Il existe de nombreuses variations dans l'expression de la sexualité qui enrichissent la vie sexuelle des partenaires. En ce sens, un comportement, même déviant, ne peut être considéré commune pathologique s'il s'exprime entre individus consentants.
Le DSM III ne parle donc de troubles psychosexuels qu'en cas de troubles de l'identité sexuelle, de déviations sexuelles portant sur des objets inhabituels, des troubles de la fonction sexuelle
Les troubles de l'identité de genre comprennent principalement le transexualisme, qui correspond au désir "d'être" de l'autre sexe - trouble psychosexuel caractérisé par le fait que la personne, homme ou femme, se sent profondément comme faisant partie du sexe opposé, au point parfois de prendre en horreur tout ce qui a trait à son propre sexe.
Paraphilie (du grec para = à côté, et-philos = ami). Déviation sexuelle amenant l'individu à rechercher l'excitation et la gratification sexuelles à travers certains objets ou certaines activités - inhabituelles.
Travestisme trouble psychosexuel caratérisé par le besoin qu'éprouve un individu d'adopter, pour être excité sexuellement, les vêtements, l'allure et la voix du sexe opposé.
Fétichisme (du latin factitius = artificiel). Trouble psychosexuel caractérisé par le fait que l'excitation et la gratification sexuelles sont principalement obtenues par la vue d'un objet tel qu'un soulier, un sous-vêtement ou un article de toilette.
Zoophiliie (du latin zoo = animal, et philos). Trouble psychosexuel caractérisé par le fait que l'excitation et la gratification sexuelles sont obtenues à partir d'une relation avec un animal. Cette activité sexuelle bien plus discrète (la victime ne se plaint jamais). La zoophilie, encore appelée bestialité. L'animal-aimant, sans être nécessairement "consentant", n'a d'autres choix que de subir les volontés sexuelles de son propriétaire. Certains animaux (poodle aux tendances mastrubatoires entre autres), ont, il faut le reconnaître, quelques dispositions naturelles à ces ébats amoureux du troisième type. Pour en décourager les amateurs signalons que la bestialité (rapport sexuel avec un animal) est condamné par le code criminel canadien (article 155: "Est coupable d'un acte criminel quiconque commet la bestialité").
* à suivre*
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