Et le sens du jeu se trouve dans le vertige extatique du moment où pourrait se produire la rencontre avec la chance, la possibilité entrevue de se fondre à Dieu, de pouvoir enfin le maîtriser. Après le plaisir extatique des premières planètes, après la démarche ascétique et solitaire (Valleur, 1983), la conduite ordalique peut être considérée comme la troisième modalité de la quête toxicomaniaque, que déjà De Felice avait rapproché d’une démarche mystique (De Felice, 1936).
Le sens des conduites ordaliques chez le toxicomane
Dans la prière muette du joueur à la chance, mais aussi dans celle du torero, du cascadeur, du toxicomane, nous avons pu, avec J. Charles-Nicolas, voir le mouvement du sujet remettant sa vie et tout son être entre les mains d’une puissance supérieure.
* à suivre *
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire