Consultons le travail de J. Prignot pour mieux intervenir à aller vers le déconditionnement des fumeurs.
Le tabagisme peut être considéré comme une habitude acquise sous l’influence de l’environnement.
Si l’on en croit diverses enquêtes récentes, il y aurait parmi les Belges adultes 37% de fumeurs et donc 63% de non-fumeurs ou ex-fumeurs. Il y a plus de fumeurs en Wallonie qu’en Flandre : il y en a plus dans les classes sociales les moins favorisées que chez les intellectuels et il y en a plus parmi les esseulés (célibataires, divorcés et veufs).
Une bonne partie des efforts déployés dans le cadre des campagnes antitabac consiste à empêcher de fumer les non-fumeurs ou ex-fumeurs; c’est ce qu’on appelle la prévention primaire, qui porte actuellement surtout sur les enfants des écoles vers la fin de l’enseignement primaire et début du secondaire, moment où s’installent les habitudes tabagiques.
Des campagnes antitabac doivent s’intéresser également aux nombreux fumeurs bien portants afin de les décider à réduire ou plutôt à l’armée, dans le cadre de la médecine du travail, dans les collectivités en général mais aussi au cabinet médical ou à l’hôpital, auprès de sujets qui consultent pour des affections indépendantes du tabagisme.
Enfin la prévention tertiaire s’intéresse aux fumeurs malades chez qui l’on s’efforce de prévenir par l’interruption de leurs habitudes l’aggravation de leurs affections.
* à suivre *
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