Enfin, ceux qui recherchent la stimulation nicotinique doivent s’efforcer d’y substituer d’autres stimulants comme l’activité physique, les violons d’Ingres etc… Ils ont avantage à rechercher l’aide que peut leur fournir l’insertion dans des groupes : la thérapie de groupe tend à augmenter la motivation à arrêter de fumer, grâce à l’esprit de soutien de compétition qui se développe parmi les participants. Ils peuvent aussi recourir à l’aide individuelle fournie par des consultations antitabac. Quand ils sont étroitement conditionnés par le tabagisme et quand le plaisir de fumer se détruit lui-même en devant un besoin du type addiction, ils peuvent employer au moins temporairement des produits substitutifs (chewing-gum à la nicotine).
a) les sous-habitudes
L’habitude tabagique une fois établie se perpétue en se liant à divers gestes de la vie quotidienne; le lever, la pause post-repas, la pause-café, la lecture du journal, le spectacle de la télévision, la détente après une conversation difficile, le coucher etc…
Chez les sujets conditionnés au tabagisme, le simple fait de se trouver dans ces circonstances les conduit à allumer une cigarette. Pour arriver à se déconditionner, le fumeur doit donc prendre conscience de ces habitudes-piège. C’est la raison pour laquelle on lui demande de noter sur une fiche au cours d’un nycthemère toutes les circonstances auxquelles la consommation de cigarettes à été liée.
* à suivre *
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