Dès l’an 1503, la colonisation espagnole ayant décimé rapidement les Indiens caraïbes, premiers habitants de l’île, le gouverneur Ovando eut l’idée de faire venir d’Afrique de la main-d’œuvre noire.
Des milliers d’Africains, arrachés des côtes d’Afrique, enchaînés dans les cales des bateaux appelés « négriers », pendant de longues traversées jusqu’en Amérique, furent vendus sur les marchés publics comme esclaves. Ce n’est qu’après trois siècles d’esclavage, en 1804, que ces « damnés de la terre » (considérés sans âme par un religieux du nom de Las Casas) gagnèrent leur indépendance en battant les troupes du général Leclerc. Cette épopée put être réalisée grâce à la conjoncture de deux événements :
- la cérémonie vaudou du Bois Caïman, où eut lieu une rencontre qui devait rassembler, cimenter les troupes dispersées et démunies des esclaves révoltés;
- une épidémie de fièvre jaune qui annihila les troupes de Leclerc, fièvre contre laquelle le Noir a une immunité naturelle.
* à suivre *
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire