Un bar entouré des pierres d’une cave. Une table ronde, une nappe ronde; des essuie mains ronds; un cendrier rond; des cigarettes cylindriques,; des fumées « voluptueuses »; des chaises à dossiers ronds; des petits canapés ronds; des olives elliptiques fourrées; des lumières et des verres boules; des bulbes de bière rondes; une serveuse rondelette; des mots qui roulent et une conversation qui ne tourne surtout pas autour de la mort.
L’homme devant moi, la vie me faisant face, maigre, étirée par la peur, craintif, boit pour diluer la face de la mort contenue.
J’ai détressé, j’ai déplaisir à voir. Tout roule en mon âme, en ma spiritualité, qui me feront le coup un jour de la mort.
Je vois, je sens que l’on fera place, que l’on fera vide occupationnel : un poste de président et directeur général en vue!
J’ai peur de l’Éternité qui le quittera
J’ai peur de la spiritualité qu’il me transmettra
J’ai peur de la place charnelle qu’il libérera
J’ai peur de la place humaine à d’autres aussi il offrira
J’ai peur d’une continuité matérielle qu’il remettra
J’ai peur de sa (ma) naissance qu’il me dira
J’ai peur d’un mort dont réalité il me soulignera
j’ai peur
souvent une tâche
ma vie débattue
désunie de ma naissance
j’ai envie de la vie
de maladie je m’en départis
par vécu d’un tristesse morte
de l’acte et cancer
j’en meurs de faim
je meurs de peur
elle était pour le tard des autres
jusqu’à surprise de ma fosse demain
qu’en mourir il faut
d’un mort qu’il me récitera
j’ai peur d’une mortl’œil sur ton corps
L’homme devant moi, la vie me faisant face, maigre, étirée par la peur, craintif, boit pour diluer la face de la mort contenue.
J’ai détressé, j’ai déplaisir à voir. Tout roule en mon âme, en ma spiritualité, qui me feront le coup un jour de la mort.
Je vois, je sens que l’on fera place, que l’on fera vide occupationnel : un poste de président et directeur général en vue!
J’ai peur de l’Éternité qui le quittera
J’ai peur de la spiritualité qu’il me transmettra
J’ai peur de la place charnelle qu’il libérera
J’ai peur de la place humaine à d’autres aussi il offrira
J’ai peur d’une continuité matérielle qu’il remettra
J’ai peur de sa (ma) naissance qu’il me dira
J’ai peur d’un mort dont réalité il me soulignera
j’ai peur
souvent une tâche
ma vie débattue
désunie de ma naissance
j’ai envie de la vie
de maladie je m’en départis
par vécu d’un tristesse morte
de l’acte et cancer
j’en meurs de faim
je meurs de peur
elle était pour le tard des autres
jusqu’à surprise de ma fosse demain
qu’en mourir il faut
d’un mort qu’il me récitera
j’ai peur d’une mortl’œil sur ton corps
* à suivre *
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