La responsabilité ultime de chacun est une décision strictement personnelle et le fait de souffrir de schizophrénie n’y change rien. Cela ne décharge cependant pas les personnes-ressources de leur responsabilité à encourager le malade à se prendre en main. Lorsqu’il perd le contact avec la réalité, ses proches doivent s’assurer qu’il recevra un traitement. Cette tâche revient plus fréquemment aux parents, aux amis ou aux compagnons de travail. Après son congé de l’hôpital, lorsque le traitement a stabilisé son état, le malade est de nouveau capable d’assumer ses responsabilités. À ce stade, que faire s’il décide de cesser prématurément le traitement parce que, dit-il, « tout va très bien pour moi? » On est forcé d’attendre que l’état du malade se détériore avant de pouvoir agir, à moins de réussir à le convaincre au moyen de la persuasion ou de la négociation. (« Si tu prends tes médicaments, tu pourras rester à la maison. ») Malheureusement, il n’y a pas de règles absolues à suivre dans ce cas-ci. Chaque personne-ressource devra décider jusqu’où vont ses responsabilités.
* à suivre *
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