« Les personnes-ressources ont-elles elles-mêmes besoin d’aide? ».
La réponse est simple : oui. Il est extrêmement important pour les personnes-ressources de comprendre l’état du malade qu’elles tentent d’aider. Cela leur permet de fonder des espoirs plus réalistes quant à la façon idéale de traiter la schizophrénie et d’aider le malade à surmonter sa maladie et à vivre avec elle. Les membres de la famille, en particulier, doivent avoir la chance d’apprendre davantage sur la schizophrénie et sur les moyens pratiques pour y faire face. Partager les expériences d’autres personnes dans la même situation constitue une autre façon vraiment importante d’acquérir de nouvelles idées mais aussi d’avoir de la compagnie et de combattre l’isolement. Les personnes-ressources professionnelles utilisent régulièrement ces procédés et les para-professionnels (famille et amis) doivent pouvoir jouir des mêmes privilèges. Il est aussi important de se rappeler que plus les liens affectifs sont mis en valeur, plus l’échec du traitement sera affligeant et plus il faudra déployer d’efforts pour maîtriser la maladie. Parfois, malgré un effort surhumain de la personne-ressource, la schizophrénie peut ne pas réagir aussi bien qu’on le voudrait. Les personnes-ressources doivent échapper à la douleur, la tristesse, la colère et la frustration profondes provoquées par ces situations. Le fait d’exprimer ses sentiments peut empêcher la personne-ressource d’user ses forces et de s’épuiser.
* à suivre *
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