La dévalorisation du travailleur âgé
Il semble que le monde du travail accorde une importance démesurée à l’aspect négatif du vieillissement, soit le déclin de certaines facultés comme la rapidité, la flexibilité, la force ainsi que la capacité de concentration. Ces changements ne justifient pas la mise au rancart des travailleurs âgés. Les multiples qualités des travailleurs âgés comme l’honnêteté, la ponctualité, la qualité du travail et l’expérience peuvent contrebalancer avantageusement l’avance en âge (Côté, 1981). C’est d’ailleurs ce qui encourage certains employeurs à garder leurs employés plus âgés. Les différents milieux de travail peuvent se montrer plus ou moins disposés envers les travailleurs âgés.
Parmi les types d’entreprises les plus sympathiques à leur cause,
notons :
-la fonction publique, qui a, à son service, beaucoup de
travailleurs qualifiés ou professionnels;
-les petites entreprises qui ont un
personnel ayant une formation hautement technique, telles les firmes
d’ingénieurs-conseils;
-les entreprises où la gestion du personnel est peu
rigoureuse et le rendement peu élevé, comme dans les grands magasins à
rayons;
-le monde de l’enseignement, en particulier les universités où le
corps professoral est de plus en plus vieillissant.
Par ailleurs, trois types d’entreprises se montrent nettement défavorables :
-l’industrie automobile qui a un grand nombre d’employés qui travaillent à la chaîne;
-les secteurs minier et forestier qui embauchent beaucoup d’ouvriers, spécialisés ou non, et qui travaillent dans des conditions difficiles;
-enfin, signalons toute l’industrie de la construction qui fait beaucoup appel à la force physique de ses travailleurs.
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