Lorsqu’il est clairement établi que les difficultés d’un jeune sont consécutives aux séquelles d’un deuil pathologique, une psychothérapie peut être envisagée. Cette aide visera essentiellement à permettre à l’enfant ou à l’adolescent d’assumer sa perte dans un climat de confiance, de chaleur et de soutien tout en l’aidant à se libérer des sentiments douloureux et des émotions négatives qui l’habitent.
Il est très exceptionnel que seule une psychothérapie suffise à réhabiliter un jeune présentant des troubles affectifs qui handicapent son adaptation. Dans la très grande majorité des situations, ce travail devra s’effectuer dans un contexte multidisciplinaire. Il sera essentiel de prévoir une intervention professionnelle visant à équilibrer la dynamique familiale, à guider et à soutenir les parents dans leurs interventions éducatives et l’encadrement de leur enfant ou leur adolescent. Un placement dans une ressource spécialisée peut parfois même être nécessaire pour réussir à contrôler les comportements inadaptés du jeune.
Il faut également tenir compte que, sur le plan pratique, il est fréquent que les facteurs éducatif et social s’associent à la perturbation affective de l’enfant ou de l’adolescent pour engendrer ses troubles de comportement. En pareil cas, les mesures éducatives auront préséance sur la psychothérapie qui pourra être envisagée ultérieurement en cours de traitement, lorsque le jeune aura acquis suffisamment de discipline personnelle, de maîtrise de ses pulsions, lorsqu’il aura intégré un système de valeurs sociales et développé une capacité adéquate d’auto-critique sur ses comportements inadéquats.
* à suivre *
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