Quand ils sont venus me voir la première fois, tous deux pensaient que le problème venait de Eureka. Si l’on considère les préoccupations de notre société en matière de sexe, il n’y a là rien d’étonnant. De nos jours, il faudrait avoir un intérêt immuable pour le sexe depuis l’adolescence jusqu’à la sénilité! Mais si Eureka et Doris avaient vécu un siècle auparavant, la société aurait considéré différemment leur situation. On aurait chanté les louanges de Eureka et de son « noble caractère », et on aurait indiqué sévèrement à Doris qu’il devait apprendre à modérer sa « luxure immorale ».
Même si la société peut être amenée à changer de point de vue sur la sexualité, il semble toutefois qu’il y ait certaines constantes biologiques. Des études sur la sexualité humaine, réalisées dans le monde entier, au sein de toutes les cultures, montrent qu’en général, la plupart des hommes pensent plus souvent au sexe que les femmes, qu’ils s’excitent plus facilement, qu’ils veulent avoir des rapports sexuels plus fréquents, qu’ils ont un taux de désir plus fort que leurs partenaires, et qu’ils se masturbent plus souvent que la plupart des femmes. Et même actuellement où toutes les occasions sont bonnes pour rééquilibrer les différences entre sexes, les experts continuent à maintenir que les hommes sont plus « sexuels que les femmes, d’un point de vue biologique. La sexologue de renom, Helen Singer Kaplan, a dit en s’appuyant sur ses dizaines d’années d’expérience clinique : « Toutes les différences qui existent entre la sexualité d’un homme et celle d’une femme sont dues à la force du désir masculin, qui semble être bien supérieur au désir féminin. Toutes les autres différences dérivent de celle-ci.
* à suivre *
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire