Ma petite amie n’a pas seulement un taux de désir bas, elle semble aussi avoir peur du sexe. Elle fait tout pour l’éviter.
Quand finalement elle accepte de faire l’amour, elle grince des dents et attend que ce soit fini. Ensuite, elle se précipite sous la douche. Faire l’amour semble pour elle a peu près aussi agréable que d’aller chez le dentiste. Y a-t-il quelque chose qui pourrait nous aider?
RÉPONSE :
Quand une personne ressent un vif désir sexuel, a des fantasmes ou des activités sexuelles (y compris la masturbation) moins de deux fois par mois, elle correspond au critère appelé : « Désir Sexuel Hypo-actif », ou DSH. Les personnes qui répondent à ce critère sont partagées en deux catégories de DSH : DSH normal, et DSH phobique. Les personnes ayant un DSH normal se contentent d’avoir un intérêt très limité pour les activités sexuelles. Elles préfèrent lire un livre ou regarder un film que faire des avances sexuelles à leur partenaire. Les personnes ayant un DSH phobiques, elles, éprouvent une profonde aversion pour le sexe. Elles sont effrayées à l’idée de faire l’amour et peuvent avoir des crises de panique ou des nausées en le faisant. Elles peuvent ensuite associer cet acte d’amour à un viol ou un insecte. Il arrive souvent que ces personnes éprouvent le besoin de se doucher ou de prendre un bain après l’amour pour se laver de l’outrage.
Les sexologues ont fait de grands progrès pour aider les patients ayant un DSH phobique. En exposant progressivement la personne à des expériences sexuelles, ils arrivent à rompre le lien entre la peur et le sexe. Si vous craignez que votre partenaire ait un DSH phobique, je vous recommande vivement de prendre ensemble un rendez-vous chez un sexologue compétent. Le pourcentage de guérisons, en ce qui concerne cette forme de dysfonctionnement sexuel, est de quatre-vingt-dix pour cent.
* à suivre *
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