Comportement suicidaire
→ Message → Personne significative
Direct → demande d’aide
Indirect → désespoir
Dynamique du comportement suicidaire
· Approche traditionnelle (Freud) [1910]
ETAT → IDEATION PARADIGME
DEPRESSIF SUICIDAIRE FONDAMENTAL
ETAT ← ETAT → IDEATION DEPRESSIF
D’EXCITATION HOMEOSTATIQUE
SUICIDAIRE
(PARADIGME ETENDU A UNE PMD)
INTRODUCTION
→ Message → Personne significative
Direct → demande d’aide
Indirect → désespoir
Dynamique du comportement suicidaire
· Approche traditionnelle (Freud) [1910]
ETAT → IDEATION PARADIGME
DEPRESSIF SUICIDAIRE FONDAMENTAL
ETAT ← ETAT → IDEATION DEPRESSIF
D’EXCITATION HOMEOSTATIQUE
SUICIDAIRE
(PARADIGME ETENDU A UNE PMD)
INTRODUCTION
· Approche « Loi du talion (Stekel) [1967]
A. Un individu (qui va devenir suicidaire) mijote le projet de tuer quelqu’un de significatif pour lui inconsciemment.
B. Le désir/projet ne peut pas s’exprimer.
C. Un tel projet/désir est un crime et doit être puni.
D. L’individu qui a mijoté un tel projet doit être puni.
E. La punition ne peut que viser l’individu qui a ce projet et cette personne doit payer de sa vie selon la loi du talion
DESIR DE → IMPULSION → SENTIMENT DE → SUCIDAIRE
TUER REPRIMEE PUNITION HONTE
· Ambivalence par rapport à la vie et a la mort
*10% des personnes suicidaires vont réussir avec succès leur tentative (approximativement).
*Donc, la plupart des autres personnes suicidaires sont
davantage « ambivalentes » par rapport à leurs désirs
de vivre ou de mourir.
*Ce qui est un sentiment tout à fait humain et non pas une faiblesse.
*Ce qui aussi assure à l’intervention de crise des bonnes chances de réussir.
· Impact du comportement suicidaire sur les autres personnes significatives
*Importance de comprendre le comportement suicidaire en termes de communication (message) qui est émis mais aussi reçu.
*Impact possible considérable par rapport à l’intervention de crise :
A. Pression très forte pour imposer un rôle de « tout-puissant sauveur ».
B. Tentative pour déstabiliser l’intervenant en questionnant subtilement de l’anxiété et le doute sur sa compétence.
C. Possibilité de transferts « d’ondes » qui peuvent être néfastes de part et d’autre.
_________________________________________↑
ANXIETE ANXIETE ESPERANCE DE L’AIDE DE PAR RAPPORT
L’INTERVENANT A L’AIDE
_______________________
↓
La personne survivante est obligée de prendre conscience de sa propre mort et le spectre du suicide de la personne va la hanter dans les efforts pour résoudre cette énigme.
Par conséquent, l’acte suicidaire est un renversement involontaire des rôles :
Le projet secret du suicidaire crée chez le survivant le rôle mythique du meurtrier.
Personnes a risque
· Les adolescents en crise ; consommation abusive de médicaments
· Jeunes adolescents ; plus fréquents mutilation
Comportement suicidaire est davantage le résultat de sentiments d’être rejetée et pas aimée.
Comportement suicidaire est du davantage à un sentiment de doute par rapport à leur masculinité, à leur adéquation en fonction de leur rôle.
Donc,
A. Un individu (qui va devenir suicidaire) mijote le projet de tuer quelqu’un de significatif pour lui inconsciemment.
B. Le désir/projet ne peut pas s’exprimer.
C. Un tel projet/désir est un crime et doit être puni.
D. L’individu qui a mijoté un tel projet doit être puni.
E. La punition ne peut que viser l’individu qui a ce projet et cette personne doit payer de sa vie selon la loi du talion
DESIR DE → IMPULSION → SENTIMENT DE → SUCIDAIRE
TUER REPRIMEE PUNITION HONTE
· Ambivalence par rapport à la vie et a la mort
*10% des personnes suicidaires vont réussir avec succès leur tentative (approximativement).
*Donc, la plupart des autres personnes suicidaires sont
davantage « ambivalentes » par rapport à leurs désirs
de vivre ou de mourir.
*Ce qui est un sentiment tout à fait humain et non pas une faiblesse.
*Ce qui aussi assure à l’intervention de crise des bonnes chances de réussir.
· Impact du comportement suicidaire sur les autres personnes significatives
*Importance de comprendre le comportement suicidaire en termes de communication (message) qui est émis mais aussi reçu.
*Impact possible considérable par rapport à l’intervention de crise :
A. Pression très forte pour imposer un rôle de « tout-puissant sauveur ».
B. Tentative pour déstabiliser l’intervenant en questionnant subtilement de l’anxiété et le doute sur sa compétence.
C. Possibilité de transferts « d’ondes » qui peuvent être néfastes de part et d’autre.
_________________________________________↑
ANXIETE ANXIETE ESPERANCE DE L’AIDE DE PAR RAPPORT
L’INTERVENANT A L’AIDE
_______________________
↓
La personne survivante est obligée de prendre conscience de sa propre mort et le spectre du suicide de la personne va la hanter dans les efforts pour résoudre cette énigme.
Par conséquent, l’acte suicidaire est un renversement involontaire des rôles :
Le projet secret du suicidaire crée chez le survivant le rôle mythique du meurtrier.
Personnes a risque
· Les adolescents en crise ; consommation abusive de médicaments
· Jeunes adolescents ; plus fréquents mutilation
Comportement suicidaire est davantage le résultat de sentiments d’être rejetée et pas aimée.
Comportement suicidaire est du davantage à un sentiment de doute par rapport à leur masculinité, à leur adéquation en fonction de leur rôle.
Donc,
Expression des sentiments de désespoir
Importance
Importance
Rétablir communication dans la famille
Trouver un milieu substitut si difficultés persistent
· Adolescent
Jeunes adultes
Comportement suicidaire est le résultat de sentiments d’ennui du milieu familial/anxiété de la séparation (qui s’exprime davantage lors de périodes d’examen)
QUELQU’UN PAR SURMOI CULPABILITE
· Approche dyadique (Shneidman) [1969]
(interactionniste)
COMPORTEMENT
SUICIDAIRE MESSAGE → PERSONNE EXPEDIE SIGNIFICATIVE
↓
DESIR DE TUER
QUELQU’UN DE ________↑
SIGNIFICATIF
Paradoxe du talion
JE VEUX TUER JE VEUX
LA PERSONNE X ME TUER
1. Le comportement suicidaire est un événement qui doit être compris comme étant un message visant une personne précise (qui est significative).
2. Il y a généralement une personne bien identifiée qui doit recevoir le message : par cette personne, l’acte suicidaire prend un sens.
3. Le contenu fondamental du message est de la colère.
4. La représentation symbolique de l’ »acting out » est essentiellement d’en arriver à tuer « vivant » la personne significative qui va avoir à survire.
- processus de stigmatisation (direct, délibéré et hostile) en victime de la personne qui va devoir survivre qui a comme objectif :
- s’assurer que la personne significative qui va survivre va vivre en ayant constamment à l’esprit la tragédie et le sentiment d’être responsable de cette tragédie (« sentiment d’être diminué »).
Syndrome du « survivant-victime »
INTERVENTION DE CRISE AUPRES DES SUICIDAIRES
Évaluation du risque (potentiel) et urgence suicidaires
· Les attitudes personnelles de l’intervenant par rapport au suicide / à la mort influencent le processus d’évaluation.
· L’aide de l’intervenant représente la vie par rapport au syndrome de l’ambivalence et va constituer un plan de prévention.
· L’évaluation du risque n’est pas le résultat d’une science exacte.
· La qualité de l’évaluation dépend de la quantité et la précision des informations recueillies
· Facteurs influençant le risque :
· Les femmes font plus de tentatives manquées.
· Les hommes font davantage de tentatives réussies. (davantage dues aux méthodes utilisées)
· Le risque augmente avec l’age; donc les hommes plus agés présentent plus de risque que les jeunes femmes.
· Se rappeler que les jeunes femmes et hommes peuvent faire un « acting out » même s’ils/elles désirent manipuler une personne significative.
Le plan suicidaire
· Dans quelle mesure la méthode retenue peut être mortelle? Ex. : arme a feu/médicament.
· Dans quelle mesure la méthode retenue donne du sens à la tentative?
Ex. : arme a feu/sans arme.
· Dans quelle mesure la méthode est spécifique et précise?
Ex. : plan détaillé/plan confus/plan distorsionné
Auxquels peuvent s’ajouter des sentiments de honte et d’embarras.
· Jeunes adultes
*Syndrome « Je ne peux vivre sans toi »
Relie à la rupture d’une relation amoureuse significative.
Importance du réseau social .
*La dépression du milieu de vie
*Syndromes habituels :
-insomnie
-perte d’appétit
-perte d’intérêt
-tristesse
-dévalorisation
-isolement
*Deux types
-Réactive : Résultat d’une situation de crise suite à un déséquilibre provoqué par un stresseur situationnel (perte).
-Endogène : Pas résultat d’une relation de cause à effet mais d’un ensemble de variables (importance de l’état de santé/facteur biochimique).
· La personne âgée
*Syndrome « Down and out » du à une perte réelle ou appréhendée de ses ressources intellectuelles et psycho-sociales.
-désorientation
Potentiel
· Le réseau social
· La qualité des relations dans le réseau (ouvert/fermé)
· Le support possible
Style de vie
· Dans quelle mesure son style de vie est stable/instable?
· Dans quelle mesure le comportement est aigu ou chronique?
Stresseur aigu crise aigue risque élevé
Chronocité crises répétées risque élevé
Relations interpersonnelles
· Existe-il des relations significatives avec des personnes de son réseau social?
Non, les possibilités de risques augmentent.
Oui, le risque diminue ou augmente dans la mesure ou les relations sont clairement définies.
Le comportement de la personne significative.
· Aidante
· Non aidante
· Manipulée
L’état de santé
· Dans quelle mesure l’individu est affecté plus ou moins par des problèmes de santé physique?
Le stresseur
· Importance du stresseur +-
Risque +- important
· Importance de la perception +-
Symptômes
Habituellement, comportement suicidaire est relié à un état dépressif.
· Symptômes généraux de dépression :
-perte d’appétit
-insomnie
-perte de poids
-perte d’intérêt
-isolement social
-désespoir
-dépendance
· Symptômes spécifiques, agitation :
-tension
-anxiété
-culpabilité
-manque de contrôle
-agitation
-colère/hostilité
(Si on ajoute l’usage de drogue et homosexualité et alcool) risque plus élevé
· Symptômes dépression + agitation : risque plus élevé
· Symptômes psychotiques :
-délires
-hallucinations
-perte de sensibilité
-perte de contact avec réalité
Règle générale : Ne pas forcer une entrée tant et aussi longtemps que la personne est consciente et est en mesure de parler malgré le fait que la personne est fermée.
Considérer que la personne suicidaire armée présente un potentiel homicidaire plus ou moins important.
Règle générale : Être sur ses gardes et ne rien faire qui puisse effrayer et/ou rendre soupçonneux et ne pas mettre sa vie en danger inutilement sous prétexte d’héroïsme.
Identifier le plus rapidement possible une personne significative pour la personne en difficulté et l’impliquer dans l’intervention rapidement.
Si une personne est trouvée inconsciente, appelez une ambulance ou tout autre moyen de transport d’urgence.
Réaliser une brève entrevue de crise dans le but d’évaluer les conditions particulières de la situation et de déterminer ce qui va se passer par la suite.
Règles générales :
· Réaliser les principales étapes d’une entrevue de crise sur place :
1. Se concentrer sur la prise de contact.
2. Évaluer le potentiel (risque suicidaire)
3. Élaborer des alternatives de solution
4. Identifier les ressources institutionnelles/
communautaires susceptibles d’être mises à contribution.
*Se rappeler que le but ultime de l’intervention est d’offrir de l’aide à la personne en difficulté.
*Être patient, intéresse, rassurant, confiant et intelligent dans ses propos et gestes.
*Être conscient que le temps est un allie précieux (ceci s’applique tout particulièrement à une situation de consommation abusive de drogues ou l’individu n’est pas dans un état comateux).
Évaluer le risque suicidaire selon les neufs facteurs d’évaluation. Règle générale : S’en tenir à la situation actuelle lors de l’évaluation.
Évaluer le potentiel de l’individu suicidaire et celui de son réseau social immédiat.
Règle générale : Axer et pousser l’attention sur les aspects positifs.
Se rappeler que si l’individu a tendance à accepter certaines directions que vous donnez à l’intervention, cela constitue un signe encourageant. Il en est de même pour certaines suggestions que vous pourrez faire.
Porter une attention spéciale en évaluant le risque suicidaire aux personnes qui ont consommé plus ou moins abusivement de l’alcool/drogues.
Règle générale : Se rappeler que les personnes sous influence de l’alcool/drogues sont moins en contrôle sur elles-mêmes donc plus sujettes à l’ « acting out ».
Si les résultats de l’évaluation du risque suicidaire présentent un risque élevé, les interventions suivantes doivent être faites :
· Faire en sorte qu’il y ait toujours quelqu’un auprès de la personne.
· Faire appel à un intervenant de deuxième ligne.
Règle générale : Le seul moment ou un individu suicidaire à haut risque ne doit pas être hospitalisé est celui ou la tentative et/ou le comportement suicidaire ne fait pas appel à une méthode dangereuse (armes) et quand les ressources du réseau social immédiat et élargi peuvent être mobilisées rapidement et efficacement.
Trouver un milieu substitut si difficultés persistent
· Adolescent
Jeunes adultes
Comportement suicidaire est le résultat de sentiments d’ennui du milieu familial/anxiété de la séparation (qui s’exprime davantage lors de périodes d’examen)
QUELQU’UN PAR SURMOI CULPABILITE
· Approche dyadique (Shneidman) [1969]
(interactionniste)
COMPORTEMENT
SUICIDAIRE MESSAGE → PERSONNE EXPEDIE SIGNIFICATIVE
↓
DESIR DE TUER
QUELQU’UN DE ________↑
SIGNIFICATIF
Paradoxe du talion
JE VEUX TUER JE VEUX
LA PERSONNE X ME TUER
1. Le comportement suicidaire est un événement qui doit être compris comme étant un message visant une personne précise (qui est significative).
2. Il y a généralement une personne bien identifiée qui doit recevoir le message : par cette personne, l’acte suicidaire prend un sens.
3. Le contenu fondamental du message est de la colère.
4. La représentation symbolique de l’ »acting out » est essentiellement d’en arriver à tuer « vivant » la personne significative qui va avoir à survire.
- processus de stigmatisation (direct, délibéré et hostile) en victime de la personne qui va devoir survivre qui a comme objectif :
- s’assurer que la personne significative qui va survivre va vivre en ayant constamment à l’esprit la tragédie et le sentiment d’être responsable de cette tragédie (« sentiment d’être diminué »).
Syndrome du « survivant-victime »
INTERVENTION DE CRISE AUPRES DES SUICIDAIRES
Évaluation du risque (potentiel) et urgence suicidaires
· Les attitudes personnelles de l’intervenant par rapport au suicide / à la mort influencent le processus d’évaluation.
· L’aide de l’intervenant représente la vie par rapport au syndrome de l’ambivalence et va constituer un plan de prévention.
· L’évaluation du risque n’est pas le résultat d’une science exacte.
· La qualité de l’évaluation dépend de la quantité et la précision des informations recueillies
· Facteurs influençant le risque :
· Les femmes font plus de tentatives manquées.
· Les hommes font davantage de tentatives réussies. (davantage dues aux méthodes utilisées)
· Le risque augmente avec l’age; donc les hommes plus agés présentent plus de risque que les jeunes femmes.
· Se rappeler que les jeunes femmes et hommes peuvent faire un « acting out » même s’ils/elles désirent manipuler une personne significative.
Le plan suicidaire
· Dans quelle mesure la méthode retenue peut être mortelle? Ex. : arme a feu/médicament.
· Dans quelle mesure la méthode retenue donne du sens à la tentative?
Ex. : arme a feu/sans arme.
· Dans quelle mesure la méthode est spécifique et précise?
Ex. : plan détaillé/plan confus/plan distorsionné
Auxquels peuvent s’ajouter des sentiments de honte et d’embarras.
· Jeunes adultes
*Syndrome « Je ne peux vivre sans toi »
Relie à la rupture d’une relation amoureuse significative.
Importance du réseau social .
*La dépression du milieu de vie
*Syndromes habituels :
-insomnie
-perte d’appétit
-perte d’intérêt
-tristesse
-dévalorisation
-isolement
*Deux types
-Réactive : Résultat d’une situation de crise suite à un déséquilibre provoqué par un stresseur situationnel (perte).
-Endogène : Pas résultat d’une relation de cause à effet mais d’un ensemble de variables (importance de l’état de santé/facteur biochimique).
· La personne âgée
*Syndrome « Down and out » du à une perte réelle ou appréhendée de ses ressources intellectuelles et psycho-sociales.
-désorientation
Potentiel
· Le réseau social
· La qualité des relations dans le réseau (ouvert/fermé)
· Le support possible
Style de vie
· Dans quelle mesure son style de vie est stable/instable?
· Dans quelle mesure le comportement est aigu ou chronique?
Stresseur aigu crise aigue risque élevé
Chronocité crises répétées risque élevé
Relations interpersonnelles
· Existe-il des relations significatives avec des personnes de son réseau social?
Non, les possibilités de risques augmentent.
Oui, le risque diminue ou augmente dans la mesure ou les relations sont clairement définies.
Le comportement de la personne significative.
· Aidante
· Non aidante
· Manipulée
L’état de santé
· Dans quelle mesure l’individu est affecté plus ou moins par des problèmes de santé physique?
Le stresseur
· Importance du stresseur +-
Risque +- important
· Importance de la perception +-
Symptômes
Habituellement, comportement suicidaire est relié à un état dépressif.
· Symptômes généraux de dépression :
-perte d’appétit
-insomnie
-perte de poids
-perte d’intérêt
-isolement social
-désespoir
-dépendance
· Symptômes spécifiques, agitation :
-tension
-anxiété
-culpabilité
-manque de contrôle
-agitation
-colère/hostilité
(Si on ajoute l’usage de drogue et homosexualité et alcool) risque plus élevé
· Symptômes dépression + agitation : risque plus élevé
· Symptômes psychotiques :
-délires
-hallucinations
-perte de sensibilité
-perte de contact avec réalité
Règle générale : Ne pas forcer une entrée tant et aussi longtemps que la personne est consciente et est en mesure de parler malgré le fait que la personne est fermée.
Considérer que la personne suicidaire armée présente un potentiel homicidaire plus ou moins important.
Règle générale : Être sur ses gardes et ne rien faire qui puisse effrayer et/ou rendre soupçonneux et ne pas mettre sa vie en danger inutilement sous prétexte d’héroïsme.
Identifier le plus rapidement possible une personne significative pour la personne en difficulté et l’impliquer dans l’intervention rapidement.
Si une personne est trouvée inconsciente, appelez une ambulance ou tout autre moyen de transport d’urgence.
Réaliser une brève entrevue de crise dans le but d’évaluer les conditions particulières de la situation et de déterminer ce qui va se passer par la suite.
Règles générales :
· Réaliser les principales étapes d’une entrevue de crise sur place :
1. Se concentrer sur la prise de contact.
2. Évaluer le potentiel (risque suicidaire)
3. Élaborer des alternatives de solution
4. Identifier les ressources institutionnelles/
communautaires susceptibles d’être mises à contribution.
*Se rappeler que le but ultime de l’intervention est d’offrir de l’aide à la personne en difficulté.
*Être patient, intéresse, rassurant, confiant et intelligent dans ses propos et gestes.
*Être conscient que le temps est un allie précieux (ceci s’applique tout particulièrement à une situation de consommation abusive de drogues ou l’individu n’est pas dans un état comateux).
Évaluer le risque suicidaire selon les neufs facteurs d’évaluation. Règle générale : S’en tenir à la situation actuelle lors de l’évaluation.
Évaluer le potentiel de l’individu suicidaire et celui de son réseau social immédiat.
Règle générale : Axer et pousser l’attention sur les aspects positifs.
Se rappeler que si l’individu a tendance à accepter certaines directions que vous donnez à l’intervention, cela constitue un signe encourageant. Il en est de même pour certaines suggestions que vous pourrez faire.
Porter une attention spéciale en évaluant le risque suicidaire aux personnes qui ont consommé plus ou moins abusivement de l’alcool/drogues.
Règle générale : Se rappeler que les personnes sous influence de l’alcool/drogues sont moins en contrôle sur elles-mêmes donc plus sujettes à l’ « acting out ».
Si les résultats de l’évaluation du risque suicidaire présentent un risque élevé, les interventions suivantes doivent être faites :
· Faire en sorte qu’il y ait toujours quelqu’un auprès de la personne.
· Faire appel à un intervenant de deuxième ligne.
Règle générale : Le seul moment ou un individu suicidaire à haut risque ne doit pas être hospitalisé est celui ou la tentative et/ou le comportement suicidaire ne fait pas appel à une méthode dangereuse (armes) et quand les ressources du réseau social immédiat et élargi peuvent être mobilisées rapidement et efficacement.
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