Pour apprendre à revivre, Yves et Gérard, comme beaucoup d'autres sexoliques, auraient pu se rendre chez un thérapeute comme Michel Lemay. Un sexologue qui anime des sessions d'information sur le lien entre la sexualité et les autres intoxications à la Maison Jean Lapointe.
Celui-ci affirme que chacun d'eux aurait appris que ses fantasmes sont comme des rêves. Ils doivent être interprétés, et, non réalisés intégralement. Ainsi, les deux hommes auraient découvert leurs besoins, leurs propres normes et éliminé, la honte qu'ils ont face à leurs ébats. Pour le sexologue, la thérapie est un moyen d'atteindre un niveau d'intimité appréciable avec quelqu'un ou encore de vivre seul tout en étant heureux.
Juste un petit peu de bonheur, n'est-ce pas là le seul but escompté? Du côté de la biologie, on se demande encore où se situe ce fameux bonheur. Au niveau des neurones ou des hormones? Dans les différents départements de psychiatrie, on choisit selon les CEO. D'un côté, on procure aux sexoliques une thérapie visant à améliorer leur qualité de vie et de l'autre, plus rare, des médicaments à base de testosterones ou toute une panoplie d'anti-dépressifs afin de diminuer leur libido. Or, ces pilules ne font que contrôler la maladie. Pour eux, fini les potions magiques et les gourous qui savent tout, Yves et Gérard ont choisi les groupes anonymes.
* à suivre *
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