Certains indices font penser qu’on se trouve devant une augmentation de consommation abusive d’alcool chez les femmes et donc aussi des problèmes qui s’y apparentent (Russel, 1977, p. 275), Little, Schull et Mandell (1976) ont affirmé que deux pour cent des femmes enceintes de la classe moyenne consomment plus d’une once d’alcool (environ deux verres) par jour. Rosett, Ouellette, Weiner et Owens (1978) ont évalué un taux encore plus élevé de consommation chez les femmes enceintes de condition socio-économique inférieure (15% des 322 femmes ont été jugées comme étant de grandes consommatrices d’alcool, buvant en moyenne 5,8 onces d’alcool absolu par jour). Si la fréquence de la consommation d’alcool et la quantité d’alcool consommé sont à la hausse chez les femmes, on peut s’attendre à ce que l’incidence du syndrome alcoolique fœtal augmente à l’avenir. Les indices laissant penser que la consommation intermittente de grandes quantités d’alcool à des stades déterminés de la grossesse peut être aussi nocive pour le fœtus en cours de développement ont des répercussions importantes pour les mères enceintes.
Et, ce n’est qu’au cours des vingt dernières années que le syndrome alcoolique fœtal a été identifié et décrit officiellement.
* à suivre *
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