Les jeunes alcooliques ont peu de résistance face aux exigences de la réalité, que ce soit aux plans conjugal, familial, professionnel, ou même devant certaines exigences personnelles telle la vie sexuelle, des sentiments d’agressivité, des besoins de sécurité, de valorisation de soi. Selon Cahn et Krimmel (voir Brochu et Duplessis 1980), l’alcoolique désire retourner au stade de passivité de l’enfance. Devenu adulte et devant se confronter inévitablement aux frustrations, l’alcoolique découvre dans l’alcool une double solution magique qui lui permet d’éloigner des difficultés et de s’octroyer un plaisir narcissique semblable à celui de son enfance, là où il retrouve le sentiment de toute-puissance.
* à suivre *
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