En résumé donc, on constate que les présupposés de nos théories psychologiques qui sont que l’émotion est quelque chose d’intérieur, qui renvoie à la vérité de la personne et que, en règle générale il faut exprimer, se heurtant à des positions parfois opposées dans d’autres contextes où l’accent peut être mis sur le processus des rapports avec l’entourage et sur d’autres façons de composer avec l’émotion.
Chaque culture possède ses codes concernant les circonstances et les situations appropriées à l’expression d’une émotion. Cela fait partie de la politique familiale et sociale. Les Arabes et les Juifs Sépharades comme les Équatoriens et beaucoup d’autres peuples épanchent leur deuil avec autant de force qu’il le faut pour souligner le sentiment de solidarité des survivants à travers l’épreuve de la mort d’un membre. Et il ne s’agit pas d’un déploiement uniquement théâtral : les sentiments sont profondément vécus en même temps qu’ils donnent lieu à des crises éclatantes. Le même spectacle dans nos sociétés est mal accueilli ou reçu avec un calmant ou un remontant considérés comme appropriés en de telles circonstances. Les cris ne sont plus signes de solidarité familiale, mais renvoient à un attachement suspect avec la personne défunte. Cet exemple parmi tant d’autres permet de réaliser que le contexte culturel dicte dans une grande part la façon de se comporter en présence de ses sentiments. En agissant ainsi, l’individu obéit à un éthos. Il se doit d’être brave en présence d’un malheur, humble vis-à-vis les moins fortunés, dégoûté par le mal. Les variations ne sont pas moins fortes chez les gens d’un autre groupe que dans le sien propre même si l’on est moins en mesure de saisir les nuances dans le premier cas.
Chaque culture possède ses codes concernant les circonstances et les situations appropriées à l’expression d’une émotion. Cela fait partie de la politique familiale et sociale. Les Arabes et les Juifs Sépharades comme les Équatoriens et beaucoup d’autres peuples épanchent leur deuil avec autant de force qu’il le faut pour souligner le sentiment de solidarité des survivants à travers l’épreuve de la mort d’un membre. Et il ne s’agit pas d’un déploiement uniquement théâtral : les sentiments sont profondément vécus en même temps qu’ils donnent lieu à des crises éclatantes. Le même spectacle dans nos sociétés est mal accueilli ou reçu avec un calmant ou un remontant considérés comme appropriés en de telles circonstances. Les cris ne sont plus signes de solidarité familiale, mais renvoient à un attachement suspect avec la personne défunte. Cet exemple parmi tant d’autres permet de réaliser que le contexte culturel dicte dans une grande part la façon de se comporter en présence de ses sentiments. En agissant ainsi, l’individu obéit à un éthos. Il se doit d’être brave en présence d’un malheur, humble vis-à-vis les moins fortunés, dégoûté par le mal. Les variations ne sont pas moins fortes chez les gens d’un autre groupe que dans le sien propre même si l’on est moins en mesure de saisir les nuances dans le premier cas.
* à suivre *
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