Comportement de la famille du schizophrène de retour au bercail.
En admettant que ce comportement ne puisse être vraiment prévu à l’avance, voici quelques-unes des questions habituelles et des réponses partielles :
« Comment pouvons-nous éviter la tristesse et le regret face à tous les rêves et les espoirs que nous avions et qui semblent si irréalistes après cette terrible maladie? »
La maladie aura transformé beaucoup de rêves et il est naturel, et probablement nécessaire, de pleurer ensemble leur disparition. De nouveaux rêves, plus adaptés aux nouvelles possibilités, devront remplacer les autres au moment opportun.
« Comment doit-on lui parler? Cela semble si difficile? »
Après une crise de schizophrénie, la conversation s’établit péniblement et tenter de se faire comprendre par quelqu’un qui ne répond pas amène une grande frustration. Mais on doit se rappeler qu’il n’est pas méchant, entêté, méfiant ou taciturne. Il a de la difficulté à définir ce qui lui est arrivé et il n’est pas facile de décrire cette confusion par des mots. Essayer de saisir ses gestes et l’expression de son visage. Exprimez-vous par de simples phrases, concises et claires, sur un ton encourageant. Laissez-le libre de répondre, de prendre son temps et préparez-vous à écouter, pendant de longues périodes, même si ce qu’il dit n’est pas entièrement sensé. Soyez patient.
Par exemple :
Une jeune femme assise dans le salon avec d’autres membres de sa famille : « Vous m’avez placée dans cet hôpital pour vous débarrasser de moi! ».
Une réponse possible (inutile) : « Ne dis pas de bêtises, ne te rappelles-tu pas à quel point tu étais malade?! »
Une autre réponse (plus bénéfique) : « C’est l’impression que tu as eue. Tu ne te croyais pas malade mais tu as dit…. (rappelez-lui ce qu’elle a dit) et tu as fait… (rappelez-lui ce qu’elle a fait) et nous avons craint pour ta santé et ta sécurité. ».
* à suivre *
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