vendredi 28 août 2009

Retour au Bercail - 7e partie

« Quelle est la meilleure atmosphère familiale ? ».

Vous pouvez prendre un certain temps avant de réaliser que la vie avec une personne atteinte d’une maladie mentale chronique est très éprouvante. Ne jouez pas au martyre. (Cette attitude se termine dans le ressentiment et l’amertume.) Ne vous condamnez pas à vivre éternellement avec votre parent; faites-en l’essai pendant un certain temps. Vous pouvez réaliser qu’il est plus facile pour tout le monde que le malade vive en dehors du foyer. Une atmosphère calme convient mieux si vous pouvez la supporter. Essayer de contenir vos émotions. Ne soyez pas trop affectueux et ne posez pas trop de questions. Une certaine distance affective est probablement souhaitable bien que toutes les familles ne soient pas capables d’adopter une telle attitude. Exprimez vos sentiments et ne vous sentez pas coupable d’être en contradiction ou en désaccord avec votre parent malade; essayez toutefois de garder un ton neutre plutôt que passionné. Vous pouvez dresser la liste des autres parents et des personnes-ressources qui vous apportent leur aide. Participez à des activités afin de ne pas être trop préoccupé par le malade. Prenez des vacances. Continuez de voir à vos intérêts, visitez vos amis, ne vous montrez pas trop impliqué ou critique. Votre parent se portera d’autant mieux si vous en faites moins que trop.

« Que peuvent ressentir les membres de la famille? »

La plupart éprouvent de la colère, de la honte, de la culpabilité, du ressentiment, de la tristesse, de la panique. Ces réactions sont normales et il ne faut pas s’en vouloir. Connaître les exigences de la maladie peut contribuer à l’accepter. Il est possible de se procurer des renseignements à plusieurs endroits, auprès du personnel de l’hôpital, des associations communautaires sur la santé mentale, des groupes d’initiative personnelle, du médecin de famille, et dans les bibliothèques. Vous observerez que le traitement s’avère rentable puisqu’il lui donne de l’amour-propre et de l’entrain.
* à suivre *

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