Essayez de l’y intéresser mais ne vous offusquez pas s’il refuse.
Par exemple :
Un jeune homme regarde sa sœur jouer au ballon dehors « Robert, ne reste pas assis là à me regarder. Si tu veux jouer, viens au lieu de passer la journée assis. » (Une invitation mieux formulée) : « Tu te souviens comme nous jouions au ballon autrefois, Robert? Je parie que ça te tente encore. Viens ici et je vais te le lancer. »
« L’encouragement familial est-il bénéfique? ».
L’encouragement et la solidarité des membres de la famille sont vitaux. Cela comprend la force spirituelle, la créativité, les liens étroits avec d’autres membres de la famille (grands-parents, tantes et oncles). Cet encouragement est communicatif et finit par atteindre le parent malade.
« Que peut faire la famille pour l’état de santé général du schizophrénie?».
Choisissez un régime bien équilibre. Préparez des repas hautement protéinés (viandes, poissons, fromages, œufs) et vitaminés (légumes frais et cuits, fruits) ainsi que des aliments contenant des fibres (céréales, pains).
Déconseillez les grandes quantités d’hydrates de carbone (frites, beignes), les stimulants (café, boissons au cola). Essayez de ne pas créer de conflits au sujet des aliments. Encouragez le schizophrène à manger avec les membres de la famille mais, s’il refuse, ne vous affolez pas. S’il ne mange, pas donnez-lui des suppléments vitaminiques. Avisez le médecin de famille s’il est trois ou quatre jours sans prendre un repas convenable.
Incitez-le à s’occuper lui-même de son hygiène personnelle, mais aidez-le à l’occasion, en préparant l’eau pour son bain, par exemple. Vous pouvez commencer par sortir des vêtements propres et tôt ou tard l’idée lui viendra de le faire lui-même. La lessive et l’entretien de la chambre font partie de la corvée d’hygiène.
Favorisez l’exercice, quoique cela constitue un problème pour plusieurs ex-malades. Ils préfèrent rester au lit ou rester assis des heures et des heures. Proposez des promenades dans le parc cet jusqu’aux magasins. Essayez de ranimer le goût du malade pour les sports. Certains accepteront s’ils ne sont pas seuls; il est effrayant d’agir seul les premières fois. Essayez de susciter un intérêt pour une variété de passe-temps et ne vous découragez pas si vos suggestions ne semblent pas porter fruits au début.
L’usage de drogues non prescrites, comme la marijuana et l’alcool, n’est pas une bonne idée. Cela doit être clairement précisé mais ne doit pas faire l’objet d’une bataille continuelle. Le malade, comme quiconque, doit subir un examen médical périodique; le médecin de famille doit connaître les médicaments absorbés par le malade car ils peuvent être responsables des symptômes qu’il présente comme la constipation, la vision brouillée et la sécheresse de la bouche. Le malade doit également voir le dentiste périodiquement.
« Et la sexualité? »
Certains schizophrènes sont très préoccupés par toute question, sexuelle, d’autres ne le sont pas du tout. Les deux extrêmes effraient les familles des malades. Cette question, comme toutes les autres, doit être traitée en s’en tenant aux faits et sans émotivité. Il faut répondre d’une façon directe aux questions directes et diriger le schizophrène vers les personnes qui pourront lui donner davantage de conseils (le médecin de famille, le sexologue). Il doit être informé franchement au sujet de la contraception et on doit lui procurer des renseignements discrets touchant les relations sexuelles.
Par exemple :
Un jeune homme aborde prudemment la question des fréquentations avec son père :
« Tu ne peux pas inviter une fille dans l’état où tu es. Tu ne nous adresses même pas la parole, qu’est-ce que tu aurais à lui dire? » (Réponse inappropriée.)
« Cette jeune fille semble te plaire. Pourquoi ne l’invites-tu pas à la maison? Nous ne nous montrerons pas à moins que tu le désires. » (Beaucoup plus encourageante).
* à suivre *
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire