LA THÉORIE DE L’ACTIVITÉ
Première théorie psychosociale expliquant le processus d’adaptation à la retraite, la théorie de l’activité a été développée par Cavan et al. (1949) et Havighurst et Albrecht (1953). En fait, la théorie de l’activité représente la somme des connaissances accumulées dans ce domaine vers la fin des années 1950 aux État-Unis. Elle met en évidence l’importance de l’activité sociale et des rôles joués par les individus pour jouir d’un meilleur équilibre psychologique à la retraite. Partant du principe qu’il existe des liens de causalité entre la santé et le bien être psychologique, les tenants de cette théorie ont cherché à évaluer les effets bénéfiques de différents niveaux d’activités sociales sur l’état psychologique de l’adulte. Ainsi, il est apparu qu’une réduction du nombre d’activités dans une sphère donnée entraîne inévitablement une baisse dans un autre champ d’action. De plus, les personnes qui sont capables de rester actives socialement seraient plus aptes à conserver une image positive d’elles-mêmes notamment à cause de leur facilité à s’intégrer à de nouveaux rôles.
De nombreuses recherches concourent à renforcer cette relation entre un taux levé d’activités et une bonne forme psychologique chez les retraités. En vieillissant, les individus tirent une source de satisfaction appréciable de leurs activités quotidiennes. Il importe donc pour les gens à la retraite de continuer à s’engager socialement comme ils le faisaient lorsqu’ils travaillaient. Ainsi, la création de rôles sociaux valorisants et reconnus peut faciliter grandement l’adaptation au vieillissement. Selon les tenants de la théorie de l’activité, l’absence d’activités gratifiantes peut donc constituer un danger pour la santé mentale des retraités, car leur équilibre psychique dépendrait étroitement de leur engagement social.
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