L’aidant est spécialisé dans l’approche systémique, très valorisée en soins pallatifs, où les intervenants travaillent avec le mourant sur tous les plans (physique, psychologique, émotionnel et spirituel), en considérant son environnement et ses systèmes. En effet, il est le spécialiste du système global du patient, de ses interactions avec son environnement, avec sa famille, avec ses proches, etc. Dans ses valeurs fondamentales professionnelles, ce dernier valorise l’empowerment de son client. Cela revient dire de redonner du pouvoir au malade sur sa maladie et les aspects qu’il contrôle encore. Bien souvent, cela se réduit à ce qu’il eut dire à ce qu’il exprime quant au sens ultime de sa vie. Pour certains, le malade qui découvre sa spiritualité reprend du pouvoir sur sa vie et ce rôle d’empowerment revient en partie à l’aidant (Aguilar, 1997 : 83-84). Lloyd dit à ce sujet que l’aidant, dans son rôle et ses compétences, devrait passer de la tradition psychosociale aux concepts d’empowerment, d’abord sur sa propre spiritualité, sur les contenus existentiel et religieux qui lui font sens et qui sont à se réapproprier pour mieux se situer à l’égard du mourant et de ses proches. L’évaluation psychosociale des malades, faite par l’aidant, doit inclure des questions qui identifient les dimensions spirituelles de la personne avec ses forces et ses mécanismes d’adaptation (Aguilar, 1997 : 84). Aguilar ajoute que la théorie transpersonnelle utilisée par les aidants comme approche dans la pratique en santé inclut la spiritualité (1997 : 84).
* à suivre *
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