Qu’est-ce qui amène un homme ayant des conduites d’agression envers sa conjointe à entreprendre une démarche de demande d’aide? Qu’est-ce qui le motive, quels sont ses premiers motifs? Lorsqu’un homme affirme avoir été violent avec sa conjointe et demande de l’aide dans un organisme – dans un CLSC, par exemple – la réaction des intervenants sociaux en est souvent une soit de peur, d’incompréhension ou, parfois, de jugement. En effet, notre réaction est souvent d’abord centrée sur la loyauté envers la ou les victimes. D’autre part, très peu d’informations existent sur la motivation ou le vécu de l’homme agresseur et les professionnels de la santé et des services sociaux, au cours de leur formation, n’ont pas été sensibilisés à la construction sociale de la masculinité. Cette situation peut amener des intervenants à avoir de la difficulté à s’approcher des hommes dits « violents » et à leur offrir l’aide nécessaire, comme le soulignent des intervenants de CLSC :
La dimension de la motivation à demander de l’aide formelle en période de crise ou à l’occasion d’une difficulté psychosociale, constitue un thème central dans les propos des répondants. Rappelons que, selon Gross et McMullen toute démarche/recherche d’aide passe d’abord par la prise de conscience et l’étiquetage d’un symptôme comme étant un problème, pour ensuite passer à l’étape de la décision de résoudre ce problème. Pour un homme, il s’agit d’un moment crucial, car le fait de constater qu’il a un problème ne l’amène pas automatiquement à demander de l’aide (Dulac). La troisième étape de demande d’aide selon Gross et McMullen consiste en la demande formelle d’aide : c’est lors de cette étape que le rôle de la conjointe a toute son importance.
Ainsi, nous croyons que le témoignage de ces hommes concernant leur expérience de la décision d’entreprendre une démarche d’aide pour violence conjugale peut aider les intervenants à comprendre l’ambivalence des hommes face à l’aide formelle.
L’orientation théorique de cette recherche étant basée sur la reconnaissance de la rationalité des acteurs, ceci implique que la recherche ne peut se faire dans l’abstrait ou à partir d’une rationalité a priori. Elle renvoie à une méthode de cas par cas qui part du cadre de référence de l’acteur – le répondant à la recherche – et s’appuie sur l’étude du discours que les personnes tiennent sur leur propre comportement.
Rappelons que, selon Gross et McMullen toute démarche/recherche d’aide passe d’abord par la prise de conscience et l’étiquetage d’un symptôme comme étant un problème, pour ensuite passer à l’étape de décider de résoudre ce problème. Pour les hommes, il s’agit d’un moment crucial, car le fait pour un homme de constater qu’il a un problème ne l’amène pas automatiquement à demander de l’aide (Dulac). La troisième étape de demande d’aide (Dulac). La troisième étape de demande d’aide selon Gross et McMullen consiste en la demande formelle d’aide : sur ce point, les répondants nous ont abondamment parlé de ce qu’ils ont éprouvé lors de cette étape de demande d’aide.
Nous avons ainsi le sentiment de participer, sans le vouloir, à les exclure àLe présent article de Pierre Turcotte vise à présenter une partie des résultats de l’analyse des données recueillies dans notre recherche sur le processus de changement chez des clients masculins ayant entrepris une démarche thérapeutique pour violence conjugale. Nous présentons ici l’analyse des propos des participants concernant la situation conjugale qu’ils disaient vivre au moment d’entreprendre leur démarche d’aide formelle.
nouveau en les considérant avant tout comme porteurs d’une problématique plutôt que comme porteurs d’une crise actualisée par des comportements violents dans un contexte singulier (…). De plus, lorsque ces hommes se présentent en CLSC, ils
se définissent eux-mêmes comme vivant un moment de crise et refusent fréquemment de porter l’étiquette d’homme violent (Roy, Le Toullec et Maugile).
La dimension de la motivation à demander de l’aide formelle en période de crise ou à l’occasion d’une difficulté psychosociale, constitue un thème central dans les propos des répondants. Rappelons que, selon Gross et McMullen toute démarche/recherche d’aide passe d’abord par la prise de conscience et l’étiquetage d’un symptôme comme étant un problème, pour ensuite passer à l’étape de la décision de résoudre ce problème. Pour un homme, il s’agit d’un moment crucial, car le fait de constater qu’il a un problème ne l’amène pas automatiquement à demander de l’aide (Dulac). La troisième étape de demande d’aide selon Gross et McMullen consiste en la demande formelle d’aide : c’est lors de cette étape que le rôle de la conjointe a toute son importance.
Ainsi, nous croyons que le témoignage de ces hommes concernant leur expérience de la décision d’entreprendre une démarche d’aide pour violence conjugale peut aider les intervenants à comprendre l’ambivalence des hommes face à l’aide formelle.
L’orientation théorique de cette recherche étant basée sur la reconnaissance de la rationalité des acteurs, ceci implique que la recherche ne peut se faire dans l’abstrait ou à partir d’une rationalité a priori. Elle renvoie à une méthode de cas par cas qui part du cadre de référence de l’acteur – le répondant à la recherche – et s’appuie sur l’étude du discours que les personnes tiennent sur leur propre comportement.
Rappelons que, selon Gross et McMullen toute démarche/recherche d’aide passe d’abord par la prise de conscience et l’étiquetage d’un symptôme comme étant un problème, pour ensuite passer à l’étape de décider de résoudre ce problème. Pour les hommes, il s’agit d’un moment crucial, car le fait pour un homme de constater qu’il a un problème ne l’amène pas automatiquement à demander de l’aide (Dulac). La troisième étape de demande d’aide (Dulac). La troisième étape de demande d’aide selon Gross et McMullen consiste en la demande formelle d’aide : sur ce point, les répondants nous ont abondamment parlé de ce qu’ils ont éprouvé lors de cette étape de demande d’aide.
* à suivre *
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