Certains médecins préfèrent éviter de prescrire des hormones à cause de leurs effets secondaires possibles. Par exemple, un apport important de testostérone peut favoriser l’apparition de poils sur la figure, rendre la voix un peu plus grave, provoquer de l’acné et les modifications du cycle menstruel. Même si les femmes qui ont participé aux recherches menées par Barbara Sherwin n’ont eu à subir que de faibles effets secondaires, tous réversibles, de nombreux médecins continuent de s’inquiéter des effets virilisants de la testostérone sur une femme, et des éventuelles poursuites judiciaires qui pourraient s’en suivre.
Quand une personne se plaint d’un taux anormalement bas de désir sexuel, je pense qu’il faut lui fair subir une série complète d’examens physiques. Un généraliste peut attribuer un faible taux de désir à des causes extérieures telles qu’une dépression, la prise de médicaments qui ont pour effets secondaires d’atténuer le désir sexuel, un problème d’alcool et certaines maladies chroniques. Mais si les tests sanguins révèlent une déficience hormonale, le médecin doit mettre son patient en relation avec un endocrinologue pour des investigations plus approfondies, et un traitement approprié. (Les femmes auront peut-être à consulter plusieurs spécialistes avant d’en trouver un qui a l’habitude de prescrire de la testostérone à ses patientes).
* à suivre *
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