5. La peur de renoncer au contrôle de l’autre : le sexe et l’intimité sont deux des éléments les plus puissants dans les dimensions entre les membres d’un couple. Supprimer de la relation l’un ou l’autre de ces éléments (ou les deux) est une façon bien connue de contrôler son (sa) partenaire. Dans de nombreux couples, l’un des membres supprime l’élément « intimité », et l’autre l’élément « sexualité ». Voici ce qu’ils se disent :
- Partenaire A : « Je ne serai pas plus intime avec toi tant que tu ne feras pas l’effort d’être plus sexuel(le). »
- Partenaire B : «Je ne serai pas plus sexuel(le) tant que tu ne feras pas l’effort d’être plus intime avec moi. »
Aucun des deux ne connaîtra la passion de cette manière. Ils doivent chacun renoncer à leur entêtement pour faire avancer les choses.
6. La peur d’un partenaire aux besoins insatiables : certains d’entre nous vivent dans la crainte que s’ils donnent un doigt à leur partenaire, il (elle) leur prendra le bras. Les personnes méfiantes à l’égard de l’aspect émotionnel de la passion craignent que leur partenaire ne veuille discuter en intimité à longueur de journée. Elles craignent de ne pas avoir de lieu ou de temps qui leur soit réservé. Elles ont peur, là aussi, de se laisser engloutir par le trop grand besoin de proximité de leur partenaire. De leur côté, les personnes méfiantes à l’égard de l’aspect sexuel de la passion craignent d’être sans cesse sollicitées par le désir fougueux de leur partenaire. Une concession menant à une autre, etc. Elles craignent une sexualité trop fréquente.
Ce que ne réalisent pas ces personnes, c’est que leur mauvaises volonté à satisfaire les besoins et les désirs de leur partenaire accentue encore l’acuité de ses besoins ou de ses désirs. Il (ou elle) semble être insatiable. Mais une fois que ses besoins ont été satisfaits sur une période assez longue, ses demandes diminuent progressivement. Les couples doivent avoir suffisamment de courage et de confiance réciproque pour dépasser cette période de transition.
7. La peur de mettre en jeu le rôle de chacun des sexes : de par le conditionnement que nous inflige la société, il n’est pas rare de rencontrer des femmes qui associent une sexualité intense à de l’impudeur ou de l’immoralité, et des hommes qui associent l’intimité émotionnelle à une faiblesse typiquement féminine. Les filles « bien » ne sont pas censées être « sexuelles », tandis que les « vrais » hommes ne sont pas censés être vulnérables. Pour en finir avec ces stéréotypes, il faut que chacun affronte les conditionnements liés à son sexe. Il faut trouver le moyen de faire resurgir en nous les traits qui ont été atrophiés par notre vision trop restrictive de la féminité et de la masculinité.
mardi 31 mai 2011
lundi 30 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 108 partie
2. La peur d’être englouti : certaines personnes craignent qu’en levant toutes les barrières physiques et émotionnelles entre elles et leur partenaire, elles perdent leur entité personnelle. Elles pensent que la seule façon d’être en sécurité, psychologiquement, c’est de maintenir en place les barrières émotionnelles. La nature de cette peur est différente d’une personne à l’autre. Certaines craignent d’être manipulées et contrôlées par un(e) partenaire qui les domine. D’autres craignent d’être écrasées sous la responsabilité d’avoir à s’occuper d’un(e) partenaire ayant trop de besoins. D’autres encore craignent de se fondre dans leur partenaire et d’y perdre le sens de leur identité.
La peur d’être englouti remonte presque toujours à l’enfance. Être intime avec quelqu’un réveille les vieux souvenirs d’une relation tendue avec un des parents. Et se réveille également le vieux réflexe d’autoprotection. Malheureusement, il est impossible de connaître la passion quand on se protège derrière sa carapace. La passion demande de la vulnérabilité.
3. La peur de réveiller les souffrances passées : si, par le passé, il est arrivé qu’on abuse de vous, physiquement ou sexuellement, abandonner vos défenses peut réveiller en vous un flot de souvenirs désagréables. Arriver à intégrer une expérience passée d’abus sexuel est souvent du ressort d’une psychothérapie.
Mais certaines personnes, n’ayant pas subi de tels sévices dans leur passé, craignent qu’une passion profonde réveille en elles des souvenirs qu’elles aimeraient pouvoir effacer de leur mémoire. En matière de sexualité, qui n’a jamais vécu d’expérience embarrassante ou humiliante? Ces expériences sont profondément enfouies quelque part dans votre cerveau, mais vous pouvez très bien les ignorer si vous vous en tenez à distance. Cependant, à mesure qu’une plus grande intimité s’installe entre vous et votre partenaire, les souvenirs inconfortables font inévitablement surface. Se sentir en sécurité dans une relation aimante et intime avec quelqu’un est l’étape finale du processus de guérison. Mais avant, le chemin pour y arriver peut ressembler à une nouvelle blessure.
4. La peur d’être rejeté : nous avons en nous-mêmes une partie de notre personnalité que nous essayons d’oblitérer. Nous imaginons pouvoir cacher cela à notre partenaire en ne lui révélant qu’une partie de notre monde intérieur. Nous avons peur qu’en découvrant ce que nous sommes vraiment, il (elle) ne nous aime plus.
Mais quand nous censurons nos pensées et nos sensations, nous ne pouvons être en connexion totale avec notre partenaire. Nous tenons en réserve une partie trop importante de nous-mêmes. Pour pouvoir vivre une sexualité passionnée, nous devons d’abord nous révéler entièrement à lui (elle), tels que nous sommes.
La peur d’être englouti remonte presque toujours à l’enfance. Être intime avec quelqu’un réveille les vieux souvenirs d’une relation tendue avec un des parents. Et se réveille également le vieux réflexe d’autoprotection. Malheureusement, il est impossible de connaître la passion quand on se protège derrière sa carapace. La passion demande de la vulnérabilité.
3. La peur de réveiller les souffrances passées : si, par le passé, il est arrivé qu’on abuse de vous, physiquement ou sexuellement, abandonner vos défenses peut réveiller en vous un flot de souvenirs désagréables. Arriver à intégrer une expérience passée d’abus sexuel est souvent du ressort d’une psychothérapie.
Mais certaines personnes, n’ayant pas subi de tels sévices dans leur passé, craignent qu’une passion profonde réveille en elles des souvenirs qu’elles aimeraient pouvoir effacer de leur mémoire. En matière de sexualité, qui n’a jamais vécu d’expérience embarrassante ou humiliante? Ces expériences sont profondément enfouies quelque part dans votre cerveau, mais vous pouvez très bien les ignorer si vous vous en tenez à distance. Cependant, à mesure qu’une plus grande intimité s’installe entre vous et votre partenaire, les souvenirs inconfortables font inévitablement surface. Se sentir en sécurité dans une relation aimante et intime avec quelqu’un est l’étape finale du processus de guérison. Mais avant, le chemin pour y arriver peut ressembler à une nouvelle blessure.
4. La peur d’être rejeté : nous avons en nous-mêmes une partie de notre personnalité que nous essayons d’oblitérer. Nous imaginons pouvoir cacher cela à notre partenaire en ne lui révélant qu’une partie de notre monde intérieur. Nous avons peur qu’en découvrant ce que nous sommes vraiment, il (elle) ne nous aime plus.
Mais quand nous censurons nos pensées et nos sensations, nous ne pouvons être en connexion totale avec notre partenaire. Nous tenons en réserve une partie trop importante de nous-mêmes. Pour pouvoir vivre une sexualité passionnée, nous devons d’abord nous révéler entièrement à lui (elle), tels que nous sommes.
vendredi 27 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 107 partie
LA PEUR DE LA PASSION
Au cours de mes quinze années d’expérience en tant que sexologue et conseiller conjugal, j’ai rencontré très peu de couples, vivant ensemble depuis longtemps, ayant réussi à créer entre eux la formule magique : S2I Pourquoi tant de couples n’arrivent-ils pas au stade merveilleux de la passion? La réponse est celle-ci : quand il s’agit de s’aventurer dans les profondeurs de la passion et de l’intimité, nous sommes freinés par la peur. Les membres des couples maintiennent une certaine distance entre eux, un abîme de peur qui les empêche de s’atteindre et de construire le pont qui pourrait les relier. La peur de l’intimité ou la peur de la sexualité nous empêche de nous rejoindre.
Je sais que la plupart des gens n’envisagent pas de cette façon leurs difficultés sexuelles. Ils s’imaginent qu’ils pourraient avoir une vie sexuelle extraordinaire si….
« Si je n’étais pas aussi stressé par la vie courante. »
« Si nous avions plus de temps à consacrer au sexe. »
« Si mon partenaire se montrait plus amoureux. »
« Si ma partenaire était plus sexy. »
« Si je perdais dix kilos. »
« Si ma partenaire était plus séduisante. »
« Si mon partenaire était plus sensible. »
« Si mon partenaire savait exprimer ses émotions. »
« Si ma partenaire était plus romantique. »
Ils reprochent à leur partenaire, ou aux circonstances de la vie, le manque de passion qu’il y a dans leur couple. Ils n’ont pas conscience d’être simplement retenus par la peur.
En travaillant avec les couples, j’ai pu constater que ces peurs se cristallisaient sur de multiples choses. J’ai relevé ici les dix peurs qui reviennent le plus fréquemment. Ne les lisant, notez celles (s’il y en a) qui s’adressent à vous ou à votre partenaire.
1. La peur d’obtenir ce que vous attendez impatiemment :
Paradoxalement, une des raisons les plus courantes pour lesquelles les gens ont peur de la passion, c’est qu’ils la recherchent éperdument. S’il vous est arrivé d’avoir une jambe engourdie par une mauvaise circulation du sang due à une position trop prolongée, vous vous souvenez certainement de tous les picotements désagréables provoqués par le retour d’une circulation normale. Tant que la circulation était bloquée, vous ne ressentiez rien du tout. Mais quand elle s’est remise en marche, il vous a fallu subir un moment inconfortable jusqu’à ce que le sang ait retrouvé son flux normal.
Une réaction analogue se produit quand vous avez été privé(e) de passion sur une longue période. À mesure que le temps passe, vous faites de votre mieux pour engourdir vos sens et ainsi étouffer les souffrances émotionnelles. Votre psychisme ne peut tolérer qu’un certain taux d’inconfort au-delà duquel ce sont vos mécanismes de défense qui prennent le relais. Et quand finalement les circonstances de la vie vous offrent une relation aimante et intime avec quelqu’un, votre réaction est très forte et complexe. D’abord, vous ressentez de grosses bouffées de joie (peu d’expériences humaines sont aussi profondément gratifiantes que l’intimité passionnée), puis vous commencez à prendre douloureusement conscience de tout ce temps où vous ne vous êtes pas senti(e) aimé(e). Votre cœur se met à souffrir. C’est comme si la circulation dans votre cœur avait été interrompue et qu’elle était maintenant en train de se rétablir. Parallèlement à la joie d’obtenir ce que vous espériez si ardemment, vous ressentez la douleur que vous avez réprimée pendant si longtemps. C’est une des raisons pour lesquelles certaines personnes se mettent à sangloter après une expérience sexuelle particulièrement forte.
Cette réaction est encore plus prononcée chez les personnes ayant été privées d’amour une bonne partie de leur vie. Si vous ne vous êtes pas senti(e) aimé(e) et choyé(e) étant enfant, et si vous avez ensuite connu plusieurs relations amoureuses décevantes à l’âge adulte, il vous faudra affronter toutes ces années de privation quand enfin vous ferez l’expérience de la passion sexuelle. Il est donc compréhensible que tant de gens aient peur de faire face à cela. Ils s’approchent de la passion, mais au moment de franchir le pas, ils reculent et s’enferment dans leurs émotions pour se protéger. Ils préfèrent être retranchés dans leur cocon plutôt que de s’exposer aux émotions fortes du plaisir ou de la souffrance.
Au cours de mes quinze années d’expérience en tant que sexologue et conseiller conjugal, j’ai rencontré très peu de couples, vivant ensemble depuis longtemps, ayant réussi à créer entre eux la formule magique : S2I Pourquoi tant de couples n’arrivent-ils pas au stade merveilleux de la passion? La réponse est celle-ci : quand il s’agit de s’aventurer dans les profondeurs de la passion et de l’intimité, nous sommes freinés par la peur. Les membres des couples maintiennent une certaine distance entre eux, un abîme de peur qui les empêche de s’atteindre et de construire le pont qui pourrait les relier. La peur de l’intimité ou la peur de la sexualité nous empêche de nous rejoindre.
Je sais que la plupart des gens n’envisagent pas de cette façon leurs difficultés sexuelles. Ils s’imaginent qu’ils pourraient avoir une vie sexuelle extraordinaire si….
« Si je n’étais pas aussi stressé par la vie courante. »
« Si nous avions plus de temps à consacrer au sexe. »
« Si mon partenaire se montrait plus amoureux. »
« Si ma partenaire était plus sexy. »
« Si je perdais dix kilos. »
« Si ma partenaire était plus séduisante. »
« Si mon partenaire était plus sensible. »
« Si mon partenaire savait exprimer ses émotions. »
« Si ma partenaire était plus romantique. »
Ils reprochent à leur partenaire, ou aux circonstances de la vie, le manque de passion qu’il y a dans leur couple. Ils n’ont pas conscience d’être simplement retenus par la peur.
En travaillant avec les couples, j’ai pu constater que ces peurs se cristallisaient sur de multiples choses. J’ai relevé ici les dix peurs qui reviennent le plus fréquemment. Ne les lisant, notez celles (s’il y en a) qui s’adressent à vous ou à votre partenaire.
1. La peur d’obtenir ce que vous attendez impatiemment :
Paradoxalement, une des raisons les plus courantes pour lesquelles les gens ont peur de la passion, c’est qu’ils la recherchent éperdument. S’il vous est arrivé d’avoir une jambe engourdie par une mauvaise circulation du sang due à une position trop prolongée, vous vous souvenez certainement de tous les picotements désagréables provoqués par le retour d’une circulation normale. Tant que la circulation était bloquée, vous ne ressentiez rien du tout. Mais quand elle s’est remise en marche, il vous a fallu subir un moment inconfortable jusqu’à ce que le sang ait retrouvé son flux normal.
Une réaction analogue se produit quand vous avez été privé(e) de passion sur une longue période. À mesure que le temps passe, vous faites de votre mieux pour engourdir vos sens et ainsi étouffer les souffrances émotionnelles. Votre psychisme ne peut tolérer qu’un certain taux d’inconfort au-delà duquel ce sont vos mécanismes de défense qui prennent le relais. Et quand finalement les circonstances de la vie vous offrent une relation aimante et intime avec quelqu’un, votre réaction est très forte et complexe. D’abord, vous ressentez de grosses bouffées de joie (peu d’expériences humaines sont aussi profondément gratifiantes que l’intimité passionnée), puis vous commencez à prendre douloureusement conscience de tout ce temps où vous ne vous êtes pas senti(e) aimé(e). Votre cœur se met à souffrir. C’est comme si la circulation dans votre cœur avait été interrompue et qu’elle était maintenant en train de se rétablir. Parallèlement à la joie d’obtenir ce que vous espériez si ardemment, vous ressentez la douleur que vous avez réprimée pendant si longtemps. C’est une des raisons pour lesquelles certaines personnes se mettent à sangloter après une expérience sexuelle particulièrement forte.
Cette réaction est encore plus prononcée chez les personnes ayant été privées d’amour une bonne partie de leur vie. Si vous ne vous êtes pas senti(e) aimé(e) et choyé(e) étant enfant, et si vous avez ensuite connu plusieurs relations amoureuses décevantes à l’âge adulte, il vous faudra affronter toutes ces années de privation quand enfin vous ferez l’expérience de la passion sexuelle. Il est donc compréhensible que tant de gens aient peur de faire face à cela. Ils s’approchent de la passion, mais au moment de franchir le pas, ils reculent et s’enferment dans leurs émotions pour se protéger. Ils préfèrent être retranchés dans leur cocon plutôt que de s’exposer aux émotions fortes du plaisir ou de la souffrance.
jeudi 26 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 106 partie
EXPÉRIENCE SEXUELLE TORRIDE/EXPÉRIENCE SEXUELLE PASSIONNÉE
Certains couples ne sont dotés que d’une partie de la formule S2I. Dans cette variante, les deux membres du couple sont attirés essentiellement par le sexe mais n’ont pas vraiment d’intimité entre eux. Ils pratiquent le sexe torride mais non le sexe passionné. Il existe une profonde différence entre les deux. Si deux personnes sont très excitées, que ce soit grâce à la testostérone ou à la manipulation, leur relation sexuelle peut être très forte et même intense. Mais pour vraiment faire l’expérience de la passion, elles doivent aussi être très proches l’une de l’autre sur le plan des émotions.
Cela ne veut pas dire du tout que le sexe torride soit mauvais. Certains couples ont parfois des rapports sexuels torrides, totalement dépourvus d’intimité. Ces rencontres excitantes peuvent leur faire garder le sourire pendant quelque temps. Mais s’ils ne font l’expérience que du plaisir physique, il leur manque la connexion de l’âme. Je me souviens de la conversation que j’ai eu avec une femme venue assister à l’un de mes ateliers de réflexion à New York. « Je pensais que mon mariage était parfait », m’a-t-elle dit. « Mon mari et moi avions les relations sexuelles les plus géniales que vous puissiez imaginer. C’est toujours le cas aujourd’hui. Nous avons expérimenté toutes les formes connues d’activités érotiques. » Mais sans qu’elle en ait la moindre idée, son mari était très malheureux dans leur relation, jusqu’à ce qu’il l’emmène un soir dîner au restaurant et lui annonce : « Je veux divorcer. Je n’aime pas la façon dont tu vis ta vie. Nous n’avons aucun intérêt commun. Je ne sais jamais ce que tu penses ou ce que tu ressens. Je ne sais même pas qui tu es. » Il lui a fallu trois jours pour réaliser les propos de son mari. Leur relation sexuelle torride était satisfaisante pour elle, mais pas pour lui. Il avait besoin d’une connexion émotionnelle plus étroite.
Je connais une femme qui a eu une réaction similaire avec son partenaire très sexy mais aussi très distant sur le plan des émotions. Il était fier de l’amener quatre à cinq fois par nuit à l’orgasme, mais il ne lui avait jamais dit qu’il l’aimait, ni ne la regardait dans les yeux en faisant l’amour. Une nuit, après une bonne heure d’activité sexuelle intense, il lui a dit : « Alors, dis-moi, est-ce que ç’a jamais été aussi bien que cette fois-ci? » Elle n’a pas su que lui répondre. Plus tard, elle m’a dit : « Comment aurais-je pu lui dire que le sexe, sans intimité ou proximité comptait assez peu pour moi? »
Certains couples ne sont dotés que d’une partie de la formule S2I. Dans cette variante, les deux membres du couple sont attirés essentiellement par le sexe mais n’ont pas vraiment d’intimité entre eux. Ils pratiquent le sexe torride mais non le sexe passionné. Il existe une profonde différence entre les deux. Si deux personnes sont très excitées, que ce soit grâce à la testostérone ou à la manipulation, leur relation sexuelle peut être très forte et même intense. Mais pour vraiment faire l’expérience de la passion, elles doivent aussi être très proches l’une de l’autre sur le plan des émotions.
Cela ne veut pas dire du tout que le sexe torride soit mauvais. Certains couples ont parfois des rapports sexuels torrides, totalement dépourvus d’intimité. Ces rencontres excitantes peuvent leur faire garder le sourire pendant quelque temps. Mais s’ils ne font l’expérience que du plaisir physique, il leur manque la connexion de l’âme. Je me souviens de la conversation que j’ai eu avec une femme venue assister à l’un de mes ateliers de réflexion à New York. « Je pensais que mon mariage était parfait », m’a-t-elle dit. « Mon mari et moi avions les relations sexuelles les plus géniales que vous puissiez imaginer. C’est toujours le cas aujourd’hui. Nous avons expérimenté toutes les formes connues d’activités érotiques. » Mais sans qu’elle en ait la moindre idée, son mari était très malheureux dans leur relation, jusqu’à ce qu’il l’emmène un soir dîner au restaurant et lui annonce : « Je veux divorcer. Je n’aime pas la façon dont tu vis ta vie. Nous n’avons aucun intérêt commun. Je ne sais jamais ce que tu penses ou ce que tu ressens. Je ne sais même pas qui tu es. » Il lui a fallu trois jours pour réaliser les propos de son mari. Leur relation sexuelle torride était satisfaisante pour elle, mais pas pour lui. Il avait besoin d’une connexion émotionnelle plus étroite.
Je connais une femme qui a eu une réaction similaire avec son partenaire très sexy mais aussi très distant sur le plan des émotions. Il était fier de l’amener quatre à cinq fois par nuit à l’orgasme, mais il ne lui avait jamais dit qu’il l’aimait, ni ne la regardait dans les yeux en faisant l’amour. Une nuit, après une bonne heure d’activité sexuelle intense, il lui a dit : « Alors, dis-moi, est-ce que ç’a jamais été aussi bien que cette fois-ci? » Elle n’a pas su que lui répondre. Plus tard, elle m’a dit : « Comment aurais-je pu lui dire que le sexe, sans intimité ou proximité comptait assez peu pour moi? »
mercredi 25 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 105 partie
J’ai eu l’audace d’inventer une formule-clé pour décrire cette communion physique et spirituelle : S2I, ou deux Sexes unis par l’Intimité. Pour former cette molécule interpersonnelle, les deux partenaires doivent être tous deux dans un état d’excitation intense. Soit qu’ils aient naturellement la chance d’éprouver un désir physique très prononcé, soit qu’ils aient à se mettre dans un fort état d’excitation. Ce qui les unit l’un à l’autre est l’intimité. Ils ne veulent pas se contenter de simple plaisir sexuel. Ils veulent se donner mutuellement le maximum de plaisir. Ils ne veulent pas seulement avoir une relation sexuelle, ils veulent faire l’amour. Il manque à la plupart des couples que je rencontre au moins un des éléments de cette formule. Dans une relation amoureuse, il est très courant qu’un des deux membres du couple soit davantage concentré sur le sexe, et l’autre sur l’intimité. Trop souvent, hélas, celui des deux qui s’intéresse particulièrement au sexe résiste au besoin d’intimité de son partenaire, et inversement. Il est clair que ce type de relations ne peut durer bien longtemps. Pour faire l’expérience de la passion, les deux partenaires doivent transcender leurs limites. La personne dotée d’un fort tempérament sexuel doit apprendre à se montrer plus disponible sur le plan des émotions, et celle capable d’une profonde intimité doit s’impliquer davantage sexuellement.
Quand les deux membres d’un couple ne veulent pas faire l’effort de dépasser leurs limites, leur relation se trouve dans une impasse. Un homme m’a dit à quel point il était frustrant d’avoir une femme ne faisant aucun effort pour compenser son faible taux de désir sexuel : « Le sexe est pour moi une expérience proche du divin. Je ne parle pas de religion mais d’un état supérieur. C’est une excitation extraordinaire et une libération dont je ne peux me passer. C’est pour moi une façon de sortir de moi-même, une façon de me connecter au monde. Mais en ce moment, je n’ai pas cette satisfaction. Ma femme n’est pas attirée par le sexe. Elle reste inerte et ne produit aucun son. Peut-être atteint-elle l’orgasme, mais je n’en sais jamais rien. Je l’aime. Notre relation est douce et tendre. Mais je n’ai pas réussi à atteindre avec elle les moments de passion que j’adore car j’ai besoin de quelqu’un qui bouge avec moi, travaille avec moi, vibre avec moi, grimpe l’échelle avec moi. » Pour qu’il y ait passion, les deux personnes doivent sentir ensemble un crescendo. Pour que votre relation amoureuse soit en connexion avec l’univers et le divin, il vous faut un(e) partenaire expressif(ve) sexuellement.
Vivre avec quelqu’un de bloqué sur le plan des émotions peut être tout aussi frustrant. Je connais une femme, mariée depuis vingt et un ans, dont le mari était incapable de partager avec elle ses émotions quand ils faisaient l’amour. Elle m’a dit : « Mon mari est très attiré par le sexe mais il manque de passion et de communion de l’esprit, ce qui rend nos rapports mécaniques. Au début de notre mariage, il m’a dit un jour que le sexe était le sexe, que l’amour était l’amour, et que c’était deux choses distinctes. Pendant très longtemps, j’ai cru qu’il avait raison. Nos relations sexuelles étaient rarement spontanées, il n’y avait pas d’âme. Et puis, j’ai eu une aventure avec un homme qui était à la fois sexuel et intime. C’était incroyable. C’était…spirituel. »
Quand les deux membres d’un couple ne veulent pas faire l’effort de dépasser leurs limites, leur relation se trouve dans une impasse. Un homme m’a dit à quel point il était frustrant d’avoir une femme ne faisant aucun effort pour compenser son faible taux de désir sexuel : « Le sexe est pour moi une expérience proche du divin. Je ne parle pas de religion mais d’un état supérieur. C’est une excitation extraordinaire et une libération dont je ne peux me passer. C’est pour moi une façon de sortir de moi-même, une façon de me connecter au monde. Mais en ce moment, je n’ai pas cette satisfaction. Ma femme n’est pas attirée par le sexe. Elle reste inerte et ne produit aucun son. Peut-être atteint-elle l’orgasme, mais je n’en sais jamais rien. Je l’aime. Notre relation est douce et tendre. Mais je n’ai pas réussi à atteindre avec elle les moments de passion que j’adore car j’ai besoin de quelqu’un qui bouge avec moi, travaille avec moi, vibre avec moi, grimpe l’échelle avec moi. » Pour qu’il y ait passion, les deux personnes doivent sentir ensemble un crescendo. Pour que votre relation amoureuse soit en connexion avec l’univers et le divin, il vous faut un(e) partenaire expressif(ve) sexuellement.
Vivre avec quelqu’un de bloqué sur le plan des émotions peut être tout aussi frustrant. Je connais une femme, mariée depuis vingt et un ans, dont le mari était incapable de partager avec elle ses émotions quand ils faisaient l’amour. Elle m’a dit : « Mon mari est très attiré par le sexe mais il manque de passion et de communion de l’esprit, ce qui rend nos rapports mécaniques. Au début de notre mariage, il m’a dit un jour que le sexe était le sexe, que l’amour était l’amour, et que c’était deux choses distinctes. Pendant très longtemps, j’ai cru qu’il avait raison. Nos relations sexuelles étaient rarement spontanées, il n’y avait pas d’âme. Et puis, j’ai eu une aventure avec un homme qui était à la fois sexuel et intime. C’était incroyable. C’était…spirituel. »
mardi 24 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 104 partie
J’ai demandé à de nombreuses personnes de me décrire ce que représentaient pour elles ces moments de passion très forts. Tout le monde m’a répondu que la passion transcendait les mots, mais quelques-unes ont quand même courageusement essayé de donner une définition de ces moments exceptionnels.
« En ce qui me concerne, c’est quand j’arrive à m’ouvrir complètement à mon partenaire que j’obtiens la satisfaction sexuelle la plus forte. Même s’il m’arrive de pleurer et de rire en même temps, cela n’a rien à voir avec de la tristesse ou des privations. Il s’agit en fait de la découverte d’un nouveau royaume. C’est comme si je découvrais, sans l’avoir remarqué jusqu’à présent, que la maison avait un second étage. »
« Un rapport sexuel peut être la plus douce et la plus exquise des expériences. Je commence à me remuer sans pouvoir me contrôler. Je suis dans un état second. Mon partenaire et moi sommes conduits ensemble par une force extérieure à nous. Nous sommes tous deux unis pour un voyage à deux. Et c’est la chose la plus incroyable du monde! Tout est instinctif. Vous comprenez? »
« Pour moi, le sexe est une ouverture. Ma femme s’ouvre à moi. Je vais à l’intérieur d’elle. Je deviens un tout phallique. Je le sens dans mon corps tout entier. Tout mon corps devient raide et rigide, je suis un phallus, et mon aimée est une fleur qui s’ouvre pour me recevoir et m’accueillir dans son calice. Je me sens puissant. Je me sens fort. Et en même temps, je me sens vulnérable d’être si proche d’elle à cet instant. »
« Le sexe, pour une femme, ressemble à une intrusion. Je ne dis pas cela dans le mauvais sens du terme. Mais c’est quelque chose qui entre en vous. Vous devez vous ouvrir à votre partenaire. Vous devez le recevoir physiquement. L’inviter à entrer en vous. De son côté, il doit vous laisser entrer au cœur de ses émotions. La plupart des hommes savent tellement bien se protéger! Mon mari est extraordinairement fort, mais il a pourtant la capacité d’être aussi extraordinairement vulnérable. Nous nous enveloppons mutuellement. »
« Je ne peux décrire ce qu’est la passion. J’ai déjà senti à certains moments, que ma partenaire et moi planions dans une sorte d’extase. Avoir un sentiment d’extase et constater à un moment précis, par un échange de regards, que son partenaire se trouve dans les mêmes sphères, est une expérience indescriptible. À ce moment, qui n’est pas forcément celui de l’orgasme, nous sommes tous les deux bien présents ensemble, et ne faisons qu’un avec l’univers. »
« En ce qui me concerne, c’est quand j’arrive à m’ouvrir complètement à mon partenaire que j’obtiens la satisfaction sexuelle la plus forte. Même s’il m’arrive de pleurer et de rire en même temps, cela n’a rien à voir avec de la tristesse ou des privations. Il s’agit en fait de la découverte d’un nouveau royaume. C’est comme si je découvrais, sans l’avoir remarqué jusqu’à présent, que la maison avait un second étage. »
« Un rapport sexuel peut être la plus douce et la plus exquise des expériences. Je commence à me remuer sans pouvoir me contrôler. Je suis dans un état second. Mon partenaire et moi sommes conduits ensemble par une force extérieure à nous. Nous sommes tous deux unis pour un voyage à deux. Et c’est la chose la plus incroyable du monde! Tout est instinctif. Vous comprenez? »
« Pour moi, le sexe est une ouverture. Ma femme s’ouvre à moi. Je vais à l’intérieur d’elle. Je deviens un tout phallique. Je le sens dans mon corps tout entier. Tout mon corps devient raide et rigide, je suis un phallus, et mon aimée est une fleur qui s’ouvre pour me recevoir et m’accueillir dans son calice. Je me sens puissant. Je me sens fort. Et en même temps, je me sens vulnérable d’être si proche d’elle à cet instant. »
« Le sexe, pour une femme, ressemble à une intrusion. Je ne dis pas cela dans le mauvais sens du terme. Mais c’est quelque chose qui entre en vous. Vous devez vous ouvrir à votre partenaire. Vous devez le recevoir physiquement. L’inviter à entrer en vous. De son côté, il doit vous laisser entrer au cœur de ses émotions. La plupart des hommes savent tellement bien se protéger! Mon mari est extraordinairement fort, mais il a pourtant la capacité d’être aussi extraordinairement vulnérable. Nous nous enveloppons mutuellement. »
« Je ne peux décrire ce qu’est la passion. J’ai déjà senti à certains moments, que ma partenaire et moi planions dans une sorte d’extase. Avoir un sentiment d’extase et constater à un moment précis, par un échange de regards, que son partenaire se trouve dans les mêmes sphères, est une expérience indescriptible. À ce moment, qui n’est pas forcément celui de l’orgasme, nous sommes tous les deux bien présents ensemble, et ne faisons qu’un avec l’univers. »
lundi 23 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 103 partie
LA FORMULE-CLÉ DES PASSIONS QUI DURENT
Dans les chapitres précédents, nous avons exploré ensemble huit des neufs facettes de la sexualité. Comme vous l’avez constaté, chacun de ces différents éléments joue un rôle important dans la création d’une relation satisfaisante, aimante et durable. Parler librement de sexe vous aide à communiquer vos besoins et désirs sexuels. Le désir sexuel vous motive à être sensuel(le) et intensifie vos expériences sexuelles. L’intimité verbale et émotionnelle vous permet de partager avec votre partenaire votre réalité intérieure. La technique sexuelle vous met tous les deux dans un état très fort d’excitation. La diversité maintient la fraîcheur et l’excitation. La diversité maintient la fraîcheur et l’excitation dans vos rapports sexuels. Le romanesque entretient entre vous un sentiment d’amour et de connexion. Une image positive de votre corps et de celui de votre partenaire vous aide à être plus détendu(e) et à mieux vous concentrer sur votre plaisir physique. La sensualité transforme chacun de vos rapports amoureux en une expérience pleine et exaltante…
Dans ce dernier chapitre, je vais vous amener à prendre un peu de recul et à ne plus considérer partiellement votre relation, mais selon une vue d’ensemble. Si tous deux fonctionnez bien dans ces huit domaines, qu’arrive-t-il en général? Qu’allez-vous obtenir en retour de vos efforts pour créer entre vous une bonne communication, une bonne image du corps, des techniques amoureuses en constante évolution, pour alimenter régulièrement la fibre romanesque dans votre couple et cultiver la sensualité et l’érotisme dans vos ébats amoureux?
La réponse est la passion, que je définis comme un mélange d’excitation sexuelle et d’intimité émotionnelle. Reprenez les résultats que vous avez obtenus au questionnaire sur votre Style sexuel, pages 33 et 42. À présent, relisez les passages concernant la passion :
7.Je fais l’effort de me sentir proche de mon (ma) partenaire pendant l’acte sexuel, d’un point de vue émotionnel.
13.Pendant que nous faisons l’amour, je dis des mots tendres à mon (ma) partenaire.
27.Un de mes buts est de me sentir uni(e) à mon (ma) partenaire quand nous faisons l’amour.
37.J’ai un tempérament passionné en faisant l’amour.
43.Je me sens en communion spirituelle avec mon (ma) partenaire pendant que nous faisons l’amour.
47.Pendant l’amour, je me laisse facilement prendre par la passion sexuelle.
58.Je regarde mon (ma) partenaire dans les yeux pendant que nous faisons l’amour.
Comme vous pouvez le voir, le dénominateur commun de toutes ces affirmations est un mélange d’excitation sexuelle et d’amour envers votre partenaire. Quand vous vous sentez en étroite connexion émotionnelle avec lui (elle) pendant que vous faites l’amour, vous n’êtes plus deux individus suivant chacun son chemin pour atteindre l’orgasme, mais deux équipiers unis pour faire ensemble un voyage fantastique. L’excitation de votre partenaire aiguillonne votre propre excitation pendant que, chacun à votre tour, vous faites en sorte de vous donner mutuellement le plaisir le plus intense possible, jusqu’à l’extase. Vos rapports amoureux sont pleins de fraîcheur, ils savent faire abstraction du temps et vous absorber totalement dans l’instant présent. Aux moments les plus forts, vous sentez ne faire qu’un avec votre partenaire, et les mots « Je t’aime » peuvent vous venir spontanément aux lèvres.
Dans les chapitres précédents, nous avons exploré ensemble huit des neufs facettes de la sexualité. Comme vous l’avez constaté, chacun de ces différents éléments joue un rôle important dans la création d’une relation satisfaisante, aimante et durable. Parler librement de sexe vous aide à communiquer vos besoins et désirs sexuels. Le désir sexuel vous motive à être sensuel(le) et intensifie vos expériences sexuelles. L’intimité verbale et émotionnelle vous permet de partager avec votre partenaire votre réalité intérieure. La technique sexuelle vous met tous les deux dans un état très fort d’excitation. La diversité maintient la fraîcheur et l’excitation. La diversité maintient la fraîcheur et l’excitation dans vos rapports sexuels. Le romanesque entretient entre vous un sentiment d’amour et de connexion. Une image positive de votre corps et de celui de votre partenaire vous aide à être plus détendu(e) et à mieux vous concentrer sur votre plaisir physique. La sensualité transforme chacun de vos rapports amoureux en une expérience pleine et exaltante…
Dans ce dernier chapitre, je vais vous amener à prendre un peu de recul et à ne plus considérer partiellement votre relation, mais selon une vue d’ensemble. Si tous deux fonctionnez bien dans ces huit domaines, qu’arrive-t-il en général? Qu’allez-vous obtenir en retour de vos efforts pour créer entre vous une bonne communication, une bonne image du corps, des techniques amoureuses en constante évolution, pour alimenter régulièrement la fibre romanesque dans votre couple et cultiver la sensualité et l’érotisme dans vos ébats amoureux?
La réponse est la passion, que je définis comme un mélange d’excitation sexuelle et d’intimité émotionnelle. Reprenez les résultats que vous avez obtenus au questionnaire sur votre Style sexuel, pages 33 et 42. À présent, relisez les passages concernant la passion :
7.Je fais l’effort de me sentir proche de mon (ma) partenaire pendant l’acte sexuel, d’un point de vue émotionnel.
13.Pendant que nous faisons l’amour, je dis des mots tendres à mon (ma) partenaire.
27.Un de mes buts est de me sentir uni(e) à mon (ma) partenaire quand nous faisons l’amour.
37.J’ai un tempérament passionné en faisant l’amour.
43.Je me sens en communion spirituelle avec mon (ma) partenaire pendant que nous faisons l’amour.
47.Pendant l’amour, je me laisse facilement prendre par la passion sexuelle.
58.Je regarde mon (ma) partenaire dans les yeux pendant que nous faisons l’amour.
Comme vous pouvez le voir, le dénominateur commun de toutes ces affirmations est un mélange d’excitation sexuelle et d’amour envers votre partenaire. Quand vous vous sentez en étroite connexion émotionnelle avec lui (elle) pendant que vous faites l’amour, vous n’êtes plus deux individus suivant chacun son chemin pour atteindre l’orgasme, mais deux équipiers unis pour faire ensemble un voyage fantastique. L’excitation de votre partenaire aiguillonne votre propre excitation pendant que, chacun à votre tour, vous faites en sorte de vous donner mutuellement le plaisir le plus intense possible, jusqu’à l’extase. Vos rapports amoureux sont pleins de fraîcheur, ils savent faire abstraction du temps et vous absorber totalement dans l’instant présent. Aux moments les plus forts, vous sentez ne faire qu’un avec votre partenaire, et les mots « Je t’aime » peuvent vous venir spontanément aux lèvres.
vendredi 20 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 102 partie
Exercice 10 : « Tom Jones : revisité
COMMENTAIRES :
C’est un exercice amusant que vous pouvez pratiquer à la maison ou en public, sauf si votre pudeur est trop grande. Vous allez utiliser de la nourriture pour envoyer un message érotique à votre partenaire. Le message se décompose en trois parties : (1) Voici ce que je veux te faire; (2) voici ce que je voudrais que tu me fasses; (3) et voici ce que nous pouvons faire ensemble.
Vous allez transmettre ces messages, un à la fois, en vous servant de l’aliment pour mimer ce que vous voulez dire.
INDICATIONS :
1. Chacun votre tour, transmettez-vous le premier message : « Voici ce que je veux te faire ». Utilisez pour cela un aliment, vos doigts, un ustensile et certains bruits de bouche, et tentez de mimer vos préférences. Aucun mot n’est permis.
2. Faites de même avec le deuxième message.
3. Puis le troisième.
4. N’oubliez pas de mâcher et d’avaler vos aliments!
COMMENTAIRES :
C’est un exercice amusant que vous pouvez pratiquer à la maison ou en public, sauf si votre pudeur est trop grande. Vous allez utiliser de la nourriture pour envoyer un message érotique à votre partenaire. Le message se décompose en trois parties : (1) Voici ce que je veux te faire; (2) voici ce que je voudrais que tu me fasses; (3) et voici ce que nous pouvons faire ensemble.
Vous allez transmettre ces messages, un à la fois, en vous servant de l’aliment pour mimer ce que vous voulez dire.
INDICATIONS :
1. Chacun votre tour, transmettez-vous le premier message : « Voici ce que je veux te faire ». Utilisez pour cela un aliment, vos doigts, un ustensile et certains bruits de bouche, et tentez de mimer vos préférences. Aucun mot n’est permis.
2. Faites de même avec le deuxième message.
3. Puis le troisième.
4. N’oubliez pas de mâcher et d’avaler vos aliments!
jeudi 19 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 101 partie
Exercice 9 : L’effleurement paradisiaque
COMMENTAIRES :
L’effleurement qui est le plus léger des attouchements consiste à promener la main le plus près possible du corps de votre partenaire, à fleur de peau. Beaucoup considèrent cette pratique comme le supplice de Tantale. Cela vous met des frissons partout et vous électrise la colonne vertébrale. Quant à celui des deux qui pratique l’effleurement, c’est une occasion exceptionnelle, pour lui, de se concentrer complètement sur son partenaire. Ce peut être une expérience très aimante et sensuelle.
INDICATIONS :
1. Décidez celui de vous deux qui va recevoir l’effleurement en premier.
2. Celui qui reçoit peut circonscrire comme il le désire la zone d’effleurement.
3. Il s’allonge sur une surface confortable et ferme les yeux.
4. Le partenaire actif s’installe lui aussi confortablement de façon à pouvoir atteindre le maximum du corps de l’autre (sauf si la zone d’effleurement est limitée). Il peut changer de position en cours de route pour être toujours installé le plus confortablement possible.
5. L’effleurement est un mouvement extrêmement lent et délicat. Imaginez que par vos mains, vous transmettez à votre partenaire des ondes d’énergie et de chaleur.
COMMENTAIRES :
L’effleurement qui est le plus léger des attouchements consiste à promener la main le plus près possible du corps de votre partenaire, à fleur de peau. Beaucoup considèrent cette pratique comme le supplice de Tantale. Cela vous met des frissons partout et vous électrise la colonne vertébrale. Quant à celui des deux qui pratique l’effleurement, c’est une occasion exceptionnelle, pour lui, de se concentrer complètement sur son partenaire. Ce peut être une expérience très aimante et sensuelle.
INDICATIONS :
1. Décidez celui de vous deux qui va recevoir l’effleurement en premier.
2. Celui qui reçoit peut circonscrire comme il le désire la zone d’effleurement.
3. Il s’allonge sur une surface confortable et ferme les yeux.
4. Le partenaire actif s’installe lui aussi confortablement de façon à pouvoir atteindre le maximum du corps de l’autre (sauf si la zone d’effleurement est limitée). Il peut changer de position en cours de route pour être toujours installé le plus confortablement possible.
5. L’effleurement est un mouvement extrêmement lent et délicat. Imaginez que par vos mains, vous transmettez à votre partenaire des ondes d’énergie et de chaleur.
mardi 17 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 100 partie
Exercice 8 : Un massage érotique
COMMENTAIRES :
Ce chapitre ne serait pas complet sans un exercice proposant un massage. Le contact physique est tellement essentiel au sentiment de sécurité, de confiance et de proximité entre deux personnes qu’on ne peut que vanter son pouvoir. Le massage est l’une des formes d’attouchements les plus intimes, les plus aimants et potentiellement les plus érotiques qui soient.
Je ne recommande pas la réciprocité immédiate, autrement dit, passer immédiatement de l’état de donneur de massage à celui de receveur. Mieux vaut vous concentrer totalement sur le plaisir de donner et attendre la prochaine occasion pour jouir du plaisir de recevoir.
La plupart des gens préfèrent être massés avec une huile ou une lotion. Vous pouvez utiliser de l’huile d’amande douce, de l’huile pour bébé ou de l’huile végétale. Les locations hydratantes et les lotions pour les mains fonctionnent également très bien.
Le massage proposé maintenant est tiré du merveilleux livre d’Anne Kent Rush, Le Massage Romantique. Elle l’appelle « le massage de connexion » car il vous apprend « à rouvrir la porte à vos sensations érotiques sur l’ensemble de votre corps. » L’exercice consiste à toucher une zone érogène d’une main, et de l’autre, à masser doucement une zone qui n’est pas sensible sexuellement. Vous massez ces deux zones simultanément jusqu’à ce que votre partenaire soit terriblement excité(e). Puis retirez votre main de la zone érogène et continuez le massage de l’autre main. Anne Kent Rush affirme que si vous pratiquez régulièrement cet exercice, la nouvelle zone sensibilisée va devenir aussi érogène que les zones génitales ou autres zones typiquement érogènes. Voici les indications qu’elle donne :
« Votre partenaire est étendu sur le dos, sur un lit, une table de massage ou sur la moquette, si la pièce est bien chauffée. Enduisez tout le corps de votre partenaire d’une fine couche d’huile de massage. L’effet exquis de vos caresses dépend d’abord de la légèreté de vos gestes. Leur rapidité idéale dépend de chaque individu, mais le plus souvent, les gestes lents sont les plus appréciés. »
Asseyez-vous du côté droit de votre partenaire (c’est-à-dire à sa gauche), face à son abdomen. Posez les deux mains à plat sur l’abdomen et commencez très légèrement et très lentement à faire de larges mouvements circulaires sur cette zone, avec les deux mains. Continuez pendant un moment de cette façon.
À présent, dissociez lentement vos deux mains. Laissez glisser votre main gauche entre les cuisses de votre partenaire, et montez l’autre au niveau de sa poitrine. Votre main droite suit une ligne qui va de l’abdomen à la poitrine en passant par les côtes, longe la partie externe du sein (son sein gauche), suit la courbe des pectoraux et se retrouve sous l’aisselle. Pendant ce temps-là, votre main gauche descend le long de l’abdomen, suit la courbe de la hanche, glisse à l’intérieur de la cuisse, du genou, du mollet, de la cheville, et finit son parcours sous la voûte du pied gauche de votre partenaire.
Une grande part du succès de ces caresses dépend de la synchronisation de vos mains. Elles doivent chacune suivre leur parcours à la même vitesse afin de se retrouver en même temps, la gauche sous sa voûte plantaire et la droite sous son aisselle. À ce stade du massage, faites de légers mouvements circulaires, avec vos deux mains, dans ces deux « creux ». Continuez le même mouvement pendant un moment.
À présent, faites le même trajet dans le sens inverse. Reprenez le même chemin pour rejoindre l’abdomen, avec des gestes encore plus doux et lents. Terminez par quelques mouvements circulaires sur l’abdomen. Puis changez de côté et opérez de même sur la partie droite de votre partenaire.
Au cours de ce massage, Anne Kent Rush suggère à ses lecteurs de mettre en connexion différents points sensibles de leur corps : « la bouche et les bouts de seins, le bas du ventre et le cou, la bouche et le sexe, la paume de la main et la voûte plantaire, le bout du nez et les bouts de seins ».
COMMENTAIRES :
Ce chapitre ne serait pas complet sans un exercice proposant un massage. Le contact physique est tellement essentiel au sentiment de sécurité, de confiance et de proximité entre deux personnes qu’on ne peut que vanter son pouvoir. Le massage est l’une des formes d’attouchements les plus intimes, les plus aimants et potentiellement les plus érotiques qui soient.
Je ne recommande pas la réciprocité immédiate, autrement dit, passer immédiatement de l’état de donneur de massage à celui de receveur. Mieux vaut vous concentrer totalement sur le plaisir de donner et attendre la prochaine occasion pour jouir du plaisir de recevoir.
La plupart des gens préfèrent être massés avec une huile ou une lotion. Vous pouvez utiliser de l’huile d’amande douce, de l’huile pour bébé ou de l’huile végétale. Les locations hydratantes et les lotions pour les mains fonctionnent également très bien.
Le massage proposé maintenant est tiré du merveilleux livre d’Anne Kent Rush, Le Massage Romantique. Elle l’appelle « le massage de connexion » car il vous apprend « à rouvrir la porte à vos sensations érotiques sur l’ensemble de votre corps. » L’exercice consiste à toucher une zone érogène d’une main, et de l’autre, à masser doucement une zone qui n’est pas sensible sexuellement. Vous massez ces deux zones simultanément jusqu’à ce que votre partenaire soit terriblement excité(e). Puis retirez votre main de la zone érogène et continuez le massage de l’autre main. Anne Kent Rush affirme que si vous pratiquez régulièrement cet exercice, la nouvelle zone sensibilisée va devenir aussi érogène que les zones génitales ou autres zones typiquement érogènes. Voici les indications qu’elle donne :
« Votre partenaire est étendu sur le dos, sur un lit, une table de massage ou sur la moquette, si la pièce est bien chauffée. Enduisez tout le corps de votre partenaire d’une fine couche d’huile de massage. L’effet exquis de vos caresses dépend d’abord de la légèreté de vos gestes. Leur rapidité idéale dépend de chaque individu, mais le plus souvent, les gestes lents sont les plus appréciés. »
Asseyez-vous du côté droit de votre partenaire (c’est-à-dire à sa gauche), face à son abdomen. Posez les deux mains à plat sur l’abdomen et commencez très légèrement et très lentement à faire de larges mouvements circulaires sur cette zone, avec les deux mains. Continuez pendant un moment de cette façon.
À présent, dissociez lentement vos deux mains. Laissez glisser votre main gauche entre les cuisses de votre partenaire, et montez l’autre au niveau de sa poitrine. Votre main droite suit une ligne qui va de l’abdomen à la poitrine en passant par les côtes, longe la partie externe du sein (son sein gauche), suit la courbe des pectoraux et se retrouve sous l’aisselle. Pendant ce temps-là, votre main gauche descend le long de l’abdomen, suit la courbe de la hanche, glisse à l’intérieur de la cuisse, du genou, du mollet, de la cheville, et finit son parcours sous la voûte du pied gauche de votre partenaire.
Une grande part du succès de ces caresses dépend de la synchronisation de vos mains. Elles doivent chacune suivre leur parcours à la même vitesse afin de se retrouver en même temps, la gauche sous sa voûte plantaire et la droite sous son aisselle. À ce stade du massage, faites de légers mouvements circulaires, avec vos deux mains, dans ces deux « creux ». Continuez le même mouvement pendant un moment.
À présent, faites le même trajet dans le sens inverse. Reprenez le même chemin pour rejoindre l’abdomen, avec des gestes encore plus doux et lents. Terminez par quelques mouvements circulaires sur l’abdomen. Puis changez de côté et opérez de même sur la partie droite de votre partenaire.
Au cours de ce massage, Anne Kent Rush suggère à ses lecteurs de mettre en connexion différents points sensibles de leur corps : « la bouche et les bouts de seins, le bas du ventre et le cou, la bouche et le sexe, la paume de la main et la voûte plantaire, le bout du nez et les bouts de seins ».
lundi 16 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 99 partie
Exercice 6 : Sélectionnez vos senteurs préférées
COMMENTAIRES :
Le but de cet exercice est de vous aider tous deux à déterminer les senteurs artificielles (s’il y en a) que vous aimez et voulez utiliser pour parfumer la maison ou pendant vos rapports amoureux.
INDICATIONS :
1. Rassemblez tous les produits parfumés que vous avez chez vous d’habitude. Prenez des savons, des lotions, des déodorants, des shampooings, une bombe de laque, des mousses, des crèmes astringentes, des eaux de Cologne, des parfums, des lotions après-rasage. Et prenez aussi des bougies parfumées, différents parfums d’encens, des pots-pourris, des sachets parfumés, des parfums d’ambiance ou des assainisseurs d’air en spray.
2. Sentez individuellement chacune de ces senteurs et attribuez-leur, chacun de votre côté, une note de 1 à 10. Le « 1 » signifie que vous détestez cette odeur, et le « 10 » que vous l’adorez ou qu’elle vous excite au plus haut point. Ensuite, comparez vos listes et débarrassez-vous de toutes les odeurs qui n’ont pas obtenu plus de « 5 » ni d’un côté ni de l’autre.
3. Allez ensemble dans des magasins spécialisés, aussi bien dans le domaine de la maison que des produits corporels. Respirez le parfum d’huiles de massage, d’huiles essentielles et de lotions parfumées, et notez-les de 1 à 10. Faites une sélection des odeurs qui vous plaisent le plus à tous deux et offrez-vous quelques-uns de ces produits parfumés.
Exercice 7 : Composez vous-même votre huile de massage
COMMENTAIRES :
Cet exercice est une extension de l’exercice précédent. Il va vous permettre l’élaborer votre propre huile de massage, parfumée selon vos goûts à tous deux.
INDICATIONS :
1. Allez ensemble dans une boutique où l’on vend des huiles essentielles.
2. Achetez un flacon d’huile d’amande douce non parfumée (l’huile de massage préférée de nombreuses masseuses professionnelles) ou toute autre huile non parfumée de votre choix.
3. Respirez le parfum de toutes les huiles essentielles proposées dans cette boutique et trouvez celui qui vous plaît le plus à tous deux. Achetez-en plusieurs si vous hésitez trop.
4. De retour chez vous, mélangez goutte à goutte l’huile essentielle à votre huile de massage, jusqu’à ce que vous obteniez la concentration qui vous convient parfaitement à tous deux. (Au bout de quelques minutes, vous serez tellement imprégné de ce parfum que vous ne serez plus aussi bon juge de la concentration idéale. Sortez alors quelques instants de la pièce, respirez le grand air plusieurs fois, et retournez à votre mélange).
NOTE :
L’exercice suivant va vous fournir l’occasion de tester votre nouvelle huile de massage parfumée.
COMMENTAIRES :
Le but de cet exercice est de vous aider tous deux à déterminer les senteurs artificielles (s’il y en a) que vous aimez et voulez utiliser pour parfumer la maison ou pendant vos rapports amoureux.
INDICATIONS :
1. Rassemblez tous les produits parfumés que vous avez chez vous d’habitude. Prenez des savons, des lotions, des déodorants, des shampooings, une bombe de laque, des mousses, des crèmes astringentes, des eaux de Cologne, des parfums, des lotions après-rasage. Et prenez aussi des bougies parfumées, différents parfums d’encens, des pots-pourris, des sachets parfumés, des parfums d’ambiance ou des assainisseurs d’air en spray.
2. Sentez individuellement chacune de ces senteurs et attribuez-leur, chacun de votre côté, une note de 1 à 10. Le « 1 » signifie que vous détestez cette odeur, et le « 10 » que vous l’adorez ou qu’elle vous excite au plus haut point. Ensuite, comparez vos listes et débarrassez-vous de toutes les odeurs qui n’ont pas obtenu plus de « 5 » ni d’un côté ni de l’autre.
3. Allez ensemble dans des magasins spécialisés, aussi bien dans le domaine de la maison que des produits corporels. Respirez le parfum d’huiles de massage, d’huiles essentielles et de lotions parfumées, et notez-les de 1 à 10. Faites une sélection des odeurs qui vous plaisent le plus à tous deux et offrez-vous quelques-uns de ces produits parfumés.
Exercice 7 : Composez vous-même votre huile de massage
COMMENTAIRES :
Cet exercice est une extension de l’exercice précédent. Il va vous permettre l’élaborer votre propre huile de massage, parfumée selon vos goûts à tous deux.
INDICATIONS :
1. Allez ensemble dans une boutique où l’on vend des huiles essentielles.
2. Achetez un flacon d’huile d’amande douce non parfumée (l’huile de massage préférée de nombreuses masseuses professionnelles) ou toute autre huile non parfumée de votre choix.
3. Respirez le parfum de toutes les huiles essentielles proposées dans cette boutique et trouvez celui qui vous plaît le plus à tous deux. Achetez-en plusieurs si vous hésitez trop.
4. De retour chez vous, mélangez goutte à goutte l’huile essentielle à votre huile de massage, jusqu’à ce que vous obteniez la concentration qui vous convient parfaitement à tous deux. (Au bout de quelques minutes, vous serez tellement imprégné de ce parfum que vous ne serez plus aussi bon juge de la concentration idéale. Sortez alors quelques instants de la pièce, respirez le grand air plusieurs fois, et retournez à votre mélange).
NOTE :
L’exercice suivant va vous fournir l’occasion de tester votre nouvelle huile de massage parfumée.
vendredi 13 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 98 partie
Exercice 4 : Regardez-vous dans les yeux
COMMENTAIRES :
Cet exercice va intensifier votre degré d’intimité en vous aidant à vous sentir plus à l’aise en vous regardant mutuellement au fond des yeux.
INDICATIONS :
1. Commencez par vous regarder dans les yeux pendant quelques secondes, un peu plus longtemps que vous avez l’habitude de le faire.
2. Dans les jours à venir, augmentez progressivement la durée de ce regard échangé à dix secondes. (Cela va peut-être vous sembler interminable au début).
3. Dès que vous vous sentirez à l’aise dans cet échange prolongé de regard, regardez-vous dans les yeux au moment de l’orgasme. Aucun mot n’est assez fort pour décrire cette expérience.
Exercice 5 : Passez en revue sa garde-robe
COMMENTAIRES :
Beaucoup de gens ont de nettes préférences quant à la façon de s’habiller de leur partenaire. Le but de cet exercice est de donner à votre partenaire des informations sur celles de ses tenues qui vous plaisent le plus.
DIRECTIONS :
1. Choisissez un moment qui vous convient à tous deux et allez ensemble faire l’inspection de son armoire. Montrez-lui du doigt chacun des vêtements et des accessoires qui vous plaisent le plus.
2. Montrez-lui la tenue que vous trouvez le plus sexy.
3. Montrez-lui la tenue que vous trouvez la plus romantique.
4. Montrez-lui la tenue que vous aimez le moins.
COMMENTAIRES :
Cet exercice va intensifier votre degré d’intimité en vous aidant à vous sentir plus à l’aise en vous regardant mutuellement au fond des yeux.
INDICATIONS :
1. Commencez par vous regarder dans les yeux pendant quelques secondes, un peu plus longtemps que vous avez l’habitude de le faire.
2. Dans les jours à venir, augmentez progressivement la durée de ce regard échangé à dix secondes. (Cela va peut-être vous sembler interminable au début).
3. Dès que vous vous sentirez à l’aise dans cet échange prolongé de regard, regardez-vous dans les yeux au moment de l’orgasme. Aucun mot n’est assez fort pour décrire cette expérience.
Exercice 5 : Passez en revue sa garde-robe
COMMENTAIRES :
Beaucoup de gens ont de nettes préférences quant à la façon de s’habiller de leur partenaire. Le but de cet exercice est de donner à votre partenaire des informations sur celles de ses tenues qui vous plaisent le plus.
DIRECTIONS :
1. Choisissez un moment qui vous convient à tous deux et allez ensemble faire l’inspection de son armoire. Montrez-lui du doigt chacun des vêtements et des accessoires qui vous plaisent le plus.
2. Montrez-lui la tenue que vous trouvez le plus sexy.
3. Montrez-lui la tenue que vous trouvez la plus romantique.
4. Montrez-lui la tenue que vous aimez le moins.
mercredi 11 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 97 partie
Exercice 2 : La concentration sur soi
COMMENTAIRES
Le but de cet exercice tout simple est de vous aider à vous détendre et à vous concentrer sur les sensations de votre corps. Il prend environ cinq minutes. Prévoyez de la pratique au début de votre prochain rapport sexuel.
INDICATIONS :
1. Installez-vous dans une position confortable, allongée, ou en tout cas une position qui ne vous impose ni fatigue ni tensions.
2. Dégrafez tous les vêtements qui vous serrent.
3. Fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Pensez à l’air qui entre et sort de vos poumons. À chaque expiration, approfondissez votre relaxation.
4. Si des pensées vagabondes viennent vous distraire, laissez-les s’éloigner de vous en vous reconcentrant sur votre respiration.
5. Poursuivez le même processus pendant cinq minutes.
Exercice 3 : La concentration sur votre partenaire
COMMENTAIRES :
Le but de cet exercice est de vous détendre et d’intensifier la connexion non verbale avec votre partenaire.
INDICATIONS :
1. Étendez-vous sur le dos, à côté de votre partenaire, vos deux pieds tournés vers des directions opposées.
2. Posez une main sur la poitrine de votre partenaire.
3. Restez étendu(e) sans bouger, fermez les yeux et concentrez-vous sur la respiration de votre partenaire.
4. Commencez à synchroniser sa respiration avec la vôtre. Faites cela pendant au moins cinq minutes.
5. Discutez ensuite de l’expérience avec votre partenaire.
COMMENTAIRES
Le but de cet exercice tout simple est de vous aider à vous détendre et à vous concentrer sur les sensations de votre corps. Il prend environ cinq minutes. Prévoyez de la pratique au début de votre prochain rapport sexuel.
INDICATIONS :
1. Installez-vous dans une position confortable, allongée, ou en tout cas une position qui ne vous impose ni fatigue ni tensions.
2. Dégrafez tous les vêtements qui vous serrent.
3. Fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Pensez à l’air qui entre et sort de vos poumons. À chaque expiration, approfondissez votre relaxation.
4. Si des pensées vagabondes viennent vous distraire, laissez-les s’éloigner de vous en vous reconcentrant sur votre respiration.
5. Poursuivez le même processus pendant cinq minutes.
Exercice 3 : La concentration sur votre partenaire
COMMENTAIRES :
Le but de cet exercice est de vous détendre et d’intensifier la connexion non verbale avec votre partenaire.
INDICATIONS :
1. Étendez-vous sur le dos, à côté de votre partenaire, vos deux pieds tournés vers des directions opposées.
2. Posez une main sur la poitrine de votre partenaire.
3. Restez étendu(e) sans bouger, fermez les yeux et concentrez-vous sur la respiration de votre partenaire.
4. Commencez à synchroniser sa respiration avec la vôtre. Faites cela pendant au moins cinq minutes.
5. Discutez ensuite de l’expérience avec votre partenaire.
mardi 10 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 96 partie
EXERCICES
La liste suivante va vous permettre de savoir si vous utilisez totalement votre potentiel de sensualité. (Chacun de vous doit remplir sa propre liste).
Exercice 1 : Évaluez votre sensualité
PREMIER PARTENAIRE (la femme) :
Lisez chacune des affirmations suivantes et encerclez le chiffre qui correspond le mieux à votre cas :
0 Jamais
1 Rarement
2 Quelquefois
3 La plupart du temps
4 Systématiquement
1. J’applique les habitudes d’hygiène qui plaisent à mon partenaire.
0 1 2 3 4
2. Je me concentre sur mes sensations physiques quand nous faisons l’amour
0 1 2 3 4
3. Je tire de la musique pour améliorer nos rapports amoureux.
0 1 2 3 4
4. J’utilise les sons et les mots spécifiques qui ont le pouvoir d’exciter mon partenaire.
0 1 2 3 4
5. Pendant que nous faisons l’amour, je touche mon partenaire de multiples façons.
0 1 2 3 4
6. Le massage fait partie intégrante de mes techniques amoureuses.
0 1 2 3 4
7. Je sais quelles sont les caresses qui plaisent à mon partenaire.
0 1 2 3 4
8. Je suis consciente des préférences de mon partenaire pour les fragrances naturelles ou autres senteurs.
0 1 2 3 4
9. J’aime agrémenter nos rapports sexuels oraux de goûts différents.
0 1 2 3 4
10. J’utilise la stimulation visuelle (les films, les photos, les livres et les tenues vestimentaires) pour exciter mon partenaire.
0 1 2 3 4
11. Je regarde mon partenaire dans les yeux pendant que nous faisons l’amour.
0 1 2 3 4
12. J’utilise le moment du repas pour amorcer le processus romantique
0 1 2 3 4
13. Je me sers de mouvements des lèvres pour exciter mon partenaire
0 1 2 3 4
14. Je prends le temps d’apprécier le moment qui suit nos ébats amoureux
0 1 2 3 4
15. Je sais comment intensifier ma concentration mentale pendant l’amour.
0 1 2 3 4
DEUXIÈME PARTENAIRE (l’homme)
Lisez chacune des affirmations suivantes et encerclez le chiffre qui correspond le mieux à votre cas :
0 Jamais
1 Rarement
2 Quelquefois
3 La plupart du temps
4 Systématiquement
1. J’applique les habitudes d’hygiène qui plaisent à mon partenaire.
0 1 2 3 4
2. Je me concentre sur mes sensations physiques quand nous faisons l’amour
0 1 2 3 4
3. Je tire de la musique pour améliorer nos rapports amoureux.
0 1 2 3 4
4. J’utilise les sons et les mots spécifiques qui ont le pouvoir d’exciter mon partenaire.
0 1 2 3 4
5. Pendant que nous faisons l’amour, je touche mon partenaire de multiples façons.
0 1 2 3 4
6. Le massage fait partie intégrante de mes techniques amoureuses.
0 1 2 3 4
7. Je sais quelles sont les caresses qui plaisent à mon partenaire.
0 1 2 3 4
8. Je suis consciente des préférences de mon partenaire pour les fragrances naturelles ou autres senteurs.
0 1 2 3 4
9. J’aime agrémenter nos rapports sexuels oraux de goûts différents.
0 1 2 3 4
10. J’utilise la stimulation visuelle (les films, les photos, les livres et les tenues vestimentaires) pour exciter mon partenaire.
0 1 2 3 4
11. Je regarde mon partenaire dans les yeux pendant que nous faisons l’amour.
0 1 2 3 4
12. J’utilise le moment du repas pour amorcer le processus romantique
0 1 2 3 4
13. Je me sers de mouvements des lèvres pour exciter mon partenaire
0 1 2 3 4
14. Je prends le temps d’apprécier le moment qui suit nos ébats amoureux
0 1 2 3 4
15. Je sais comment intensifier ma concentration mentale pendant l’amour.
0 1 2 3 4
La liste suivante va vous permettre de savoir si vous utilisez totalement votre potentiel de sensualité. (Chacun de vous doit remplir sa propre liste).
Exercice 1 : Évaluez votre sensualité
PREMIER PARTENAIRE (la femme) :
Lisez chacune des affirmations suivantes et encerclez le chiffre qui correspond le mieux à votre cas :
0 Jamais
1 Rarement
2 Quelquefois
3 La plupart du temps
4 Systématiquement
1. J’applique les habitudes d’hygiène qui plaisent à mon partenaire.
0 1 2 3 4
2. Je me concentre sur mes sensations physiques quand nous faisons l’amour
0 1 2 3 4
3. Je tire de la musique pour améliorer nos rapports amoureux.
0 1 2 3 4
4. J’utilise les sons et les mots spécifiques qui ont le pouvoir d’exciter mon partenaire.
0 1 2 3 4
5. Pendant que nous faisons l’amour, je touche mon partenaire de multiples façons.
0 1 2 3 4
6. Le massage fait partie intégrante de mes techniques amoureuses.
0 1 2 3 4
7. Je sais quelles sont les caresses qui plaisent à mon partenaire.
0 1 2 3 4
8. Je suis consciente des préférences de mon partenaire pour les fragrances naturelles ou autres senteurs.
0 1 2 3 4
9. J’aime agrémenter nos rapports sexuels oraux de goûts différents.
0 1 2 3 4
10. J’utilise la stimulation visuelle (les films, les photos, les livres et les tenues vestimentaires) pour exciter mon partenaire.
0 1 2 3 4
11. Je regarde mon partenaire dans les yeux pendant que nous faisons l’amour.
0 1 2 3 4
12. J’utilise le moment du repas pour amorcer le processus romantique
0 1 2 3 4
13. Je me sers de mouvements des lèvres pour exciter mon partenaire
0 1 2 3 4
14. Je prends le temps d’apprécier le moment qui suit nos ébats amoureux
0 1 2 3 4
15. Je sais comment intensifier ma concentration mentale pendant l’amour.
0 1 2 3 4
DEUXIÈME PARTENAIRE (l’homme)
Lisez chacune des affirmations suivantes et encerclez le chiffre qui correspond le mieux à votre cas :
0 Jamais
1 Rarement
2 Quelquefois
3 La plupart du temps
4 Systématiquement
1. J’applique les habitudes d’hygiène qui plaisent à mon partenaire.
0 1 2 3 4
2. Je me concentre sur mes sensations physiques quand nous faisons l’amour
0 1 2 3 4
3. Je tire de la musique pour améliorer nos rapports amoureux.
0 1 2 3 4
4. J’utilise les sons et les mots spécifiques qui ont le pouvoir d’exciter mon partenaire.
0 1 2 3 4
5. Pendant que nous faisons l’amour, je touche mon partenaire de multiples façons.
0 1 2 3 4
6. Le massage fait partie intégrante de mes techniques amoureuses.
0 1 2 3 4
7. Je sais quelles sont les caresses qui plaisent à mon partenaire.
0 1 2 3 4
8. Je suis consciente des préférences de mon partenaire pour les fragrances naturelles ou autres senteurs.
0 1 2 3 4
9. J’aime agrémenter nos rapports sexuels oraux de goûts différents.
0 1 2 3 4
10. J’utilise la stimulation visuelle (les films, les photos, les livres et les tenues vestimentaires) pour exciter mon partenaire.
0 1 2 3 4
11. Je regarde mon partenaire dans les yeux pendant que nous faisons l’amour.
0 1 2 3 4
12. J’utilise le moment du repas pour amorcer le processus romantique
0 1 2 3 4
13. Je me sers de mouvements des lèvres pour exciter mon partenaire
0 1 2 3 4
14. Je prends le temps d’apprécier le moment qui suit nos ébats amoureux
0 1 2 3 4
15. Je sais comment intensifier ma concentration mentale pendant l’amour.
0 1 2 3 4
lundi 9 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 95 partie
L’esprit : le sixième sens
De tous nos organes sexuels, le plus puissant est bien sûr notre cerveau. Quels que soient les talents amoureux de votre partenaire, si votre esprit est ailleurs, vos sensations seront amoindries ou carrément inexistantes. Inversement, si vous avez en tête des idées érotiques, le moindre petit coup de langue peut vous faire décoller. Les relations sexuelles sont l’une des nombreuses circonstances, dans la vie, où pour réussir, vous devez être totalement présent(e).
Même sans que cela soit conscient, la plupart des gens connaissent trois types distincts d’états d’esprit quand ils font l’amour : (1) ils sont distraits ou négatifs, (2) réceptifs ou neutres, ou (3) hypersensibles et très excités. Certaines personnes se sentent la plupart du temps distraites quand elles font l’amour. Elles s’inquiètent à propos du désordre qui règne dans la chambre, des impôts à payer bientôt, de leurs cuisses trop grosses, de la calvitie de leur partenaire, de leur manque de désir sexuel. Il est impossible d’éprouver le plaisir maximum si vous avez des idées négatives en tête ou vous sentez en compétition.
Beaucoup de gens pensent n’avoir qu’un contrôle restreint sur leur état d’esprit, mais ils se trompent. Il existe des moyens éprouvés et vérifiés pour se mettre dans un état d’esprit plus réceptif et érotique. S’y astreindre permet de faire une transition entre la vie quotidienne et les moments privilégiés de l’amour. J’ai reçu en consultation une scénariste, prénommée Joëlle, pour ses difficultés à atteindre l’orgasme. Elle pensait au départ que le problème venait de son manque de désir. Puis elle a compris qu’il s’agissait en fait d’un manque d’attention de sa part. Souvent, elle travaillait tard à ses manuscrits, jusqu’au moment d’aller se coucher. Et quand son partenaire faisait des approches sexuelles, elle était encore tellement branchée sur son travail qu’elle avait du mal à ne pas lui repousser la main. « J’étais encore dans un état d’esprit ‘boulot’. » m’a-t-elle dit. Elle s’est rendue compte qu’en faisant le vide dans son esprit pendant une demi-heure avant d’aller se coucher, elle se sentait bien plus réceptive envers son partenaire.
Pratiquer la méditation, le stretching, le yoga, échanger des massages ou simplement vous allonger quelques minutes en vous concentrant sur votre respiration, sont d’excellents moyens pour décrocher de la vie quotidienne. Les effets d’une profonde relaxation, avant, pendant et après l’amour, peuvent vous transporter dans un autre monde. (Les exercices 2 et 3, à la fin de ce chapitre, vont vous fournir des instructions détaillées à ce sujet).
Pour aider les couples à chasser toute distraction de leur tête, à se débarrasser de leur souci de performance, et à mieux se concentrer sur leur plaisir physique, les sexologues leur prescrivent une technique spécifique appelée « concentration sensorielle ». Élaboré par Masters et Johnson, l’exercice consiste à se caresser mutuellement, à tour de rôle. Celui des deux partenaires qui est caressé doit se concentrer sur le point de contact des doigts, chassant de sa tête toute idée importune. Le but n’est pas de s’exciter mutuellement mais simplement de se détendre à fond et mieux ressentir les sensations. D’ailleurs, ne pas stimuler les organes sexuels pendant cet échange de caresses est une des clés de sa réussite. Si votre partenaire vous caresse le sexe, votre esprit se branche aussitôt sur la mise en route de l’orgasme. En revanche, quand l’orgasme n’est plus le but à atteindre, vous pouvez bien mieux vous détendre et plonger avec délice dans le royaume des sensations.
Beaucoup de gens ont recours aux fantasmes sexuels ou à une imagerie mentale érotique pour se mettre dans un état d’esprit plus réceptif. Il y a des années de cela, on pensait que seuls les hommes laissaient leur esprit modeler des fantasmes érotiques. Mais grâce au livre de Nancy Friday Mon Jardin Secret, publié en 1973, et qui est un recueil de fantasmes féminins, cette notion s’est révélée fausse. Grâce à des recherches plus récentes, nous savons maintenant qu’environ 85% des hommes et des femmes fantasment pendant leurs rapports sexuels, au moins de temps en temps, et que 25% d’entre eux le font régulièrement. Un petit pourcentage de gens, surtout composé de femmes, affirme même ne pouvoir atteindre l’orgasme sans le recours aux fantasmes.
Les fantasmes sexuels peuvent servir à plusieurs choses :
- Augmenter votre degré d’excitation quand vous vous masturbez
- Servir de tremplin à de nouvelles activités sexuelles
- Vous permettre d’expérimenter l’interdit
- Chasser les distractions mentales
- Intensifier le désir sexuel
- Inclure de la diversité dans vos rapports amoureux.
Bien que les fantasmes soient chose courante, 25% des gens se sentent coupables, honteux ou inadéquats quand ils y ont recours. Le mythe selon lequel deux personnes qui s’aiment ne devraient pas avoir recours aux fantasmes les étouffe. Ils pensent que fantasmer, c’est admettre sa propre inadéquation, ou que c’est un signe indiquant l’altération de la relation. En fait, des études ont prouvé que les personnes fantasmant le plus pendant leurs rapports sexuels étaient précisément le plus satisfaites de leur vie sexuelle. D’après les chiffres, ce sont elles qui ont la plus grande satisfaction sexuelle, le plus grand nombre d’orgasmes, le plus petit sentiment de culpabilité, les attitudes sexuelles les plus positives et le moins de difficultés sexuelles.
Tant qu’une personne sait faire la distinction entre la réalité et le fantasme, je crois que les fantasmes ne posent que peu de problèmes. Il y a deux exceptions toutefois : (1) si un fantasme vous met fortement dans l’embarras, vous angoisse ou vous culpabilise, il a vraisemblablement un effet négatif sur vos relations amoureuses, et (2) si vous vous laissez constamment emporter par vos fantasmes pendant que vous faites l’amour, il va vous sembler difficile de vous connecter intimement avec votre partenaire, sur le plan des émotions et de l’esprit. J’encourage les personnes qui ont recours aux fantasmes sexuels à regarder leur partenaire dans les yeux à certains moments de leurs ébats amoureux. Se regarder mutuellement dans les yeux au moment de l’orgasme peut être une expérience particulièrement forte.
Une autre façon d’augmenter votre degré d’excitation est d’avoir recours à l’imagerie mentale. Je veux dire par là, vous représenter visuellement dans votre esprit, la scène qui est en train de se dérouler. Par exemple, si vous êtes entrain de faire l’amour, vous pouvez fermer les yeux et visualiser le pénis entrain d’entrer et sortir du vagin. Si vous pratiquez le sexe oral, représentez-vous mentalement la scène, dans ses moindres détails. Votre esprit devient une caméra qui filme des gros plans pour un film « X ». En ayant recours à l’imagerie mentale, vous ne mettez pas une distance mentale entre votre partenaire et vous, vous accentuez simplement ce qui est réellement entrain de se passer. Cette pratique peut vous conduire à des seuils de plaisirs encore méconnus de vous.
De tous nos organes sexuels, le plus puissant est bien sûr notre cerveau. Quels que soient les talents amoureux de votre partenaire, si votre esprit est ailleurs, vos sensations seront amoindries ou carrément inexistantes. Inversement, si vous avez en tête des idées érotiques, le moindre petit coup de langue peut vous faire décoller. Les relations sexuelles sont l’une des nombreuses circonstances, dans la vie, où pour réussir, vous devez être totalement présent(e).
Même sans que cela soit conscient, la plupart des gens connaissent trois types distincts d’états d’esprit quand ils font l’amour : (1) ils sont distraits ou négatifs, (2) réceptifs ou neutres, ou (3) hypersensibles et très excités. Certaines personnes se sentent la plupart du temps distraites quand elles font l’amour. Elles s’inquiètent à propos du désordre qui règne dans la chambre, des impôts à payer bientôt, de leurs cuisses trop grosses, de la calvitie de leur partenaire, de leur manque de désir sexuel. Il est impossible d’éprouver le plaisir maximum si vous avez des idées négatives en tête ou vous sentez en compétition.
Beaucoup de gens pensent n’avoir qu’un contrôle restreint sur leur état d’esprit, mais ils se trompent. Il existe des moyens éprouvés et vérifiés pour se mettre dans un état d’esprit plus réceptif et érotique. S’y astreindre permet de faire une transition entre la vie quotidienne et les moments privilégiés de l’amour. J’ai reçu en consultation une scénariste, prénommée Joëlle, pour ses difficultés à atteindre l’orgasme. Elle pensait au départ que le problème venait de son manque de désir. Puis elle a compris qu’il s’agissait en fait d’un manque d’attention de sa part. Souvent, elle travaillait tard à ses manuscrits, jusqu’au moment d’aller se coucher. Et quand son partenaire faisait des approches sexuelles, elle était encore tellement branchée sur son travail qu’elle avait du mal à ne pas lui repousser la main. « J’étais encore dans un état d’esprit ‘boulot’. » m’a-t-elle dit. Elle s’est rendue compte qu’en faisant le vide dans son esprit pendant une demi-heure avant d’aller se coucher, elle se sentait bien plus réceptive envers son partenaire.
Pratiquer la méditation, le stretching, le yoga, échanger des massages ou simplement vous allonger quelques minutes en vous concentrant sur votre respiration, sont d’excellents moyens pour décrocher de la vie quotidienne. Les effets d’une profonde relaxation, avant, pendant et après l’amour, peuvent vous transporter dans un autre monde. (Les exercices 2 et 3, à la fin de ce chapitre, vont vous fournir des instructions détaillées à ce sujet).
Pour aider les couples à chasser toute distraction de leur tête, à se débarrasser de leur souci de performance, et à mieux se concentrer sur leur plaisir physique, les sexologues leur prescrivent une technique spécifique appelée « concentration sensorielle ». Élaboré par Masters et Johnson, l’exercice consiste à se caresser mutuellement, à tour de rôle. Celui des deux partenaires qui est caressé doit se concentrer sur le point de contact des doigts, chassant de sa tête toute idée importune. Le but n’est pas de s’exciter mutuellement mais simplement de se détendre à fond et mieux ressentir les sensations. D’ailleurs, ne pas stimuler les organes sexuels pendant cet échange de caresses est une des clés de sa réussite. Si votre partenaire vous caresse le sexe, votre esprit se branche aussitôt sur la mise en route de l’orgasme. En revanche, quand l’orgasme n’est plus le but à atteindre, vous pouvez bien mieux vous détendre et plonger avec délice dans le royaume des sensations.
Beaucoup de gens ont recours aux fantasmes sexuels ou à une imagerie mentale érotique pour se mettre dans un état d’esprit plus réceptif. Il y a des années de cela, on pensait que seuls les hommes laissaient leur esprit modeler des fantasmes érotiques. Mais grâce au livre de Nancy Friday Mon Jardin Secret, publié en 1973, et qui est un recueil de fantasmes féminins, cette notion s’est révélée fausse. Grâce à des recherches plus récentes, nous savons maintenant qu’environ 85% des hommes et des femmes fantasment pendant leurs rapports sexuels, au moins de temps en temps, et que 25% d’entre eux le font régulièrement. Un petit pourcentage de gens, surtout composé de femmes, affirme même ne pouvoir atteindre l’orgasme sans le recours aux fantasmes.
Les fantasmes sexuels peuvent servir à plusieurs choses :
- Augmenter votre degré d’excitation quand vous vous masturbez
- Servir de tremplin à de nouvelles activités sexuelles
- Vous permettre d’expérimenter l’interdit
- Chasser les distractions mentales
- Intensifier le désir sexuel
- Inclure de la diversité dans vos rapports amoureux.
Bien que les fantasmes soient chose courante, 25% des gens se sentent coupables, honteux ou inadéquats quand ils y ont recours. Le mythe selon lequel deux personnes qui s’aiment ne devraient pas avoir recours aux fantasmes les étouffe. Ils pensent que fantasmer, c’est admettre sa propre inadéquation, ou que c’est un signe indiquant l’altération de la relation. En fait, des études ont prouvé que les personnes fantasmant le plus pendant leurs rapports sexuels étaient précisément le plus satisfaites de leur vie sexuelle. D’après les chiffres, ce sont elles qui ont la plus grande satisfaction sexuelle, le plus grand nombre d’orgasmes, le plus petit sentiment de culpabilité, les attitudes sexuelles les plus positives et le moins de difficultés sexuelles.
Tant qu’une personne sait faire la distinction entre la réalité et le fantasme, je crois que les fantasmes ne posent que peu de problèmes. Il y a deux exceptions toutefois : (1) si un fantasme vous met fortement dans l’embarras, vous angoisse ou vous culpabilise, il a vraisemblablement un effet négatif sur vos relations amoureuses, et (2) si vous vous laissez constamment emporter par vos fantasmes pendant que vous faites l’amour, il va vous sembler difficile de vous connecter intimement avec votre partenaire, sur le plan des émotions et de l’esprit. J’encourage les personnes qui ont recours aux fantasmes sexuels à regarder leur partenaire dans les yeux à certains moments de leurs ébats amoureux. Se regarder mutuellement dans les yeux au moment de l’orgasme peut être une expérience particulièrement forte.
Une autre façon d’augmenter votre degré d’excitation est d’avoir recours à l’imagerie mentale. Je veux dire par là, vous représenter visuellement dans votre esprit, la scène qui est en train de se dérouler. Par exemple, si vous êtes entrain de faire l’amour, vous pouvez fermer les yeux et visualiser le pénis entrain d’entrer et sortir du vagin. Si vous pratiquez le sexe oral, représentez-vous mentalement la scène, dans ses moindres détails. Votre esprit devient une caméra qui filme des gros plans pour un film « X ». En ayant recours à l’imagerie mentale, vous ne mettez pas une distance mentale entre votre partenaire et vous, vous accentuez simplement ce qui est réellement entrain de se passer. Cette pratique peut vous conduire à des seuils de plaisirs encore méconnus de vous.
vendredi 6 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 94 partie
Et puis, il y a le sens de l’ouïe. Peu de couples pensent à tirer parti des modifications de l’humeur dues à la musique. La musique peut être aussi suave que sauvagement érotique. Enregistrez-vous une cassette avec des musiques que vous aimez et qui vous détendent, vous rendent sensuel(e) ou vous excitent, mettez un lecteur de cassettes (CDs) dans votre chambre et explorez les effets de cette musique sur vous deux pendant que vous faites l’amour.
Certains d’entre vous choisiront peut-être des musiques leur rappelant leurs années passées. Il est vrai que la musique a ce pouvoir de nous projeter dans le temps. Pendant ses années à l’université, une de mes amies a passé des heures à danser sur les disques de Johnny Mathis. Un soir, juste avant que son mari et elle aillent se coucher, elle a mis une de ses cassettes (CDs). L’effet nostalgique de la musique a complètement transformé leur façon de faire l’amour, cette nuit-là. « Depuis des années, nous passions très peu de temps à nous embrasser. Nous passions directement au sexe oral. Cette fois-là, nous nous sommes embrassés et caressés pendant plus d’une demi-heure avant de faire l’amour. J’ai eu l’impression de me retrouver l’année de mes 16 ans, sauf qu’à l’époque, je ne serais pas ‘allée jusqu’au bout’. »
Pouvoir faire de la musique ensemble est aussi un enchantement. N’avez-vous jamais été ému(e) par des couples se chantant des chansons? J’ai connu autrefois un homme qui jouait de la guitare et me chantait des chansons au lit. Je n’oublierai jamais cette particularité de notre relation.
Si vous écoutez attentivement, faire l’amour génère aussi ses propres sons, sa propre musique, éveillés par vos battements de cœur et vos respirations réciproques. Vous pouvez être stimulé(e) par les sons ravissants que génèrent la fellation, le cunnilingus ou le rapport sexuel lui-même, exacerbés par les sons involontaires que produit votre partenaire au moment de l’orgasme.
Les sons de l’amour peuvent aussi être des mots prononcés, des paroles tendres, excitantes ou carrément empruntées au vocabulaire du porno. Certains amants s’excitent mutuellement en faisant une description détaillée de ce qu’ils envisagent de faire à l’autre. Une discussion érotique au téléphone peut aussi avoir des effets terribles. Un des couples que j’ai rencontrés m’a avoué que dès le matin au petit déjeuner, ils s’attisaient mutuellement par de petites phrases suggestives, et, dans la journée, chacun étant sur son lieu de travail, ils se passaient des coups de fil dignes des téléphones roses, et quand ils se retrouvaient le soir au lit, ils étaient déjà tous deux très excités.
Il existe également des différences entre les hommes et les femmes en ce qui concerne le sens de l’audition. Là encore, les femmes semblent avoir une perception plus fine. Le plus petit son peut attirer l’attention d’une femme, la distraire. Dans la plupart des familles, c’est également la femme qui dit « baisse la télé/la radio/la musique ».
Une femme m’a dit que lorsque son compagnon et elle mettaient de la musique douce en faisant l’amour, cela l’aidait à ne pas être distraite par n’importe quoi. Inversement, une autre m’a dit que même la plus douce des musiques, à ce moment-là, lui faisait l’effet d’une intrusion importune.
Également, de nombreuses femmes préfèrent avoir, sur l’oreiller, des conversations romantiques ou sentimentales, plutôt qu’entendre des propos crus. Ce qui excite au plus haut point une de mes amies est que son mari lui susurre à l’oreille à quel point il l’aime. Il est essentiel que vous preniez en considération le registre préféré de votre partenaire. N’hésitez pas à sortir de votre zone de confort et à employer des mots qui, vous le savez, vont exciter votre partenaire. Peut-être ne vont-ils pas vous exciter vous, mais l’effet produit sur lui (elle) sera votre récompense.
Quoi que vous lui disiez, regardez-le(la) au fond des yeux : cela peut doubler l’impact de vos paroles. Le ton de votre voix a également son importance. Mettre votre voix en sourdine et ralentir votre élocution peuvent transformer une petite phrase aussi simple que « Je te veux » en détonateur aphrodisiaque!
Notre sens du goût a une double fonction et sollicite à la fois notre sens du toucher et du goût. Par conséquent, tout ce que nous pouvons faire avec notre bouche a un double impact. L’acte de sucer est instinctif pour nous depuis notre naissance, et le restera pour le restant de nos jours. Nous, adultes, suçons des bonbons, parfois des sucettes ou des glaces, nous buvons de la bière ou des sodas à la bouteille, fumons des cigarettes. Là, tout de suite, mettez-vous un doigt dans la bouche et sucez-le. Notez comme la sensation est agréable. Sucez très fort, puis doucement, rapidement, puis lentement. Concentrez votre attention sur votre doigt. Explorez l’intérieur de votre bouche du doigt qui est sucé, et sentez-en les doux contours. Éprouvez la sensation de votre doigt retenu par la succion de votre langue, puis relâché. À présent, imaginez que ce soit votre partenaire qui vous suce le doigt, les oreilles, les genoux, les doigts de pied ou le sexe. Tout votre corps, est en éveil à l’idée de ses sensations.
L’acte de lécher est aussi un plaisir oral universel. Lécher et sucer le pénis ou le clitoris de son partenaire sont des actes terriblement érotiques pour beaucoup de gens. Et la sensation d’être léché ou sucé par lui (elle) représente pour eux les expériences sexuelles les plus intenses. Lécher et sucer les bouts de seins peut exciter aussi bien les hommes que les femmes. Certaines personnes, particulièrement chanceuses, arrivent même à l’orgasme par cette stimulation des seins uniquement.
Certaines s’enflamment sous l’effet de petits mordillements, un geste très courant dans le monde animal. Quand les chats copulent, par exemple, c’est avec force morsures, feulements et poils dressés. Testez sur votre partenaire l’effet du mordillement et observez sa réaction.
Les lubrifiants aromatisés et comestibles peuvent donner du « goût » à vos relations sexuelles. Ils peuvent aider les néophytes, en matières de sexe oral, à atténuer leurs inhibitions. Certains couples ne jurent que par le miel, le chocolat liquide ou la crème fouettée.
Le fait de manger est en lui-même une expérience sensuelle. En donnant consciemment à cet acte un caractère érotique, il peut rapidement devenir carrément pornographique. Si vous ne le croyez pas, louez les films Tom Jones ou Neuf semaines et demi. Voir les deux héros se donner mutuellement à manger, se regarder manger ou simplement partager un repas, est un régal délicieusement excitant.
Certains d’entre vous choisiront peut-être des musiques leur rappelant leurs années passées. Il est vrai que la musique a ce pouvoir de nous projeter dans le temps. Pendant ses années à l’université, une de mes amies a passé des heures à danser sur les disques de Johnny Mathis. Un soir, juste avant que son mari et elle aillent se coucher, elle a mis une de ses cassettes (CDs). L’effet nostalgique de la musique a complètement transformé leur façon de faire l’amour, cette nuit-là. « Depuis des années, nous passions très peu de temps à nous embrasser. Nous passions directement au sexe oral. Cette fois-là, nous nous sommes embrassés et caressés pendant plus d’une demi-heure avant de faire l’amour. J’ai eu l’impression de me retrouver l’année de mes 16 ans, sauf qu’à l’époque, je ne serais pas ‘allée jusqu’au bout’. »
Pouvoir faire de la musique ensemble est aussi un enchantement. N’avez-vous jamais été ému(e) par des couples se chantant des chansons? J’ai connu autrefois un homme qui jouait de la guitare et me chantait des chansons au lit. Je n’oublierai jamais cette particularité de notre relation.
Si vous écoutez attentivement, faire l’amour génère aussi ses propres sons, sa propre musique, éveillés par vos battements de cœur et vos respirations réciproques. Vous pouvez être stimulé(e) par les sons ravissants que génèrent la fellation, le cunnilingus ou le rapport sexuel lui-même, exacerbés par les sons involontaires que produit votre partenaire au moment de l’orgasme.
Les sons de l’amour peuvent aussi être des mots prononcés, des paroles tendres, excitantes ou carrément empruntées au vocabulaire du porno. Certains amants s’excitent mutuellement en faisant une description détaillée de ce qu’ils envisagent de faire à l’autre. Une discussion érotique au téléphone peut aussi avoir des effets terribles. Un des couples que j’ai rencontrés m’a avoué que dès le matin au petit déjeuner, ils s’attisaient mutuellement par de petites phrases suggestives, et, dans la journée, chacun étant sur son lieu de travail, ils se passaient des coups de fil dignes des téléphones roses, et quand ils se retrouvaient le soir au lit, ils étaient déjà tous deux très excités.
Il existe également des différences entre les hommes et les femmes en ce qui concerne le sens de l’audition. Là encore, les femmes semblent avoir une perception plus fine. Le plus petit son peut attirer l’attention d’une femme, la distraire. Dans la plupart des familles, c’est également la femme qui dit « baisse la télé/la radio/la musique ».
Une femme m’a dit que lorsque son compagnon et elle mettaient de la musique douce en faisant l’amour, cela l’aidait à ne pas être distraite par n’importe quoi. Inversement, une autre m’a dit que même la plus douce des musiques, à ce moment-là, lui faisait l’effet d’une intrusion importune.
Également, de nombreuses femmes préfèrent avoir, sur l’oreiller, des conversations romantiques ou sentimentales, plutôt qu’entendre des propos crus. Ce qui excite au plus haut point une de mes amies est que son mari lui susurre à l’oreille à quel point il l’aime. Il est essentiel que vous preniez en considération le registre préféré de votre partenaire. N’hésitez pas à sortir de votre zone de confort et à employer des mots qui, vous le savez, vont exciter votre partenaire. Peut-être ne vont-ils pas vous exciter vous, mais l’effet produit sur lui (elle) sera votre récompense.
Quoi que vous lui disiez, regardez-le(la) au fond des yeux : cela peut doubler l’impact de vos paroles. Le ton de votre voix a également son importance. Mettre votre voix en sourdine et ralentir votre élocution peuvent transformer une petite phrase aussi simple que « Je te veux » en détonateur aphrodisiaque!
Notre sens du goût a une double fonction et sollicite à la fois notre sens du toucher et du goût. Par conséquent, tout ce que nous pouvons faire avec notre bouche a un double impact. L’acte de sucer est instinctif pour nous depuis notre naissance, et le restera pour le restant de nos jours. Nous, adultes, suçons des bonbons, parfois des sucettes ou des glaces, nous buvons de la bière ou des sodas à la bouteille, fumons des cigarettes. Là, tout de suite, mettez-vous un doigt dans la bouche et sucez-le. Notez comme la sensation est agréable. Sucez très fort, puis doucement, rapidement, puis lentement. Concentrez votre attention sur votre doigt. Explorez l’intérieur de votre bouche du doigt qui est sucé, et sentez-en les doux contours. Éprouvez la sensation de votre doigt retenu par la succion de votre langue, puis relâché. À présent, imaginez que ce soit votre partenaire qui vous suce le doigt, les oreilles, les genoux, les doigts de pied ou le sexe. Tout votre corps, est en éveil à l’idée de ses sensations.
L’acte de lécher est aussi un plaisir oral universel. Lécher et sucer le pénis ou le clitoris de son partenaire sont des actes terriblement érotiques pour beaucoup de gens. Et la sensation d’être léché ou sucé par lui (elle) représente pour eux les expériences sexuelles les plus intenses. Lécher et sucer les bouts de seins peut exciter aussi bien les hommes que les femmes. Certaines personnes, particulièrement chanceuses, arrivent même à l’orgasme par cette stimulation des seins uniquement.
Certaines s’enflamment sous l’effet de petits mordillements, un geste très courant dans le monde animal. Quand les chats copulent, par exemple, c’est avec force morsures, feulements et poils dressés. Testez sur votre partenaire l’effet du mordillement et observez sa réaction.
Les lubrifiants aromatisés et comestibles peuvent donner du « goût » à vos relations sexuelles. Ils peuvent aider les néophytes, en matières de sexe oral, à atténuer leurs inhibitions. Certains couples ne jurent que par le miel, le chocolat liquide ou la crème fouettée.
Le fait de manger est en lui-même une expérience sensuelle. En donnant consciemment à cet acte un caractère érotique, il peut rapidement devenir carrément pornographique. Si vous ne le croyez pas, louez les films Tom Jones ou Neuf semaines et demi. Voir les deux héros se donner mutuellement à manger, se regarder manger ou simplement partager un repas, est un régal délicieusement excitant.
jeudi 5 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 93 partie
La vue peut elle aussi augmenter l’intensité de nos plaisirs libidineux. Un des hommes que j’ai interrogés pour mon livre m’a étonné en s’attachant aux vêtements que je portais ce jour-là, et me donnant une leçon sur l’art de l’observation sensuelle. Il était évident que le regard, pour lui, était une zone érogène. Il avait développé cette capacité en lui en regardant le monde autour de lui d’un œil érotique.
En règle générale, les hommes sont extrêmement sensibles à la stimulation visuelle. Lors de leurs premières expériences sexuelles, la vue de leur partenaire nue suffisait, le plus souvent, pour qu’ils soient en érection. J’ai entendu de nombreuses femmes se plaindre quand elles n’avaient pas le temps de faire l’amour. Les hommes, plus souvent que les femmes, aiment que la lumière soit allumée pendant qu’ils font l’amour, car ils veulent assister au spectacle. Ils trouvent que la vue des deux corps mêlés, celle des organes génitaux gonflés d’excitation et celle d’une femme en train de jouir, sont autant d’éléments qui les excitent au plus haut point.
Certaines femmes ont des réactions similaires, mais les autres se sentent distraites par le monde visuel. En éteignant la lumière ou en fermant les yeux, elles peuvent intensifier leurs sensations physiques. Si votre partenaire et vous appartenez aux deux camps opposés, vous pourrez trouver un compromis en ayant recours à l’éclairage doux des bougies, ou en installant un variateur de lumière sur votre lampe de chevet.
Regarder votre partenaire au fond des yeux est une autre façon d’exalter le plaisir sensuel. Un échange de regards intense juste avant la copulation, a été observé chez les primates et les zoologues appellent cela « le regard copulatoire ». Les humains pratiquent également ce rituel. Si vous en doutez, allez prendre un verre dans quelques bars. Plusieurs cultures dans le monde ont adopté le port du voile pour contrôler un peu l’insistance des regards. On peut dire aussi des personnes qui vivent ensemble depuis longtemps qu’elles portent un voile invisible puisque chacune évite le regard de l’autre, sauf à de rares moments. Si vous voulez augmenter l’intensité de l’intimité entre votre partenaire et vous, essayez de soutenir « le regard copulatoire » pendant soixante secondes, la prochaine fois que vous ferez l’amour.
Les illustrations, les magazines et les photos procurent aux personnes particulièrement sensibles au sens de la vue, un large éventail de stimulations. Même si les goûts varient d’une personne à l’autre, une image érotique excite la plupart d’entre nous. Pour certains, l’image peut représenter un couple dans une attitude très romantique, pour d’autres, il peut s’agir de l’acte sexuel proprement dit, et d’autre encore sont plutôt excités par la vision « anatomique » du corps, ou par des dessins.
Les films, au cinéma et en vidéo, apportent encore une autre dimension à la stimulation visuelle. Des expériences menées en laboratoire ont prouvé que les films érotiques étaient une source de stimulation évidente pour les couples, aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Ils créent chez eux un degré d’excitation supérieur aux autres formes d’expression érotiques, aussi bien les cassettes audio que les photos ou la littérature.
Une autre façon de développer votre sens de la vue est de mettre plus de soin à la décoration de votre chambre. Lorsque vous irez vous coucher, ce soir, observez votre chambre. Les couleurs vous apaisent-elles ou vous excitent-elles? Votre lit est-il accueillant et confortable? Disposez-vous d’une lumière tamisée? Des lumières bien étudiées peuvent aider à créer une atmosphère plus romantique ou érotique, ainsi que des miroirs placés à des endroits stratégiques afin de pouvoir assister à vos ébats. N’hésitez pas à faire des frais pour changer votre literie, si nécessaire, ou vous offrir des draps et une nouvelle couette, pour augmenter votre plaisir sensuel et déclarer ainsi que l’amour est pour vous une priorité essentielle dans la vie. Attention : l’idéal est que vous participiez tous deux à la décoration de la chambre. Trop souvent, c’est la sensibilité féminine qui prend le dessus. C’est un autre domaine de votre relation où la communication et le compromis sont deux points importants.
Le sens du toucher est celui qui se trouve le plus au centre des relations sexuelles. Le contact réciproque de la peau est un plaisir immense qui à la fois rassure, noue des liens et excite. Si vous êtes sensible au toucher, une simple caresse ou un baiser effleuré peut vous donner des frissons et faire passer en vous un courant de douce chaleur.
Un homme a décrit de la manière suivante le plus mémorable de ses rapports sexuels : « Nous n’avons même pas fait l’amour. Il y avait trois couples en train de se peloter dans la voiture de mon ami. J’étais surexcité. Ma petite amie et moi avons dû nous embrasser pendant deux heures d’affilée! D’abord, ça a commencé par de toutes petites touches de ma langue sur ses lèvres. Puis j’ai commencé à entrer et sortir de la bouche, toujours à petits coups de langue, et elle m’a enfin offert sa langue. J’étais en feu. Quand elle a mis sa langue dans ma bouche, j’ai commencé à la lui sucer doucement, puis elle s’est mise à sucer la mienne. C’était une vraie pénétration sexuelle, de sa part comme de la mienne. »
Pour vous sentir de nouveau électrisé(e) par votre sens du toucher, peut-être devez-vous le mettre davantage à contribution que ces dernières années. Le simple fait d’embrasser votre partenaire ne vous envoie plus au septième ciel depuis que sa répétition et l’habitude ont émoussé vos sens. Pour éprouver de nouveau le frisson érotique du temps des sièges arrière des voitures, peut-être allez-vous devoir sortir de vos habitudes routinières et introduire quelques matériaux inhabituels dans vos rapports amoureux, tels que des plumes, de la fourrure, de la soie, des jets d’eau tiède, de la crème fouettée, des serviettes chaudes, et même de la glace. Ralph, un homme amical et communicatif, m’a parlé d’une des ses expériences érotiques récentes. Sa partenaire, la même depuis douze ans, lui avait demandé s’il voulait tenter une nouvelle expérience, celle du « cool sex ». Il lui avait répondu qu’il ne voyait pas bien ce qu’elle voulait dire, mais que dès l’instant qu’il était question d’essayer une nouvelle pratique sexuelle, il était volontiers partant. Ils ont alors fait l’amour à peu près comme d’habitude, mais au moment de l’orgasme, sa partenaire a glissé la main sous le lit pour attraper une serviette entourant des glaçons, qu’elle avait préparée juste avant, et elle a posé la serviette glacée sur les testicules de Ralph. Il a décrit cette expérience comme appartenant à un « autre monde »…Le simple fait de l’évoquer le mettait encore en émoi.
Pendant que vous travaillez à raviver votre sens du toucher, veillez à prendre en considération la sensibilité unique de votre partenaire. Certaines personnes aiment être touchées délicatement et d’autres d’une manière plus ferme. Certaines aiment être taquinées, d’autres aiment en venir directement au fait. Comme toujours, ces préférences doivent être clairement communiqués à l’autre.
En règle générale, les hommes sont extrêmement sensibles à la stimulation visuelle. Lors de leurs premières expériences sexuelles, la vue de leur partenaire nue suffisait, le plus souvent, pour qu’ils soient en érection. J’ai entendu de nombreuses femmes se plaindre quand elles n’avaient pas le temps de faire l’amour. Les hommes, plus souvent que les femmes, aiment que la lumière soit allumée pendant qu’ils font l’amour, car ils veulent assister au spectacle. Ils trouvent que la vue des deux corps mêlés, celle des organes génitaux gonflés d’excitation et celle d’une femme en train de jouir, sont autant d’éléments qui les excitent au plus haut point.
Certaines femmes ont des réactions similaires, mais les autres se sentent distraites par le monde visuel. En éteignant la lumière ou en fermant les yeux, elles peuvent intensifier leurs sensations physiques. Si votre partenaire et vous appartenez aux deux camps opposés, vous pourrez trouver un compromis en ayant recours à l’éclairage doux des bougies, ou en installant un variateur de lumière sur votre lampe de chevet.
Regarder votre partenaire au fond des yeux est une autre façon d’exalter le plaisir sensuel. Un échange de regards intense juste avant la copulation, a été observé chez les primates et les zoologues appellent cela « le regard copulatoire ». Les humains pratiquent également ce rituel. Si vous en doutez, allez prendre un verre dans quelques bars. Plusieurs cultures dans le monde ont adopté le port du voile pour contrôler un peu l’insistance des regards. On peut dire aussi des personnes qui vivent ensemble depuis longtemps qu’elles portent un voile invisible puisque chacune évite le regard de l’autre, sauf à de rares moments. Si vous voulez augmenter l’intensité de l’intimité entre votre partenaire et vous, essayez de soutenir « le regard copulatoire » pendant soixante secondes, la prochaine fois que vous ferez l’amour.
Les illustrations, les magazines et les photos procurent aux personnes particulièrement sensibles au sens de la vue, un large éventail de stimulations. Même si les goûts varient d’une personne à l’autre, une image érotique excite la plupart d’entre nous. Pour certains, l’image peut représenter un couple dans une attitude très romantique, pour d’autres, il peut s’agir de l’acte sexuel proprement dit, et d’autre encore sont plutôt excités par la vision « anatomique » du corps, ou par des dessins.
Les films, au cinéma et en vidéo, apportent encore une autre dimension à la stimulation visuelle. Des expériences menées en laboratoire ont prouvé que les films érotiques étaient une source de stimulation évidente pour les couples, aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Ils créent chez eux un degré d’excitation supérieur aux autres formes d’expression érotiques, aussi bien les cassettes audio que les photos ou la littérature.
Une autre façon de développer votre sens de la vue est de mettre plus de soin à la décoration de votre chambre. Lorsque vous irez vous coucher, ce soir, observez votre chambre. Les couleurs vous apaisent-elles ou vous excitent-elles? Votre lit est-il accueillant et confortable? Disposez-vous d’une lumière tamisée? Des lumières bien étudiées peuvent aider à créer une atmosphère plus romantique ou érotique, ainsi que des miroirs placés à des endroits stratégiques afin de pouvoir assister à vos ébats. N’hésitez pas à faire des frais pour changer votre literie, si nécessaire, ou vous offrir des draps et une nouvelle couette, pour augmenter votre plaisir sensuel et déclarer ainsi que l’amour est pour vous une priorité essentielle dans la vie. Attention : l’idéal est que vous participiez tous deux à la décoration de la chambre. Trop souvent, c’est la sensibilité féminine qui prend le dessus. C’est un autre domaine de votre relation où la communication et le compromis sont deux points importants.
Le sens du toucher est celui qui se trouve le plus au centre des relations sexuelles. Le contact réciproque de la peau est un plaisir immense qui à la fois rassure, noue des liens et excite. Si vous êtes sensible au toucher, une simple caresse ou un baiser effleuré peut vous donner des frissons et faire passer en vous un courant de douce chaleur.
Un homme a décrit de la manière suivante le plus mémorable de ses rapports sexuels : « Nous n’avons même pas fait l’amour. Il y avait trois couples en train de se peloter dans la voiture de mon ami. J’étais surexcité. Ma petite amie et moi avons dû nous embrasser pendant deux heures d’affilée! D’abord, ça a commencé par de toutes petites touches de ma langue sur ses lèvres. Puis j’ai commencé à entrer et sortir de la bouche, toujours à petits coups de langue, et elle m’a enfin offert sa langue. J’étais en feu. Quand elle a mis sa langue dans ma bouche, j’ai commencé à la lui sucer doucement, puis elle s’est mise à sucer la mienne. C’était une vraie pénétration sexuelle, de sa part comme de la mienne. »
Pour vous sentir de nouveau électrisé(e) par votre sens du toucher, peut-être devez-vous le mettre davantage à contribution que ces dernières années. Le simple fait d’embrasser votre partenaire ne vous envoie plus au septième ciel depuis que sa répétition et l’habitude ont émoussé vos sens. Pour éprouver de nouveau le frisson érotique du temps des sièges arrière des voitures, peut-être allez-vous devoir sortir de vos habitudes routinières et introduire quelques matériaux inhabituels dans vos rapports amoureux, tels que des plumes, de la fourrure, de la soie, des jets d’eau tiède, de la crème fouettée, des serviettes chaudes, et même de la glace. Ralph, un homme amical et communicatif, m’a parlé d’une des ses expériences érotiques récentes. Sa partenaire, la même depuis douze ans, lui avait demandé s’il voulait tenter une nouvelle expérience, celle du « cool sex ». Il lui avait répondu qu’il ne voyait pas bien ce qu’elle voulait dire, mais que dès l’instant qu’il était question d’essayer une nouvelle pratique sexuelle, il était volontiers partant. Ils ont alors fait l’amour à peu près comme d’habitude, mais au moment de l’orgasme, sa partenaire a glissé la main sous le lit pour attraper une serviette entourant des glaçons, qu’elle avait préparée juste avant, et elle a posé la serviette glacée sur les testicules de Ralph. Il a décrit cette expérience comme appartenant à un « autre monde »…Le simple fait de l’évoquer le mettait encore en émoi.
Pendant que vous travaillez à raviver votre sens du toucher, veillez à prendre en considération la sensibilité unique de votre partenaire. Certaines personnes aiment être touchées délicatement et d’autres d’une manière plus ferme. Certaines aiment être taquinées, d’autres aiment en venir directement au fait. Comme toujours, ces préférences doivent être clairement communiqués à l’autre.
mercredi 4 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 92 partie
AVOIR LES CINQ SENS EN ÉVEIL
Pour jouir totalement de votre sexualité, vous devez garder vos cinq sens prêts à recevoir une des mes clientes me racontait ceci : L’une des expériences les plus sensuelles de ma vie a eu lieu il y a très longtemps. Un ami m’avait proposé de me raccompagner sur sa moto, il était très tard. J’avais peur de monter sur une moto, surtout dans l’obscurité de la nuit, et j’avais l’impression que l’anxiété mettait davantage mes sens en éveil. J’avais entouré la taille du garçon de mes bras, et mon corps suivait tous les mouvements de son corps à lui, notamment dans les tournants. C’était comme si nos deux corps étaient mêlés l’un à l’autre. Je sentais l’air chaud de l’été faire voler mes cheveux. J’ai senti le rafraîchissement de l’air quand nous sommes passés par les petites routes de forêt. Les odeurs aussi étaient différentes : elles étaient florales, elles sont devenues musquées. Quand nous nous sommes arrêtés pour contempler la lune, j’ai entendu les oiseaux de nuit pousser leurs cris particuliers. Mon corps était entièrement ouvert aux sensations.
Ces dernières années, mon partenaire et moi avons découvert qu’en explorant systématiquement tous nos sens, nous pouvions reproduire cette même qualité d’éveil en faisant l’amour. D’ici à la fin de ce chapitre, je vais vous faire faire une visite guidée de vos cinq sens et vous donner des conseils spécifiques pour développer votre sensualité pendant vos relations sexuelles.
L’odorat fait partie intégrante de notre sexualité. Le sperme, les sécrétions vaginales, la transpiration, tout comme la salive, ont tous une odeur naturelle spéciale, et certains trouvent ces odeurs hautement érotiques. À la fin d’une lettre à Joséphine, Napoléon a écrit ces mots : J’arriverai à Paris demain soir. Ne te lave pas. »
Mais les Français amoureux ne sont pas les seuls à être remués par les odeurs corporelles. L’anthropologue Helen Fischer rapporte dans son livre L’Anatomie de l’Amour que « du temps de Shakespeare, les femmes portaient un morceau de pomme sous leur aisselle jusqu’à ce qu’il soit bien imprégné de leur odeur. Elles faisaient alors cadeau de cette « pomme d’amour » à leur amoureux pour qu’il puisse respirer leur odeur. Aujourd’hui encore, dans certaines régions de Grèce et des Balkans, les hommes s’essuient l’aisselle avec un mouchoir, et l’offrent, accompagné d’un petit compliment, à la femme qu’ils veulent inviter à danser. » Les hommes jurent que les résultats sont excellents.
Dans nos cultures plus délicates (certains diront plus « guindées »), nous enduisons nos aisselles de déodorant, suçons des pastilles pour avoir l’haleine fraîche, éliminons à la douche nos sécrétions vaginales, portons des petites culottes jetables, nous lavons avec un savon déodorant, et espérons que tout le monde en fasse autant. L’idée même de pouvoir humer avec délice nos odeurs corporelles nous semble perverse.
Apprécier les odeurs corporelles ou préférer l’amour désodorisé est une affaire strictement personnelle. Toutefois, il existe des différences nettes entre les hommes et les femmes quant à la perception des odeurs. En règle générale, le sens de l’odorat, chez les femmes, est plus développé que chez les hommes. Et cette sensibilité est encore accrue en période d’ovulation. Les femmes peuvent aussi avoir une réaction plus forte à certaines odeurs corporelles telles que la mauvaise haleine, la transpiration, ou les fortes odeurs intimes. Elles aiment les parfums, et sont particulièrement sensibles à ceux qui contiennent du musc, dont l’odeur est très proche de l’odeur sexuelle masculine. De leur côté, les hommes, en général ont moins d’attirance pour les senteurs artificielles, surtout celles destinées à parfumer la maison, quand elles sont trop fortes ou trop « chimiques ». Dans la plupart des familles, c’est la femme qui s’asperge d’eau de Cologne, qui parfume le linge dans les armoires, qui installe partout des bloc désodorisants, des « rafraîchisseurs d’air », projette, dans les différentes pièces de la maison, des fragrances en spray, et qui se prélasse dans des bains parfumés aux herbes. Cette caractéristique a aussi été observée chez les jeunes enfants. Les bébés filles jouent plus longtemps avec les hochets parfumés que les bébés garçons.
L’aromathérapie, ou l’utilisation thérapeutique de différentes odeurs, a été étudiée et employée depuis toujours en Extrême-Orient, en Inde et en Égypte, et c’est aujourd’hui une pratique reconnue en France. L’aromathérapie apparaît faire dormir des rats de laboratoire dans une atmosphère parfumée à l’huile de lavande. Les êtres humains, qui se sont déjà prêtés à cette expérience, se sont sentis beaucoup plus détendus et tranquilles. (Cela pourrait-il avoir un rapport avec le fait que nos grand-mères mettaient des sachets de lavande, dans les armoires, pour parfumer le linge?). Dans nos sociétés matérialistes, il n’est pas étonnant que la plupart des recherches aromatiques étudient l’effet des différentes senteurs sur nos habitudes d’achat de produits. Des chercheurs ont prouvé que parfumer l’air d’un grand magasin donnait aux clients l’envie de rester plus longtemps et de dépenser plus d’argent. Un groupe de chercheurs essaye actuellement d’isoler les différentes composantes chimiques contenues dans le musc humain, afin de concocter un aphrodisiaque fiable. S’ils parviennent à leurs fins, les parfums séducteurs du futur agiront à partir d’un fait réel, pas d’un fantasme. Mais que tout cela ne vous empêche pas de vous livrer à des expériences olfactives avec votre partenaire, en chair et en os.
Pour jouir totalement de votre sexualité, vous devez garder vos cinq sens prêts à recevoir une des mes clientes me racontait ceci : L’une des expériences les plus sensuelles de ma vie a eu lieu il y a très longtemps. Un ami m’avait proposé de me raccompagner sur sa moto, il était très tard. J’avais peur de monter sur une moto, surtout dans l’obscurité de la nuit, et j’avais l’impression que l’anxiété mettait davantage mes sens en éveil. J’avais entouré la taille du garçon de mes bras, et mon corps suivait tous les mouvements de son corps à lui, notamment dans les tournants. C’était comme si nos deux corps étaient mêlés l’un à l’autre. Je sentais l’air chaud de l’été faire voler mes cheveux. J’ai senti le rafraîchissement de l’air quand nous sommes passés par les petites routes de forêt. Les odeurs aussi étaient différentes : elles étaient florales, elles sont devenues musquées. Quand nous nous sommes arrêtés pour contempler la lune, j’ai entendu les oiseaux de nuit pousser leurs cris particuliers. Mon corps était entièrement ouvert aux sensations.
Ces dernières années, mon partenaire et moi avons découvert qu’en explorant systématiquement tous nos sens, nous pouvions reproduire cette même qualité d’éveil en faisant l’amour. D’ici à la fin de ce chapitre, je vais vous faire faire une visite guidée de vos cinq sens et vous donner des conseils spécifiques pour développer votre sensualité pendant vos relations sexuelles.
L’odorat fait partie intégrante de notre sexualité. Le sperme, les sécrétions vaginales, la transpiration, tout comme la salive, ont tous une odeur naturelle spéciale, et certains trouvent ces odeurs hautement érotiques. À la fin d’une lettre à Joséphine, Napoléon a écrit ces mots : J’arriverai à Paris demain soir. Ne te lave pas. »
Mais les Français amoureux ne sont pas les seuls à être remués par les odeurs corporelles. L’anthropologue Helen Fischer rapporte dans son livre L’Anatomie de l’Amour que « du temps de Shakespeare, les femmes portaient un morceau de pomme sous leur aisselle jusqu’à ce qu’il soit bien imprégné de leur odeur. Elles faisaient alors cadeau de cette « pomme d’amour » à leur amoureux pour qu’il puisse respirer leur odeur. Aujourd’hui encore, dans certaines régions de Grèce et des Balkans, les hommes s’essuient l’aisselle avec un mouchoir, et l’offrent, accompagné d’un petit compliment, à la femme qu’ils veulent inviter à danser. » Les hommes jurent que les résultats sont excellents.
Dans nos cultures plus délicates (certains diront plus « guindées »), nous enduisons nos aisselles de déodorant, suçons des pastilles pour avoir l’haleine fraîche, éliminons à la douche nos sécrétions vaginales, portons des petites culottes jetables, nous lavons avec un savon déodorant, et espérons que tout le monde en fasse autant. L’idée même de pouvoir humer avec délice nos odeurs corporelles nous semble perverse.
Apprécier les odeurs corporelles ou préférer l’amour désodorisé est une affaire strictement personnelle. Toutefois, il existe des différences nettes entre les hommes et les femmes quant à la perception des odeurs. En règle générale, le sens de l’odorat, chez les femmes, est plus développé que chez les hommes. Et cette sensibilité est encore accrue en période d’ovulation. Les femmes peuvent aussi avoir une réaction plus forte à certaines odeurs corporelles telles que la mauvaise haleine, la transpiration, ou les fortes odeurs intimes. Elles aiment les parfums, et sont particulièrement sensibles à ceux qui contiennent du musc, dont l’odeur est très proche de l’odeur sexuelle masculine. De leur côté, les hommes, en général ont moins d’attirance pour les senteurs artificielles, surtout celles destinées à parfumer la maison, quand elles sont trop fortes ou trop « chimiques ». Dans la plupart des familles, c’est la femme qui s’asperge d’eau de Cologne, qui parfume le linge dans les armoires, qui installe partout des bloc désodorisants, des « rafraîchisseurs d’air », projette, dans les différentes pièces de la maison, des fragrances en spray, et qui se prélasse dans des bains parfumés aux herbes. Cette caractéristique a aussi été observée chez les jeunes enfants. Les bébés filles jouent plus longtemps avec les hochets parfumés que les bébés garçons.
L’aromathérapie, ou l’utilisation thérapeutique de différentes odeurs, a été étudiée et employée depuis toujours en Extrême-Orient, en Inde et en Égypte, et c’est aujourd’hui une pratique reconnue en France. L’aromathérapie apparaît faire dormir des rats de laboratoire dans une atmosphère parfumée à l’huile de lavande. Les êtres humains, qui se sont déjà prêtés à cette expérience, se sont sentis beaucoup plus détendus et tranquilles. (Cela pourrait-il avoir un rapport avec le fait que nos grand-mères mettaient des sachets de lavande, dans les armoires, pour parfumer le linge?). Dans nos sociétés matérialistes, il n’est pas étonnant que la plupart des recherches aromatiques étudient l’effet des différentes senteurs sur nos habitudes d’achat de produits. Des chercheurs ont prouvé que parfumer l’air d’un grand magasin donnait aux clients l’envie de rester plus longtemps et de dépenser plus d’argent. Un groupe de chercheurs essaye actuellement d’isoler les différentes composantes chimiques contenues dans le musc humain, afin de concocter un aphrodisiaque fiable. S’ils parviennent à leurs fins, les parfums séducteurs du futur agiront à partir d’un fait réel, pas d’un fantasme. Mais que tout cela ne vous empêche pas de vous livrer à des expériences olfactives avec votre partenaire, en chair et en os.
mardi 3 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 91 partie
Le temps, l’attention et l’indulgence vis-à-vis de soi : les éléments manquants
Il n’est pas difficile de retrouver sa sensualité originelle en faisant l’amour, mais cela demande du temps. De par sa nature même, la sensualité qui s’exprime dans les relations sexuelles prend du temps à s’établir. Pour beaucoup d’entre nous, cela signifie que le sexe doit devenir dans nos vies une priorité plus importante. Nos emplois du temps sont tellement surchargés que nos relations intimes en souffrent, notamment notre sexualité. Ce n’est pas faire l’amour qui va faire rentrer l’argent pour payer les factures, faire rentrer l’argent pour payer les factures, faire avancer notre carrière ou assumer les corvées de tous les jours, alors nous reléguons cette activité en bas de liste. Une fois que la maison est propre, la pelouse tondue, les enfants au lit et que le travail ramené du bureau à la maison est accompli, nous verrons s’il nous reste assez de temps pour faire l’amour ou pas. Le sexe est peut-être au premier plan dans nos têtes, mais en dernier sur nos emplois du temps. Une enquête récente publiée dans le magazine « Ladies’ Home Journal’ révèle que les femmes mariées font l’amour moins souvent que dix ans auparavant. Près des trois quarts des femmes ayant une profession, qui ont répondu à l’enquête, ont affirmé ne pas avoir le temps de faire l’amour.
Réserver chaque semaine au moins une bonne heure entièrement consacrée aux plaisirs sexuels peut augmenter votre satisfaction dans vos rapports amoureux plus que n’importe quel autre changement. Mais si ni l’un ni l’autre ne vous sentez d’humeur sexuelle, ne vous croyez pas obligés de consacrer ce temps à faire l’amour Ce temps réservé est une excellente opportunité pour le sexe, pas une obligation. Si vous le désirez, vous pouvez consacrer cette heure à une discussion intime tous les deux, où vous pourrez faire passer vos messages, à une promenade ou toute autre activité de plaisir à deux.
Si toutes les conditions sont réunies, vous aurez assez de temps pour une expérience sensuelle satisfaisante.
Susan Delaney-Mech, psychiatre et sexologue réputée à Plano, au Texas, recommande à ses clients de noter sur leur agenda les moments qu’ils réservent à ces rencontres sensuelles privilégiées. À l’encre! « Les rendez-vous notés au crayon peuvent être gommés et reportés ou annulés », explique-t-elle. « Tandis qu’un rendez-vous noté à l’encre est le plus souvent respecté. » Elle leur conseille aussi de se préparer physiquement, émotionnellement et spirituellement pour la rencontre sexuelle. « Je recommande aux couples de n’avoir l’un envers l’autre que des pensées positives pendant les vingt-quatre heures précédant ce moment amoureux. Je les encourage à réfléchir aux raisons pour lesquelles ils sont mariés l’un à l’autre. Je les encourage à avoir un sentiment de reconnaissance réciproque. Et ils doivent aussi éviter de penser aux défauts de leur partenaire ou de leurs beaux-parents. » S’ils ont des fantasmes sexuels, elle leur recommande vivement de fantasmes sexuels, elle leur recommande vivement de fantasmer en pensant à leur partenaire et pas à quelqu’un d’autre. Résultat? « Les couples qui suivent ces conseils sont enchantés des résultats », affirme-t-elle.
Mon expérience professionnelle m’a permis à moi aussi de vérifier cela. Peu de couples se rendent vraiment compte du pouvoir énorme de ces rencontres amoureuses programmées. En réservant volontairement ces moments pour l’amour et en prenant délibérément une attitude positive, vous pouvez augmenter considérablement votre capacité de donner et de recevoir de l’amour et du plaisir. Une fois que ces habitudes mentales sont strictement établies, vous commencez à transformer votre chambre en sanctuaire, un endroit réservé au confort, à la sécurité et à la sensualité.
L’amour vraiment sensuel exige aussi une autre nécessité : celle de vous autoriser à réellement jouir du plaisir sexuel.
Une de mes clientes en parle en termes charmants : « Si je veux réellement jouir du plaisir sexuel, je m’imagine étant une princesse, qui doit accepter tous les plaisirs qui lui sont offerts. Je dois avoir le sentiment de mériter qu’on me fasse l’amour. » Elle ne revendiquait pas l’amour passif ou égoïste, non. Mais elle avait réalisé que pour elle, comme pour beaucoup de gens, le vrai challenge est d’arriver à s’ouvrir et de prendre réellement son propre plaisir en considération.
Curieusement, beaucoup des personnes qui viennent me consulter à mon cabinet ont plus de difficultés à recevoir du plaisir qu’à en donner. L’un des exercices les plus révélateurs que je propose dans mes ateliers s’appelle l’exercice de « l’apprentissage » (voir les indications pages 195 à 198). C’est d’une simplicité désarmante. Dans la première partie de cet exercice, je dis aux couples d’aller dans leur chambre d’hôtel et de se masser à tour de rôle les épaules ou les commentaires de ce qu’ils aiment et de ce qu’ils n’aiment pas. Plus le receveur devient indulgent par rapport à lui-même, et plus il obtient de points à l’exercice.
C’est une chose étonnamment difficile à accepter pour beaucoup de gens. Voici les commentaires d’une femme : « Je n’ai eu aucun problème pour faire son massage à Bob. Mais quand est venu mon tour, je me suis surprise à regarder ma montre. Je veillais à ce que mon temps ne soit pas dépassé. J’étais l’aînée de quatre enfants et toute mon enfance j’ai été élevée dans l’idée qu’il était égoïste de prendre pour soi. Et quoi qu’une personne vous donne, vous devez vous montrer reconnaissant envers elle. Vous ne pouvez influer sur ce qu’elle fait pour vous. » De son côté, son partenaire avait lui aussi ses raisons de résister à l’exercice : « J’avais peur que Gloria n’ait réellement envie de me masser. J’étais content que vous ayez limité l’expérience à dix minutes. C’est uniquement grâce à cela que j’ai vraiment pu me détendre pendant ce court moment. » Vous n’en serez pas surpris, Bob et Gloria se plaignaient d’avoir un taux de désir sexuel très bas et, emportés par la routine, de pouvoir passer des semaines sans faire l’amour.
Mon partenaire et moi avons ressenti une nouvelle ouverture dans notre couple lorsque je me suis enfin sentie habilitée à recevoir des massages réguliers. Je lui avais déjà dit très souvent que j’adorais les massages, mais je n’en avais jamais fait la demande avec une grande conviction. Au fond de moi, j’avais le sentiment que c’était trop demander. Puis un jour, je me suis mise à réfléchir à toutes mes façons de me retrancher dans mes propres résistances afin de satisfaire ses besoins.
En travaillant sur de nombreux domaines de ma sexualité, j’étais devenue une amoureuse plus disponible et plus passionnée. Mais pour ce qui est de mettre mes propres désirs et besoins sur la table, j’avais fait peu de progrès. Quand j’ai réalisé cela et bien pris le temps de l’assimiler, j’ai commencé à me sentir plus habilitée à recevoir ces messages tendres, et j’ai enfin pu en demander à mon partenaire d’une manière qu’il puisse réellement entendre mon souhait. Je suis heureuse de pouvoir dire que maintenant, ces massages hebdomadaires font totalement partie de ma vie. J’ai appris, une fois de plus, que lorsque je demande quelque chose avec courage et conviction, mes vœux sont bien souvent exaucés.
Il n’est pas difficile de retrouver sa sensualité originelle en faisant l’amour, mais cela demande du temps. De par sa nature même, la sensualité qui s’exprime dans les relations sexuelles prend du temps à s’établir. Pour beaucoup d’entre nous, cela signifie que le sexe doit devenir dans nos vies une priorité plus importante. Nos emplois du temps sont tellement surchargés que nos relations intimes en souffrent, notamment notre sexualité. Ce n’est pas faire l’amour qui va faire rentrer l’argent pour payer les factures, faire rentrer l’argent pour payer les factures, faire avancer notre carrière ou assumer les corvées de tous les jours, alors nous reléguons cette activité en bas de liste. Une fois que la maison est propre, la pelouse tondue, les enfants au lit et que le travail ramené du bureau à la maison est accompli, nous verrons s’il nous reste assez de temps pour faire l’amour ou pas. Le sexe est peut-être au premier plan dans nos têtes, mais en dernier sur nos emplois du temps. Une enquête récente publiée dans le magazine « Ladies’ Home Journal’ révèle que les femmes mariées font l’amour moins souvent que dix ans auparavant. Près des trois quarts des femmes ayant une profession, qui ont répondu à l’enquête, ont affirmé ne pas avoir le temps de faire l’amour.
Réserver chaque semaine au moins une bonne heure entièrement consacrée aux plaisirs sexuels peut augmenter votre satisfaction dans vos rapports amoureux plus que n’importe quel autre changement. Mais si ni l’un ni l’autre ne vous sentez d’humeur sexuelle, ne vous croyez pas obligés de consacrer ce temps à faire l’amour Ce temps réservé est une excellente opportunité pour le sexe, pas une obligation. Si vous le désirez, vous pouvez consacrer cette heure à une discussion intime tous les deux, où vous pourrez faire passer vos messages, à une promenade ou toute autre activité de plaisir à deux.
Si toutes les conditions sont réunies, vous aurez assez de temps pour une expérience sensuelle satisfaisante.
Susan Delaney-Mech, psychiatre et sexologue réputée à Plano, au Texas, recommande à ses clients de noter sur leur agenda les moments qu’ils réservent à ces rencontres sensuelles privilégiées. À l’encre! « Les rendez-vous notés au crayon peuvent être gommés et reportés ou annulés », explique-t-elle. « Tandis qu’un rendez-vous noté à l’encre est le plus souvent respecté. » Elle leur conseille aussi de se préparer physiquement, émotionnellement et spirituellement pour la rencontre sexuelle. « Je recommande aux couples de n’avoir l’un envers l’autre que des pensées positives pendant les vingt-quatre heures précédant ce moment amoureux. Je les encourage à réfléchir aux raisons pour lesquelles ils sont mariés l’un à l’autre. Je les encourage à avoir un sentiment de reconnaissance réciproque. Et ils doivent aussi éviter de penser aux défauts de leur partenaire ou de leurs beaux-parents. » S’ils ont des fantasmes sexuels, elle leur recommande vivement de fantasmes sexuels, elle leur recommande vivement de fantasmer en pensant à leur partenaire et pas à quelqu’un d’autre. Résultat? « Les couples qui suivent ces conseils sont enchantés des résultats », affirme-t-elle.
Mon expérience professionnelle m’a permis à moi aussi de vérifier cela. Peu de couples se rendent vraiment compte du pouvoir énorme de ces rencontres amoureuses programmées. En réservant volontairement ces moments pour l’amour et en prenant délibérément une attitude positive, vous pouvez augmenter considérablement votre capacité de donner et de recevoir de l’amour et du plaisir. Une fois que ces habitudes mentales sont strictement établies, vous commencez à transformer votre chambre en sanctuaire, un endroit réservé au confort, à la sécurité et à la sensualité.
L’amour vraiment sensuel exige aussi une autre nécessité : celle de vous autoriser à réellement jouir du plaisir sexuel.
Une de mes clientes en parle en termes charmants : « Si je veux réellement jouir du plaisir sexuel, je m’imagine étant une princesse, qui doit accepter tous les plaisirs qui lui sont offerts. Je dois avoir le sentiment de mériter qu’on me fasse l’amour. » Elle ne revendiquait pas l’amour passif ou égoïste, non. Mais elle avait réalisé que pour elle, comme pour beaucoup de gens, le vrai challenge est d’arriver à s’ouvrir et de prendre réellement son propre plaisir en considération.
Curieusement, beaucoup des personnes qui viennent me consulter à mon cabinet ont plus de difficultés à recevoir du plaisir qu’à en donner. L’un des exercices les plus révélateurs que je propose dans mes ateliers s’appelle l’exercice de « l’apprentissage » (voir les indications pages 195 à 198). C’est d’une simplicité désarmante. Dans la première partie de cet exercice, je dis aux couples d’aller dans leur chambre d’hôtel et de se masser à tour de rôle les épaules ou les commentaires de ce qu’ils aiment et de ce qu’ils n’aiment pas. Plus le receveur devient indulgent par rapport à lui-même, et plus il obtient de points à l’exercice.
C’est une chose étonnamment difficile à accepter pour beaucoup de gens. Voici les commentaires d’une femme : « Je n’ai eu aucun problème pour faire son massage à Bob. Mais quand est venu mon tour, je me suis surprise à regarder ma montre. Je veillais à ce que mon temps ne soit pas dépassé. J’étais l’aînée de quatre enfants et toute mon enfance j’ai été élevée dans l’idée qu’il était égoïste de prendre pour soi. Et quoi qu’une personne vous donne, vous devez vous montrer reconnaissant envers elle. Vous ne pouvez influer sur ce qu’elle fait pour vous. » De son côté, son partenaire avait lui aussi ses raisons de résister à l’exercice : « J’avais peur que Gloria n’ait réellement envie de me masser. J’étais content que vous ayez limité l’expérience à dix minutes. C’est uniquement grâce à cela que j’ai vraiment pu me détendre pendant ce court moment. » Vous n’en serez pas surpris, Bob et Gloria se plaignaient d’avoir un taux de désir sexuel très bas et, emportés par la routine, de pouvoir passer des semaines sans faire l’amour.
Mon partenaire et moi avons ressenti une nouvelle ouverture dans notre couple lorsque je me suis enfin sentie habilitée à recevoir des massages réguliers. Je lui avais déjà dit très souvent que j’adorais les massages, mais je n’en avais jamais fait la demande avec une grande conviction. Au fond de moi, j’avais le sentiment que c’était trop demander. Puis un jour, je me suis mise à réfléchir à toutes mes façons de me retrancher dans mes propres résistances afin de satisfaire ses besoins.
En travaillant sur de nombreux domaines de ma sexualité, j’étais devenue une amoureuse plus disponible et plus passionnée. Mais pour ce qui est de mettre mes propres désirs et besoins sur la table, j’avais fait peu de progrès. Quand j’ai réalisé cela et bien pris le temps de l’assimiler, j’ai commencé à me sentir plus habilitée à recevoir ces messages tendres, et j’ai enfin pu en demander à mon partenaire d’une manière qu’il puisse réellement entendre mon souhait. Je suis heureuse de pouvoir dire que maintenant, ces massages hebdomadaires font totalement partie de ma vie. J’ai appris, une fois de plus, que lorsque je demande quelque chose avec courage et conviction, mes vœux sont bien souvent exaucés.
lundi 2 mai 2011
LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 90 partie
COMMENT DÉVELOPPER SA SENSUALITÉ
Au cours d’un atelier de réflexion, j’ai été fasciné par les propos qu’a tenus un des participants au sujet d’une de ses anciennes petites amies : « Ce que j’adorais chez elle était la façon dont elle arrivait à communiquer avec son corps. Sa manière de me toucher me disait : ‘Nous allons faire un petit voyage tous les deux. Je vais t’emmener par ce chemin, puis par cet autre’. J’avais l’impression qu’elle était glissée sous ma peau et qu’elle ressentait tout ce que moi-même je ressentais. Elle pouvait m’exciter, m’exciter, m’exciter et me faire jouir, puis m’exciter de nouveau. Tout cela sans une parole. C’était paradisiaque. » J’ai aussi été frappé par les propos d’une de mes amies se souvenant d’un petit ami qu’elle avait lorsqu’elle était à l’université : « Quand je pense à lui, je me souviens en particulier à quel point il était là à l’aise avec son corps. Jamais il n’avait honte ou n’était embarrassé de quoi que ce soit. Il était totalement bien dans sa peau. Nous pouvions faire l’amour pendant des après-midi entières. J’étais ‘accro’ au plaisir.
Toutefois, il n’est pas étonnant que ces expériences idylliques aient été de courte durée, des relations passagères. En effet, la sensualité, ou la capacité d’être bien dans son corps, d’arrêter le temps ou de communiquer par le contact de la peau, est précisément ce qui manque à de nombreux couples mariés. Après quelques années passées, ensemble, le sens de l’immédiateté disparaît. Trop souvent, les couples se retrouvent au lit, le soir, et font rapidement l’amour comme pour assouvir une pulsion. Le but étant d’atteindre l’orgasme au plus vite.
« Agir en spectateur » est le terme qu’emploient les sexologues pour décrire ce qui arrive quand les gens se sentent déconnectés quand ils font l’amour. Les personnes concernées par ce problème passent plus de temps à ruminer leurs soucis professionnels et leurs corvées ménagères qu’à envisager la personne étendue à leurs côtés. Et si l’attitude « spectateur » devient chronique, les problèmes sexuels apparaissent. Un homme préoccupé, détaché du désir sexuel, peut éprouver des difficultés à être en érection, et une femme ayant des soucis peut avoir du mal à atteindre l’orgasme.
Quand les gens se sentent coupés de leurs sens pendant qu’ils font l’amour, ils subissent généralement cette privation sensorielle dans leur vie de tous les jours. Leurs journées se passent dans une sorte d’engourdissement, comme s’ils ne pouvaient réagir. Pour retrouver un peu de leurs sensations, ils mettent un disque, s’aspergent de parfum, mangent des gâteaux, des bonbons, ou des mets épicés. Mais paradoxalement, plus ils assaillent leurs sens, et plus ils s’en sentent coupés.
Pourquoi sommes-nous si nombreux à nous sentir privés de nos sens? Quand nous étions jeunes, nous étions des êtres terriblement sensuels. Si vous avez oublié, passez un moment avec un bébé d’1 an. C’est à travers ses sens que le bébé découvre l’univers qui l’entoure. Il écrase la nourriture dans ses mains, il met tout à la bouche, il tape des mains dans l’eau pour faire des éclaboussures…tant que vous le laissez faire.
Vers l’âge de 3 ou 4 ans, la plupart des enfants perdent progressivement cette sensualité naturelle. Leurs parents leur disent :
« Ne joue pas avec la nourriture. »
« Va te laver les mains. »
« Ne fais pas tant de bruit en mangeant. »
« Enlève ça de ta bouche. »
« Ne fixe pas les gens comme ça. »
« Sors les mains de tes poches »
« Mets ce chien puant dehors! »
« Arrête de te traîner par terre. »
« Arrête de te toucher le zizi!. »
« Regarde-toi, tu t’es entièrement trempé! »
À mesure qu’ils grandissent et deviennent de jeunes adultes, on les félicite de se fermer de plus en plus au monde des sensations et de consacrer leur énergie à obtenir de bonnes notes, à trouver un bon métier et à gagner de l’argent. Pendant leurs temps de loisir, la société les engage à écouter la radio, regarder la télévision, manipuler un ordinateur, conduire une voiture et autres plaisirs concrets. Et pendant ce temps-là, ils oublient de plus en plus leur corps, et les sensations qu’il génère. Puis ils se jettent dans une aventure amoureuse, et pendant quelques mois retrouvent un peu de leur sensualité passée, mais leurs perceptions recommencent vite à s’émousser.
Au cours d’un atelier de réflexion, j’ai été fasciné par les propos qu’a tenus un des participants au sujet d’une de ses anciennes petites amies : « Ce que j’adorais chez elle était la façon dont elle arrivait à communiquer avec son corps. Sa manière de me toucher me disait : ‘Nous allons faire un petit voyage tous les deux. Je vais t’emmener par ce chemin, puis par cet autre’. J’avais l’impression qu’elle était glissée sous ma peau et qu’elle ressentait tout ce que moi-même je ressentais. Elle pouvait m’exciter, m’exciter, m’exciter et me faire jouir, puis m’exciter de nouveau. Tout cela sans une parole. C’était paradisiaque. » J’ai aussi été frappé par les propos d’une de mes amies se souvenant d’un petit ami qu’elle avait lorsqu’elle était à l’université : « Quand je pense à lui, je me souviens en particulier à quel point il était là à l’aise avec son corps. Jamais il n’avait honte ou n’était embarrassé de quoi que ce soit. Il était totalement bien dans sa peau. Nous pouvions faire l’amour pendant des après-midi entières. J’étais ‘accro’ au plaisir.
Toutefois, il n’est pas étonnant que ces expériences idylliques aient été de courte durée, des relations passagères. En effet, la sensualité, ou la capacité d’être bien dans son corps, d’arrêter le temps ou de communiquer par le contact de la peau, est précisément ce qui manque à de nombreux couples mariés. Après quelques années passées, ensemble, le sens de l’immédiateté disparaît. Trop souvent, les couples se retrouvent au lit, le soir, et font rapidement l’amour comme pour assouvir une pulsion. Le but étant d’atteindre l’orgasme au plus vite.
« Agir en spectateur » est le terme qu’emploient les sexologues pour décrire ce qui arrive quand les gens se sentent déconnectés quand ils font l’amour. Les personnes concernées par ce problème passent plus de temps à ruminer leurs soucis professionnels et leurs corvées ménagères qu’à envisager la personne étendue à leurs côtés. Et si l’attitude « spectateur » devient chronique, les problèmes sexuels apparaissent. Un homme préoccupé, détaché du désir sexuel, peut éprouver des difficultés à être en érection, et une femme ayant des soucis peut avoir du mal à atteindre l’orgasme.
Quand les gens se sentent coupés de leurs sens pendant qu’ils font l’amour, ils subissent généralement cette privation sensorielle dans leur vie de tous les jours. Leurs journées se passent dans une sorte d’engourdissement, comme s’ils ne pouvaient réagir. Pour retrouver un peu de leurs sensations, ils mettent un disque, s’aspergent de parfum, mangent des gâteaux, des bonbons, ou des mets épicés. Mais paradoxalement, plus ils assaillent leurs sens, et plus ils s’en sentent coupés.
Pourquoi sommes-nous si nombreux à nous sentir privés de nos sens? Quand nous étions jeunes, nous étions des êtres terriblement sensuels. Si vous avez oublié, passez un moment avec un bébé d’1 an. C’est à travers ses sens que le bébé découvre l’univers qui l’entoure. Il écrase la nourriture dans ses mains, il met tout à la bouche, il tape des mains dans l’eau pour faire des éclaboussures…tant que vous le laissez faire.
Vers l’âge de 3 ou 4 ans, la plupart des enfants perdent progressivement cette sensualité naturelle. Leurs parents leur disent :
« Ne joue pas avec la nourriture. »
« Va te laver les mains. »
« Ne fais pas tant de bruit en mangeant. »
« Enlève ça de ta bouche. »
« Ne fixe pas les gens comme ça. »
« Sors les mains de tes poches »
« Mets ce chien puant dehors! »
« Arrête de te traîner par terre. »
« Arrête de te toucher le zizi!. »
« Regarde-toi, tu t’es entièrement trempé! »
À mesure qu’ils grandissent et deviennent de jeunes adultes, on les félicite de se fermer de plus en plus au monde des sensations et de consacrer leur énergie à obtenir de bonnes notes, à trouver un bon métier et à gagner de l’argent. Pendant leurs temps de loisir, la société les engage à écouter la radio, regarder la télévision, manipuler un ordinateur, conduire une voiture et autres plaisirs concrets. Et pendant ce temps-là, ils oublient de plus en plus leur corps, et les sensations qu’il génère. Puis ils se jettent dans une aventure amoureuse, et pendant quelques mois retrouvent un peu de leur sensualité passée, mais leurs perceptions recommencent vite à s’émousser.
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