L’homme en détresse vit un
trouble de la personnalité se manifestant par des
perturbations émotionnelles.
Il vit aussi une forme de psychose beaucoup plus grave de trouble consistant en
une désorganisation grave de la personnalité et une perte de contact avec la
réalité. Ainsi, certains hommes en détresse sont dirigés parce qu’ils ressentent,
à tel point que leur pensée rationnelle joue qu’un rôle accessoire.
Chez d’autres, au contraire,
que l’on considère comme “froids” la raison exerce une véritable tyrannie,
alors que la vie affective et imaginative demeure indigente. L’homme en
détresse vit une crainte imprécise d’un danger émanant de sources inconnues,
pour parfois devenir si grave que ce dernier demeure dans un état de crainte
continuel sans raison apparente; vit une appréhension constante, l’incapacité
de se concentrer et bon nombre de symptômes physiologiques du stress. On pense
ce type de comportement est la conséquence d’une incapaité de l’individu
d’apprendre des comportements de défense appropriés. Il vit des idées qui se
fixent comme des parasites dans l’esprit. Obsédé, il est assiégé par une idée ou
un sentiment pénible qui s’impose irrésistiblement à son esprit et lui cause
des angoisses souvent de ses affects en ce sens qu’il souffre un genre de
perturbations pouvant connaître des états émotionnels apathiques ou dépressifs,
on peut passer à divers reprises de l’état maniaque à l’état dépressif.
L’homme en détresse doit
connaître les signes précurseurs des troubles émotionnels avant qu’il ne soit
trop tard pour y remédier.
Les signes peuvent être:
• Repliement sur soi-même :
craindre l’échec avec, comme résultat,, la recherche
constante d’évasion, cinéma,
télévision, excès d’alcool, le refus de responsabilités
maritales, familiales ou
professionnelles.
• Agressivité: chercher la
querelle, continuellement et sans raison valable.
• Égocentrisme : être
incapable de partager, son temps, son amitié, ses connaissances, ses biens;
être égoïste, se placer au premier plan, imaginer que la terre tourne autour de
soi.
• Méfiance exagérée : croire
que tout n’est que malhonnêteté, déceptions, obstacles ou frustrations; n’avoir
confiance en personne, entretenir envers tous des sentiments de suspicion.
• Insomnie: être incapable
de dormir, se sentir toujours fatigué et vivre au ralenti; avoir de la
difficulté à se sortir du lit même après une bonne nuit de sommeil, refuser de
se lever au risque de perdre son emploi et de négliger sa famille.
• Anxiété: s’inquiéter de
tout et de façon excessive; craindre l’avenir; avoir peur de prendre des
décisions, petites ou grandes.
• Rêvasserie: perdre son
temps à imaginer ce qui pourrait être pour oublier ce qui est; fermer la porte
aux problèmes et vivre dans un autre monde.
• Hypochondrie: se
préoccuper outre mesure de malaises physiques mineurs;
s’imaginer des maladies et
se convaincre d’en souffrir.
• Piètre contrôle
émotionnel: réagir exagérément devant des choses de peu
d’importance; faire des
crises de colère démesurées.
• Humeur : s’adonner à de
fréquentes sautes d’humeur; se sentir déprimé; avoir
l’impression que rien n’en
vaut la peine; penser au suicide.
• Sentiment d’impuissance et
de dépendance: laisser les décisions aux autres, les laisser agir pour vous et
à votre place. Tout remettre au lendemain.
Se réapproprier face à ce mal
de vivre
« Il nous arrive de
supprimer ou de dénier nos sentiments, de crainte que notre
entourage ne les comprenne
pas ou refuse de les accepter si nous les verbalisons. Mais
c’est seulement en honorant
et en reconnaissant nos véritables sentiments que peut
s’opérer notre
rétablissement affectif et que nous pouvons aller de l’avant. »
Comprendre son
rétablissement affectif doit évidemment passer par la reconnaissance
de ses sentiments. En
admettant honnêtement ses sentiments,
nous pouvons commencer à
débroussailler ma vie et voir plus clairement les motifs de ses agissements. En
admettant que nous avons été blessés et en pleurant nos peines, nous devenons
en quelque sorte le propriétaire de mes angoisses et de mes frustrations.
Aujourd’hui, nous
reconnaissons que nous sommes humains, que nos sentiments sont importants et
qu’ils doivent trouver leur expression dans notre vie.
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