De cette phrase nous pouvons dégager deux idées : (E.M.)
Tout ce qui fait vivre fait survivre. Les qualités qui ont permis le développement et l’épanouissement de la vie ont toutes eu en même temps vertu de lutte contre la mort. C’est la même organisation qui à la fois nous fait « jouir » de la vie et combat la mort.
L’opposition de la vie à la mort recouvre très exactement l’opposition du biologique au physique – la mort est l’ensemble des contraintes et désordres proprement physiques qui ruinent l’organisation biologique et la réduisent en micro-organisations physico-chimiques dispersés. La mort ne concerne pas les constituants physiques de l’être vivant, qui se transforment, se déparent, se dispersent. La mort n’atteint pas la matérialité physique du vivant. Elle n’atteint que partiellement l’auto-éco- ré-organisation biologique. Ce qui est irrémédiablement frappé, c’est l’individu-sujet. La mort ne lui laisse aucun recours, aucun résidu (DIXIT).
* à suivre *
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