Physiquement, la mort est moins que rien, puisque, avec la mort rien n’est perdu physiquement dans l’univers, même pas un électron.
Biologiquement (du point de vue de la biosphère ou d’un genos), il y a perte relative; une de perdu dix de retrouvés. Existentiellement, du point de vue de l’individu-sujet, l’être et le monde sombrent corps et biens dans le néant.
Son organisation, son être, son univers s’effondrent avec sa mort. C’est dire que chaque être qui naît devient un cosmos, assume en lui une tragédie cosmique qui est celle que vit au ralenti notre cosmos : la mort de son univers. Et l’homme, à peine a-t-il compris, appris ce qu’était la mort, sa mort, a aussitôt refusé de le croire, ses mythologies ont donc donné l’amortalité à l’égo, puis ses religions de salut mieux encore : l’immortalité.
* à suivre *
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