Résumons ses idées (E.M.) la vie travaille la mort qui la travaille; les menaces de mort nourrissent les ripostes à la mort; les disséminations utilisent les dispersions physiques la réintégration utilise la désintégration. Tous les grands développements de la vie se sont effectués dans et par la récupération et, dans un sens, l’intégration de la mort. Les organismes se sont développés en vivant de la mort des cellules qui les constituent. Les espèces vivent de la mort des individus qui les constituent. Ces morts rajeunissent et rénovent leurs vies – toutes les morts végétales et animales nourrissent les cycles et boucles qui constituent l’éco-organisation, et par là même nourrissent toutes vies. Tout ce qui meurt fait vivre.
Et, dans l’intégration des cellules dans les organismes des individus polycellulaires dans les sociétés, de tous dans les éco-organisations, la mort est non seulement intégrée, mais intériorisée, et c’est dans ce sens que je lis l’étonnante formule de simmel : « la vie exige intérieurement la mort comme…l’autre dont l’adjonction lui procure l’être. »
* à suivre *
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