pour toute. Elle évolue d’habitude, si ce n’est qu’en termes d’ajustements subtils, tout au cours de la vie. L’adolescence est une étape critique. Cet article explore les dynamiques inhérentes au développement de l’identité masculine adolescente selon la théorie psychanalytique des relations d’objets. De plus, il esquisse des dynamiques dans l’intervention de groupe auprès d’adolescents masculins sur la question de l’identité masculine.
Qu’est-ce que l’identité ?
Ce sont surtout les théoriciens de la psychologie du moi qui se sont penchés sur la question de l’identité (Hartmann, 1950 ; Erikson, 1959, 1968). Hartmann (1950) préconise l’usage du terme « self-representation » pour dénoter l’objet investi par la libido dans le narcissisme. Erikson (1968, p.50) fait la distinction entre une identité perceptuelle (« personal identity ») et une identité consciente (« ego identity »).
L’identité aurait à la fois une qualité de permanence qui maintient un sentiment de continuité chez l’individu à travers le temps et l’espace, ainsi qu’une qualité ponctuelle permettant à l’identité d’être plus ou moins colorée par les contextes relationnels dans lesquels se retrouve l’individu d’un moment à l’autre (Wheeler, 2000). Il serait donc opportun de parler d’identité en termes de représentations de soi qui peuvent s’inscrire dans une structure ou dans un processus et qui peuvent être plus ou moins conscientes. Un dérivé des relations objectales, l’identité est un facteur critique au sein des relations interpersonnelles.
En somme, l’identité serait composée des variables suivantes, qui s’inspirent largement des définitions de l’identité qu’avance Erikson (1968) :
- Les représentations que la personne fait de soi (auto représentations de soi) ;
- Les représentations que la personne fait des représentations d’elle qu’ont les autres ;
- Les rôles sociaux qui sont proposés à la personne ;
- Les rôles sociaux que la personne adopte.
* à suivre *
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