FACTEURS ASSOCIÉS À LA RÉCIDIVE
Les programmes de traitement ne semblant pas avoir les mêmes effets chez tous les individus, plusieurs chercheurs ont tenté de déterminer quels pouvaient être les facteurs associés à la récidive ou à la réussite de ces interventions. À ce sujet, Demaris et Jackson ont noté que les taux de récidive sont plus élevés lorsque les hommes vivent en couple (42% contre 18%), alors que les hommes ayant une nouvelles conjointe ont moins récidivé que ceux étant toujours avec la même conjointe (25% contre 42%). Le fait d’avoir été référé par la Cour ou d’être venu volontairement n’a pas eu d’impact sur le taux de récidive. Par ailleurs, on n’a observé que peu de différences dans le taux de récidive des hommes ayant suivi quatre rencontres et moins (36%) ou plus de quatre rencontres (32%).
Dans cet échantillon, la consommation d’alcool a été associée à de la récidive, ce qui n’a pas été le cas pour l’usage de drogues. On a aussi observé un lien très important entre la récidive et le fait d’avoir été témoin de violence durant son enfance. Les hommes ayant été témoins de cette violence ont un taux de récidive deux fois supérieur à ceux qui ne l’ont pas été(50% contre 20%), ce qui entre en contradiction avec les résultats obtenus précédemment par Shepard. Cependant, et tout comme dans cette dernière étude, le fait d’avoir été abusé durant l’enfance n’influence pas la récidive.
Poynter, de son côté, a examiné les attitudes et l’environnement social d’hommes participant à un groupe de traitement pour conjoints violents. Elle a constaté que les hommes violents appartenaient à des familles rigides dans l’établissement des règles, non soutenantes, portées à exprimer de la colère et l’agressivité et à être structurées de manière rigide. Le groupe semble cependant avoir amélioré cette situation, notamment au plan de l’expression, des sentiments dans la famille. Finalement, on a observé une légère modification dans l’attitude des hommes à l’endroit des rôles sexuels. Cependant, on n’a pas encore fait la démonstration que ce type d’attitude permet de distinguer les hommes violents des non-violents.
Les programmes de traitement ne semblant pas avoir les mêmes effets chez tous les individus, plusieurs chercheurs ont tenté de déterminer quels pouvaient être les facteurs associés à la récidive ou à la réussite de ces interventions. À ce sujet, Demaris et Jackson ont noté que les taux de récidive sont plus élevés lorsque les hommes vivent en couple (42% contre 18%), alors que les hommes ayant une nouvelles conjointe ont moins récidivé que ceux étant toujours avec la même conjointe (25% contre 42%). Le fait d’avoir été référé par la Cour ou d’être venu volontairement n’a pas eu d’impact sur le taux de récidive. Par ailleurs, on n’a observé que peu de différences dans le taux de récidive des hommes ayant suivi quatre rencontres et moins (36%) ou plus de quatre rencontres (32%).
Dans cet échantillon, la consommation d’alcool a été associée à de la récidive, ce qui n’a pas été le cas pour l’usage de drogues. On a aussi observé un lien très important entre la récidive et le fait d’avoir été témoin de violence durant son enfance. Les hommes ayant été témoins de cette violence ont un taux de récidive deux fois supérieur à ceux qui ne l’ont pas été(50% contre 20%), ce qui entre en contradiction avec les résultats obtenus précédemment par Shepard. Cependant, et tout comme dans cette dernière étude, le fait d’avoir été abusé durant l’enfance n’influence pas la récidive.
Poynter, de son côté, a examiné les attitudes et l’environnement social d’hommes participant à un groupe de traitement pour conjoints violents. Elle a constaté que les hommes violents appartenaient à des familles rigides dans l’établissement des règles, non soutenantes, portées à exprimer de la colère et l’agressivité et à être structurées de manière rigide. Le groupe semble cependant avoir amélioré cette situation, notamment au plan de l’expression, des sentiments dans la famille. Finalement, on a observé une légère modification dans l’attitude des hommes à l’endroit des rôles sexuels. Cependant, on n’a pas encore fait la démonstration que ce type d’attitude permet de distinguer les hommes violents des non-violents.
* à suivre *
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