vendredi 21 septembre 2007

DOSSIER SUR LE BURN-OUT

Mesurez Votre Degré de Stress

Le stress nous le savons peut être généré par de circonstances extérieures : perte d’un être cher, divorce, accident, licenciement, difficulté professionnelles ou pécuniaires, difficultés relationnelles avec ses pairs, harcèlement de toutes sortes, etc.

Mais avant toute chose, il résulte de conflits intérieurs tels que le manque de confiance en soi et de complexe de l’échec. Donc, pour préserver notre santé, il ne suffit pas de reconnaître rapidement les premiers symptômes indicateurs de stress : encore faut il en identifier l’origine.

Pour ce faire, les chercheurs américains Holmes et Rahé, ont mis au point une échelle des évènements stressants, classés par ordre décroissant d’importance.

Chose étonnante, cette échelle ne recence pas que des évènements « négatifs » : Ceux qui sont réputés « positifs » tout en vous donnant du courage, du bonheur et de la confiance en nous-mêmes – peuvent être également facteurs de stress (sous forme d’excitation ou de tension exceptionnelle)!

Reportez-vous au tableau : « Échelle des évènements « stressants » et additionnez les points qui correspondent aux évènements vécus durant l’année doublée, ou qui risquent de se reproduire durant l’année à venir.
EXPLICATION PÉDAGOGIQUE
Qu’est-ce que l’épuisement professionnel?

La notion d’adaptation pour en parler. Cette notion met en évidence l’interaction qui existe entre un individu et son milieu. L’adaptation signifie aussi que toute personne développe des stratégies pour composer avec son milieu. Celui-ci a ses exigences et ses règles propres et l’individu doit s’y conformer et s’y ajuster pour en tirer profit et se réaliser.

Par ailleurs, lorsque l’on parle d’interaction, on sous-entend l’existence d’Une réciprocité dans la relation entre l’individu et son milieu. Le milieu agit sur l’individu comme l’individu agit sur son milieu. Dans la réalité, chacune des parties de cette relation se doit de négocier continuellement pour assurer son équilibre. Or, si un milieu se montre rigide et fermé, il nuit à la qualité de l’échange et réduit les possibilités qu’a l’individu de se réaliser.

L’interaction suppose la réciprocitéIl faut bien saisir que les difficultés du travailleur ou de la travailleuse à résoudre les problèmes liés à sa transaction avec son milieu de travail proviennent de multiples facteurs inter-reliés les un aux autres : individuels, sociaux, économiques, culturels, politiques et organisationnels.

Qu’est-ce que l’épuisement professionnel?

Une maladie?
Le ralentissement de ses activités. Elle peut aussi s’accompagner d’une perte de sommeil, d’appétit et de goût de vivre et de rire.
“ Je diagnostique un état de dépression lorsqu’à une douleur morale, à une peine psychologique, s’associe une réaction globale de l’organisme que j’appelle une réaction d’immobilité : le sujet ne réagit plus, n’a plus envie de réaliser ses goûts naturels. Il y a dans ce cas un blocage de l’action, de langage, de la spontanéité, du geste, de la pensée » (Daniel Wildlöcher, 83)

Dépression et épuisement professionnelOn peut parler de maladie lorsqu’un individu s’installe dans sa dépression et en devient prisonnier. Cependant, dans bien des cas, la dépression est une réaction aigüe mais transitoire à des évènements difficiles.

Pour comprendre la dépression d’une personne et en saisir l’ampleur, nous devons la replacer dans son contexte d’apparition. La dépression peut-être liée dans le temps à un traumatisme affectif : deuil, abandon, échec sentimental ou professionnel. Dans ces cas, la réaction dépressive apparaît dans les jours qui suivent l’événement. Cette réaction peut être apathique et inhibée ou agitée et anxieuse.

Dans certains cas, la dépression résulte de situations qui mettent à jour des conflits névrotiques anciens. Dans d’autres cas, les maladies physiques sont susceptibles d’être la source de réactions dépressives. En dernier lieu, la dépression peut être liée à un épuisement émotionnel et affectif dû à une situation prolongée de stress, de tension ou de conflits.

Lorsque la dépression est utilisée comme indicateur de l’épuisement professionnel d’un travailleur ou d’une travailleuse, il est important de ne pas réduire son épuisement.

QUELS SONT LES INDICATEURS DE L’ÉPUISEMENT PROFESSIONNEL

Quels sont les troubles perceptibles et observables permettant de déceler un état d’épuisement? Comment établir avec clarté que les maladies ressenties par un travailleur constituent ensemble un signe d’épuisement professionnel?

La contagion du burn-outDans ce qui suit, nous présentons trois types d’indicateurs physiologiques, psychologiques et comportementaux, pour rendre compte qu’une personne soumise à une situation de stress est impliquée dans sa globalité. Nous ne les présentons séparément que pour des raisons pratiques. Il faut toujours garder à l’esprit qu’en réalité on est en présence d’un ensemble de symptômes appartenant aux trois types d’indicateurs. C’est cette configuration ou combinaison de symptômes, pris non plus isolément mais ensemble, qui devient signifiante et qu’on appelle burn-out.

Ce n’est pas un symptôme pris isolément mais un ensemble de symptômes qui traduit la présence du burn-out.

Avant de présenter ces trois types d’indicateurs, il est nécessaire de faire une autre remarque. Le professionnel ou la professionnelle étant en interaction avec son milieu de travail, ses malaises émotionnels et comportementaux vont se répercuter dans le groupe. Un problème qui, au départ, est vécu individuellement devient rapidement un problème de groupe de travail.

Le burn-out a un double aspect : individuel et collectif

Quels sont les indicateurs de l’épuisement professionnel?
“Lorsqu’il y a exposition régulière au stress et que les reactions de lutte ou de fuite se répètent, des désordres physiques peuvent apparaître ». H. Seiye

“Lorsqu’il y a exposition régulière au stress et que les reactions de lutte ou de fuite se répètent, des désordres physiques peuvent apparaître ». H. Seiye

Le travailleur ou la travailleuse ressent :

De la fatigue physique, un manque d’énergie, un affaiblissement de l’organisme

Quels sont les indicateurs de l’épuisement professionnel?

· Anxiété « flottante », sentiment constant de malaise, inquiétude.
· Tension émotionnelle, sensation d’être gonflé à bloc, nervosité, hyperexcitation.
· Tendance à être facilement effrayé, alarmé,
· Cauchemars
· Sentiments récurrents de non espoir pour affronter la vie, sensation générale d’ennui.
· Anxiété à propos de l’argent.
· Peurs irrationnelles de la maladie et de la mort
· Sentiments de colère réprimés
· Sentiments de rejet par les membres de la famille
· Crainte d’échouer en tant que parent
· Au travail sentiments de crainte à l’approche d’une fin de semaine ou des vacances.
· Sensation que les problèmes ne peuvent être discutés avec les autres.

Ces indicateurs psychologiques sont un autre reflet de l’interaction entre l’individu et son milieu de travail. Le tableau sera complet avec la troisième série d’indicateurs.

LES INDICATEURS COMPORTEMENTAUX

Les sentiments d’insatisfaction au travail font surgir un certain nombre de comportements qui ont une fonction de défense. La personne réagit contre ce qu’elle croit être les sources de son insatisfaction. Simultanément ou alternativement, elle modifie son attitude vis-à-vis de sa tâche, ses relations de travail, ses pairs, sa famille ou son réseau social.

· Arriver en retard ou repartir avant l’heure
· Ne point travailler du tout. « je m’en foutisme ».

Quelles sont les causes de l’épuisement professionnel?

  • facteurs environnementaux
    et organisationnels
  • facteurs individuels
  • facteurs collectifs
  • facteurs inhérents à la tâche
Quel est-il, ce milieu?

Qu’est-ce que le milieu de travail? D’une part, on sait qu’il s’agit du milieu de travail au sens strict du terme, c’est-à-dire du milieu mettant en œuvre les facteurs environnementaux, organisationnels et inhérents à la tâche.

Ensuite, il faut tenir compte du fait que l’individu, au travail, reste en relation avec lui-même. C'est-à-dire que son environnement interne (sa personnalité) intervient dans cette transaction.

Enfin, la vie au travail ne peut être isolée du contexte culturel, plus global de notre société, parce qu’au travail, on retrouve les normes et règles culturelles qui ont cours aux autres niveaux de la vie sociale.

Quelles sont les causes de l’épuisement professionnel?

LES FACTEURS INDIVIDUELS INFLUENCENT LA PERCEPTION ET LES REACTIONS AU STRESS

« Chaque individu à sa propre hiérarchie de besoins, sa propre vision du monde, sa façon unique d’évaluer et d’affronter le stress ».
(Pines & Aronson)

Les différences de perception individuelle peuvent expliquer pourquoi deux individus exposés aux mêmes conditions de travail réagissent quelquefois différemment, voire même de façon opposée.

Par exemple, la tâche générale de travail, les capacités personnelles et le support fourni par le milieu de travail peuvent, entre autres, être évalués différemment par chacun. Il est donc important de s’attarder à des bases individuelles précises susceptibles d’influencer la perception des agents stresseurs qui se présentent dans l’environnement de travail et les réponses immédiates au stress ressenti.

Il ne s’agit pas d’inventorier les caractéristiques fixes de la personnalité mais plutôt d’aborder des dispositions personnelles qui varient dans le temps.

Dobin et Arsenault (1980) se sont attardés, entre autres, aux effets probables de quelques facteurs individuels sur le travail. La figure suivant illustre les liens qu'ils ont établis :

La valeur accordée au travail par rapport à la vie personnelle
La perception des agents stresseurs en milieu de travail
Influencent:
Les attentes personnelles face à l'avenir et au travail
La satisfaction au travail

Pour la plupart d’entre nous, le travail occupe une portion considérable de notre vie. Même si nous n’y consacrons plus, du moins en occident, douze ou quinze heures par jour comme le faisaient nos grand-pères. Il représente du tiers de nos journées et souvent davantage encore quand il s’agit de ceux d’entre nous qui travaillent pour leur propre compte. C’est dire si les émotions qui surgissent en nous à l’occasion du travail peuvent faire une différence notable dans l’équation de notre bonheur ou de notre malheur.

Les effets des émotions sont biens connus : d’une part enthousiasme, productivité exceptionnelle, créativité, mais d’autre part, stress exagéré, “burn-out”, absentéisme, dépression, rapports tendus ou hostiles entre employeurs et employés, temps perdu, sabotage et autres manifestations, malencontreuses qui viennent ajouter leur poids à celui que représente déjà l’accomplissement de tâches souvent pénibles en elles-mêmes.

Attardons-nous à certains de ces phénomènes et tentons d’en découvrir et d’en analyser les causes émotives.

ANXIÉTÉ, STRESS et EXIGENCE

Tant que le stress demeure modéré il ne présente pas d’inconvénient notable pour la vie humaine.

Il est devenu coutumier de décrire notre époque comme étant une époque stressante et c’est souvent au travail et au rythme de vie qu’il impose qu’on reproche de causer ce stress.

Commençons par établir qu’une certaine dose de stress est inséparable de la vie. Le stress en effet, comme l’a défini Hans Selye, est la réponse de notre organisme à toute demande qui lui est adressé. Il y a un stress à lever un crayon, à s’attabler, et bine plus encore, cela va de soi, à concentrer son esprit sur une tâche intellectuelle, à lever des objets pesants ou à conduire un autobus à l’heure de pointe. Il est donc impossible de n’éprouver aucun stress et seuls les cadavres sont complètement dé-stressés. Tant que le stress demeure modéré, il ne présente pas d’inconvénient notable pour la vie humaine.

Il n’en va pas ainsi quand le stress s’accroît pour devenir d’abord inconfortable, puis graduellement destructeur. Il est clair qu’un humain passant de nombreuses heures chaque jour dans un lieu de travail pollué, bruyant, où il est continuellement bousculé et pressé de produire plus rapidement, éprouvera un stress plus considérable qu’une autre personne travaillant dans un milieu paisible où elle est libre de déterminer ses propres tâches et son propre rythme de travail. Certaines sources de stress sont donc physiques mais ce ne sont pas les seules.

LE STRESS D’ORIGINE PSYCHOLOGIQUE`

En effet, nous connaissons tous des personnes qui travaillent sans patron dans des lieux aérés et silencieux, à des tâches n’exigeant pas une grande dépense d’énergie physique et qui sont malgré tout stressées. Leur stress est avant tout d’origine psychologique. Très souvent, ces personnes sont anxieuses. À leurs yeux, il faut absolument que leur travail soit accompli de façon impeccable sans la moindre erreur. Que ce soit à la maison, au bureau, il faut toujours pour elles que tout ce qu’elles font soit parfait. Très souvent ces personnes redoutent plus que tout la désapprobation des autres et se figurent avoir un véritable besoin d’affection de diverses autres personnes.

La prévention du burn-out est un sujet bien documenté. Ceci est dû au fait que les facteurs corrélés avec ce syndrome sont bien connus. Il est donc facile de suggérer des moyens.

Plusieurs des facteurs associés au développement du burn-out ayant été attribués aux organisations, on propose d’intervenir à ce niveau. On suggère tout d’abord aux administrateurs d’assurer que le personnel reçoive de la formation sur l’épuisement professionnel. Ceci permet aux professionnels (les) de détecter très tôt les signes avant-coureurs ou encore, d’identifier l’origine des maux dont ils souffrent. De plus, une telle formation informe sur les facteurs prédisposants et sensibilise à l’importance des mesures préventives mises par l’organisation. En ce qui a trait à ces mesures, on propose de sensibiliser l’ensemble du personnel à l’importance de la communication. Il est très important de s’assurer que chaque professionnel (le) ait accès à un réseau de support. De plus, il est préférable de promouvoir l’autonomie. On suggère d’orienter les efforts afin d’augmenter les ressources des professionnels (les) et d’arrêter la chaîne des pertes, activer la spirale des gains et des récompenses en plus de permettre aux professionnels (les) de voir à l’aboutissement de leur travail sont aussi des facteurs préventifs importants. Il est aussi nécessaire de donner un environnement physique et sécuritaire et non stressant (Hobfoll et Fredy, 1993; Kahiel 1988; Lee et Ashforth, 1996) tout ceci semble bien séduisant mais on sait qu’il peut être difficile d’obtenir de telles conditions de travail. Il est donc souvent nécessaire de travailler aussi au niveau individuel.

Heureusement, plusieurs facteurs protecteurs sont connus. A cet effet, on constate que les professionnels (les) les moins affectés sont ceux qui on un bon réseau de support social (Dolan, 1995). On note aussi que d’avoir un but dans la vie, du plaisir dans ses temps libres et une vie bien équilibrée sont tous des facteurs de protection.

Il est aussi important de travailler l’estime de soi, un forte estime de soi étant corrélée négativement avec le burn-out.

De plus, il est fortement conseillé d’utiliser des stratégies de gestion directe du stress. On peut penser, par exemple à développer des habilités de communication pour pouvoir gérer les relations interpersonnelles difficiles, ou encore, à suivre des formations pour augmenter sa compétence dans un domaine où l’on se sent démuni.

Mais une chose dont on ne parle pas dans la littérature est le rôle des organismes formateurs. Il est essentiel de parler du phénomène de l’épuisement professionnel le plus tôt possible dans la formation. Les nouveaux professionnels (les) n’ont généralement jamais reçu de formation à ce sujet. Ils ne sont donc pas sensibilités à cette problématique. L’information abondante que nous avons sur les causes, effets et la prévention du burn-out nous permettent de sensibiliser l’ensemble des professionnels (les) et de cesser la propagation de ce syndrome « mieux vaut prévenir que guérir! ».

Heureusement, car la littérature offre très peu de matériel sur l’intervention et encore moins d’études empiriques à cet effet. On y trouve plutôt des recommandations générales sur les mesures à prendre selon les diverses étapes de développement du burn-out. Aux premières manifestations de symptômes physiques et psychiques en lien avec le travail, on suggère d’établir un programme pour empêcher la détérioration. Il s’agit à ce moment, de diminuer la tâche de travail et de réduire le rapport employeur- professionnel (le), les demandes émotionnelles étant tenues pour grandes responsables du burn-out. Par exemple, si les stress sont souvent associés au fait de manquer de compétence, on pourra déterminer des moyens de formation.

Si les stress sont plutôt générés par de trop grandes attentes, celles-ci pourront être travaillées de façon à être réduites.

Lorsque l’état est plus avancé, et donc que les symptômes sont intenses, on dit qu’il est nécessaire d’arrêter de travailler. La psychothérapie devient alors nécessaire. Il est aussi possible que l’on ait recours à des traitements pharmacologiques s’il y a des symptômes de dépression. Les apprentissages visés en thérapie sont les suivants :
· Apprendre à utiliser des stratégies de gestion directe du stress
· Réajuster ses attentes en fonction des accomplissements possibles
· Modifier ses habitudes de vie afin qu’elles soient plus équilibrées
· Apprendre à détecter les signaux de fatigue
· Prendre conscience de ses limites personnelles
Il est difficile d’établir la durée requise pour un rétablissement car chaque cas est différent; mais on peut parler d’au moins plusieurs mois avant le retour à une activité normale de travail.

Nous avons interrogé (2001) plusieurs professionnels (les) et nous avons conclu qu’une série d’étapes était nécessaire au recouvrement d’un burn-out. Il s’agit d’abord du processus d’acceptation qui consister à accepter la nécessité de prendre des mesures pour remédier à son état. Vient ensuite l’étape de distanciation.

À ce moment, le professionnel (le) doit prendre une distance de sont travail en s’en retirant. Le temps libre permet alors au professionnel (le) de récupérer physiquement, mentalement et émotionnellement; c’est le moment de la récupération. Une autre étape peut alors s’amorcer, celle de la réflexion. Cette étape est la plus déterminante de toutes car elle permet de faire le point. Suite à cette réflexion, le (la) professionnel (le) entre dans une période d’exploration. À ce moment, il y a reprise de contact avec le monde du travail, mais sur un mode exploratoire seulement.

Finalement, il y a rupture. Cette rupture peut impliquer un arrêt définitif du travail, une réorientation professionnelle ou encore, un retour au travail avec une nouvelle attitude. Il apparaît clairement que la connaissance et la compréhension de ces étapes seraient d’une grande utilité tant pour les professionnels (les) que pour tous les individus qui travaillent et qui sont plus ou moins à risque de souffrir de burn-out.

Il semble que le phénomène de l’épuisement professionnel soit de plus en plus fréquent et ce, dans divers domaines de travail. Cette problématique est pourtant abondamment discutée dans la littérature. On connaît bien les facteurs de risque tant du point de vue de l’environnement que du point de vue individuel. On connaît aussi très bien les signes et symptômes ainsi que les étapes de développement du burn-out.

En fait, il est très rare d’avoir autant d’informations concrètes sur une problématique liée à la santé mentale.

Nous avons donc amplement d’informations pour informer, éduquer et prévenir. Et surtout, il est important de se rappeler que chacun(e) d’entre nous est membre à part entière de l’organisation dans laquelle il (elle) œuvre et que nous avons, de ce fait, la responsabilité de bien connaître ce type de problématique afin de pouvoir modifier nos attitudes, nos attentes, nos croyances et de mettre en place des stratégies de prévention individuelle et collective.

Plusieurs techniques de relaxation peuvent nous aider à faire face à notre stress.

La visualisation longtemps par les maîtres de yoga de son efficacité.

La relaxation (méditation/visualisation ont en commun de nous apprendre la concentration).

Dans la relaxation, nous nous concentrons sur la sensation que nous procurent les muscles : tendus puis relâchés.

Dans la méditation, nous nous concentrons sur ce qui se passe à l’intérieur de nous-mêmes : le stress et le vagabond mental, puis la prise de contact avec un espace intérieur serein.

Dans la visualisation, nous nous concentrons sur des images que nous avons évoquées volontairement, puis sur les sensations que ces images éveillent, et enfin sur l’état de bien être qu’elles nous apportent.

Par la concentration, nous devons aboutir à la mobilisation de nos énergies profondes afin d’entretenir notre organisme, bien sûr, mais ainsi notre psychisme et, en dernière analyse, pour mieux profiter de la vie.

Les méthodes proposées pour parvenir au calme sont nombreuses. Chacune d’elles répond à une demande particulière. Je me contenterai ici de mentionner quelques unes parmi les plus connues.

La méthode Jacobson qui met l’accent sur l’importance de la relaxation du diaphragme. C’est un effet de la tension anormale du muscle diaphragmatique (lequel coiffe tous les organes de l’abdomen) qui nous empêche d’exprimer nos émotions. Ce muscle devra donc être l’objet de toute notre attention lors de nos exercices.
La méthode « training autogène » de Schultz c’est une technique d’autorelaxation. La personne est invitée à imaginer des sensations psychologiques de pesanteur et
de chaleur. Ce travail de conditionnement par l’imagination agit sur le corps et détermine une relaxation bienfaisante.

La sophrologie. Cette méthode nécessite un long apprentissage mais elle permet d’accéder à un niveau profond d’ondes cérébrales (jusqu’au niveau subliminal!) et peut produire des phénomènes psychophysiques et psycho neurologiques (état modifié de la conscience).

La relaxation par l’image. Le recours aux images à l’avantage de rendre la relaxation plus facile, plus rassurante, mais aussi plus efficace.

***
Se relaxer, ça ne consiste pas à s’installer dans un fauteuil, un apéritif à la main, en regardant la télé… La relaxation est un ensemble de méthodes qui visent à dénouer les tensions du corps pour apaiser l’esprit et qui tendent à vous mettre dans un état de conscience différent de celui de la veille active. C’est une détente contrôlée et volontaire de tous vos muscles, qui entraîne une détente nerveuse et psychique bénéfique pour tout l’organisme et pour le mental.

On connaît les méthodes de relaxation, du hatha-yoga, par exemple, mais toutes les traditions ont préconisé et recommandent encore ces exercices de détente du corps, souvent associés à des exercices de respiration, pour atteindre un état favorisant la méditation. Puis ce fut la découverte de l’hypnose, au XIXe siècle, qui jeta les bases des techniques modernes de relaxation préconisées, depuis quelques décennies, par toutes les psychothérapies individuelles ou de groupe. Ce sont, par exemple le training antogene de Schultz, la sophrologie ou le biofeedback

Les muscles relâchés et le corps en paix, votre esprit peut s’évader au-dessus des contingences du quotidien et examiner certaines idées d’une façon plus libre, plus imaginative, plus profonde et plus créative. C’est ainsi que la relaxation est la préparation idéale pour une méditation active consacrée à la résolution de vos questionnements aussi bien que de vos soucis journaliers.

Comme tout le monde, il vous arrive d’être tendu et nerveux lorsque la pression est trop forte. Le mode de vie du citadin d’aujourd’hui engendre le stress! Or, cette réaction qui est très utile occasionnellement lorsqu’elle permet d’agir, lorsqu’elle aiguise les réflexes, devient dangereuse si elle devient un mode de vie, car il en faut des doses de plus en plus élevées pour obtenir des résultats comparables. Alors, au lieu d’être un stimulus, elle devient une drogue…La pression monte jusqu’au point de rupture, jusqu’au moment où l’on craque.
On connaît tous les gens qui vivent dans un état de stress ou de tension permanent car ils ont oublié qu’on peut être efficace autrement. Ils ne se sentent plus jamais bien dans leur peau, ils n’arrivent plus à se dépasser qu’en ajoutant encore un peu plus de stress à leur dose habituelle.
Peut-être faites-vous partie de ces gens?

L’OVERTIME MENTAL

Quand on est prisonnier du tourbillon de la vie, on pense qu’on ne peut plus rien y faire. Où peut-être ne sait-on plus comment s’y prendre pour éliminer toute cette tension? En général, on ne sait même plus profiter de rares moments de détente qu’on s’accorde.
Ce qui est vrai, c’est que le stress à haute dose et en continu ne vous aide pas à être meilleur dans ce que vous entreprenez, ni à vous faire des amis, ni à avoir des contacts satisfaisants avec des gens, ni à faire germer des idées, ni à développer vos pouvoirs…

Bref, il ne vous aide pas à avancer, mais il est certain que, quelque soit le degré de stress avec lequel vous vivez, vous avez toujours le choix entre réussir malgré lui ou échouer à cause de lui…
On lutte comme on peut…En gardant la tension à l’intérieur de soi-même, par exemple. C’est sans doute ce que vous faites le plus souvent car vous étés bien élevé. On vous a appris à ne pas montrer votre énervement, à vous contrôler. Mais à force, cette tension accumulée devient frustration, colère, fatigue, elle peut même finir par causer une maladie, ou alors vous soulagez toute cette tension n’importe comment : en vous laissant aller, en criant sur tout le monde, en pleurant, en sautant sur la nourriture, en buvant trop, en parlant à tort et à travers, en devenant agressif, en prenant des tranquillisants…
Mais ni l’une ni l’autre de ces méthodes n’est satisfaisante, vous le savez bien…Alors?...

Vous l’avez peut-être oublié, mais il existe des façons saines et positives d’éliminer la tension et de vous mettre dans l’état de détente et de plaisir le plus profitable à votre corps et à votre esprit. Chacun possède ses propres « trucs » par exemple :

-La nature est le moyen par excellence d’évacuer la tension et le stress. Qu’il s’agisse d’une promenade seul ou accompagner par quelqu’un qu’on aime, dans la campagne ou au bord de la mer, ou d’un peu de jardinage quand on aime ça, ou tout simplement, quand on habite en ville, de la contemplation des arbres, du ciel, des nuages, de la lune, des étoiles…C’est une vraie respiration dans le rythme effréné des journées, un mini retour aux sources!

-Les contacts humains, sont eux aussi d’excellents « déstresseurs ». Ce sont l’affection, l’amitié, l’amour…Dispensés sous la forme de câlins, de conversations apaisantes, de bons souvenirs échangés, de pensées réconfortantes, de compréhension virtuelle…
Ce peut-être aussi de la méditation sur un sujet qui élève l’esprit. Il peut s’agir aussi de la prière adressée à l’être suprême, à un guide spirituel ou à un disparu qu’on aime. Elle rassure et elle apaise, en toutes circonstances et n’ importe où, du moment qu’on lui consacre quelques minutes régulièrement.

Éviter l’overtime mental, c’est d’instaurer l’ordre dans son esprit et d’en éloigner les pensées parasites qui empêchent de concrétiser ce qui est important. Pourtant, lorsqu’on est aux prises avec un afflux d’émotions successives, on souffre d’une grande déperdition d’énergie vitale, préjudiciable au but qu’on s’est fixé.

Pour éviter cela, il faut faire preuve de maîtrise de soi, être capable de se concentrer sur l’essentiel, et principalement sur le but qu’on veut atteindre. Encore faut-il savoir comment se définit l’essentiel, c’est là que concentration et visualisation se rejoignent :
D’abord parce qu’une vision claire de ce qu’on souhaite empêche l’esprit de se perdre en divagations inutiles et qui font perdre du temps.
Ensuite parce que la concentration se développe par un travail de visualisation; la construction d’une image commence toujours par l’observation et observer c’est se concentrer sur ce qu’on observe. Il faut dire que la vue est un des sens les plus importants pour l’homme, le sens qui le renseigne le plus rapidement sur son environnement.
La vraie concentration, est un acte libre gouverné par la volonté, sans pression mais avec conviction. C’est cette volonté qui infuse à l’imaginaire et à l’intellect le silence nécessaire à la concentration sans effort?

Voyez l’équilibriste sur son fil, il est extrêmement concentré car sa vie en dépend. Mais imaginez un instant qu’il doit calculer, programmer, réfléchir chaque pas sur la corde…il finirait pas tomber ! La concentration sans effort, c’est cela : c’est un état de conscience dans un calme parfait. C’est le silence profond des désirs, des préoccupations, de la mémoire…jusqu'à ce que l’être entier soit empli de silence, un silence qui vous submerge par vagues successives toujours plus profondes.

C’est d’abord des instants de silence, puis des minutes, des quarts d’heure… pour que, avec le temps, la concentration sans effet soit toujours présente dans l’âme, même lorsqu’on est actif, lorsqu’on parle, lorsqu’on travaille…la concentration sans effort prépare le travail et l’expérience sans effort.

L’art de la concentration, c’est d’abord l’art de se taire. L’école pythagoricienne prescrivait un silence de cinq ans aux débutants afin qu’ils perdent l’habitude de la parole automatique et qu’ils apprennent à se concentrer. Après cette période, chaque mot émis éteint le fruit d’une pensée concentrée et non plus d’un automatisme. Le silencium, le silence intérieur, pratiqué par les moines de la Trappe, est de la même essence.

La concentration désintéressée est libérée des pressions et des obsessions avilissantes, elle est engendrée par la volonté consentie. C’est la concentration du moine en prière.

VOUS FAITES DE L’OVERTIME MENTAL
SACHEZ RELAXER
(Exemple)

Vous fermez les yeux et vous pratiquez paisiblement, pendant deux ou trois minutes.
-Respirez trois fois, profondément mais sans tension, en imaginant qu’en inspirant vous absorbez un fluide rafraîchissant et calmant et qu’en expirant vous éliminez vos tensions et vos soucis.
-Pendant ce temps, gardez les yeux fermés, les membres et la nuque bien détendus.
-Reprenez la respiration par le ventre et faites le calme dans votre corps. En même temps, détendez tous vos muscles en commancant par les pieds jusqu'à la tête :
*Détendez les orteils sur une respiration complète et pensez en même temps : « Mes orteils sont bien détendus ».
*Détendez les chevilles sur une respiration complète et pensez en même temps : « Mes chevilles sont bien détendues ».
*Détendez les mollets sur une respiration complète et pensez en même temps : « Mes mollets sont bien détendus ».
*Détendez les cuisses sur une respiration complète et pensez en même temps : « Mes cuisses sont bien détendues ».
*Détendez le ventre sur une respiration complète et pensez en même temps : « Mon ventre est bien détendu ».
*Détendez les doigts sur une respiration complète et pensez en même temps : « Mes doigts sont bien détendus ».
*Détendez les avant-bras sur une respiration complète et pensez en même temps : « Mes avant-bras sont bien détendus ».
*Détendez les bras sur une respiration complète et pensez en même temps : « Mes bras sont bien détendus ».
*Détendez les épaules sur une respiration complète et pensez en même temps : « Mes épaules sont bien détendues ».
*Détendez le cou sur une respiration complète et pensez en même temps : « Mon cou est bien détendu ».
*Détendez les mâchoires sur une respiration complète et pensez en même temps : « Ma mâchoire est bien détendue ».

L’exercice terminé, vous pouvez visualiser, autour de chaque membre détendu, une belle luminosité bleutée dans laquelle baignera votre corps tout entier.

Puis, sur trois respirations complètes et douces, imprégnez-vous de l’affirmation; « Mon corps entier est parfaitement détendu ».

Continuez les respirations par le ventre, sans forcer et sur un rythme calme, et en même temps imaginez-vous étendu sur l’herbe verte et douce d’un pré, caressé par les rayons tièdes du soleil et chatouillé par un souffle d’air doux.

C’est le moment de laisser votre esprit vagabonder quelques minutes, puis de l’aiguiller vers un souci qui vous préoccupe, ou une question à résoudre.

Laissez les images venir à vous, acceptez les telles quelles se présentent et restez ouvert aux suggestions qu’elles illustrent.

Vous n’arrivez pas au meilleur résultat des la première fois, et je vous recommande de réaliser deux ou trois fois la relaxation sans visualisation pour vous exercer. Mais cela fait, vous parviendrez très vite à un résultat ô combien bénéfique et riche de créativité!!

Allons pour un exercice

Avant de répondre aux questions qui suivent, installez vous confortablement dans un endroit calme, votre livre sur les genoux, laissez vous aller et relaxez-vous aussi complètement que possible… Nous allons maintenant faire un retour dans le passé, dans le monde de vos souvenirs, et pour qu’il soit efficace, il faut que vous soyez détendu et perceptif.
A) Vous considérez-vous comme quelqu’un d’habituellement calme? Oui ou Non?
B) Vous considérez-vous comme quelqu’un d’habituellement nerveux? Oui ou Non?
C) Vous considérez-vous comme quelqu’un d’habituellement stressé? Oui ou Non?
D) Comment se passe, chez-vous, la montée du stress?
1-Dans quel état commencez-vous la journée ?
2-Dans quel état finissez-vous la journée?

*Dans quels domaines se développent pour vous les situations les plus stressantes (Numérotez les par ordre d’importance)
a) celui de la profession
b) celui de l’affectif
c) celui de l’argent
d) celui des rapports avec les proches
e) celui des rapports avec les relations
f) celui des taches domestiques

*En général, comment réagissez-vous aux événements imprévus?
a) qu’est-ce qui à le don de vous mettre les nerfs en pelote (indiquez les faits précis)?

*Racontez la dernière fois où vous avez été stressé (dites quand c’était, pourquoi et comment ça s’est passé, dans quel état vous étiez?).

*Le plus souvent, par quoi votre stress est-il déclenché (fatigue, angoisse, colère, chagrin, ennui, surmenage…donnez des exemples)?

*Racontez un « vieux » stress, une chose qui, enfant ou adolescent, vous mettait dans tous vos états (les examens, les visites chez la grand-mère, la rentrée scolaire, les cours de math…)?

*En remontant dans le passé et en vous servant de vos réactions liées au stress il y a dix, vingt, trente ans, avez-vous l’impression d’avoir évolué? Étiez-vous un enfant, un adolescent stressé? Réagissiez-vous aux mêmes choses?

*Réfléchissez-vous à la place que le stress occupe dans votre vie?
a)Dans quelle mesure le stress est-il utile dans votre vie et dans quelle mesure vous est-il nuisible?

*Quand vous étiez enfant, comment réagissiez-vous face à une pression inattendue?
*Quand vous étiez enfant, comment réagissez-vous face au stress quotidien?
*Quelles attitudes adoptaient vos parents dans ces mêmes situations?
*Pensez-vous que sur ce point vous leur ressemblez?
*Quand vous sentez que « ça déborde », que faites-vous pour faire baisser la pression (pour vous aider, remémorez-vous dans de telles situations)?
*A votre avis, est-ce une bonne façon de faire? Cela vous soulage-t-il effectivement? Comment vous sentez-vous après?

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LES CHAKRAS

Notion empruntée à la tradition orientale, permet de mieux comprendre le processus de transformation énergétique de la personne. « Chakra » est un terme qui signifie « Roue » et qui évoque le cercle et le mouvement.

On dénombre sept chakras situés le long de la colonne vertébrale, du coccyx jusqu’au sommet de la tête. Les chakras, ce sont des centres d’échange énergétique avec l’environnement. Cette énergie, au fil de l’évolution, se purifie, et devient plus subtile et change la qualité de conscience de la personne.

Selon les traditions, il existe dans le corps des lieux de purification énergétique. Dans le taoisme, par exemple, on parle de trois « champ de cinabre» qui sont des lieux d’alchimie spirituelle. Le toutrisme parle de trois Granthis (nœuds) qu’il est nécessaire de dénouer dans le processus d’évolution de la conscience. Ces lieux de purification et de transformation se situent dans le ventre, la poitrine et la tête (la terre, l’homme, le ciel dans la tradition chinoise).



Expliquons-nous.

Une personne dont l’énergie est surtout cristallisée au niveau du premier chakra (coccygien) se sent prisonnière d’un monde hostile où il faut combattre pour survivre. L’insécurité est au cœur de sa vie. L’autre est l’objet de consommation et de jouissance et la peur de perdre ses possessions est toujours présente.

La personne qui « monte » jusqu’au chakra du cœur cesse de percevoir l’autre en objet et la traite comme elle-même, avec le même respect. C’est à ce niveau que l’amour inconditionnel commence à se manifester.

Ce quatrième chakra est un centre de passage entre la nature animale de l’homme et sa nature divine, là ou la terre et le ciel s’unissent, permettent ainsi à une énergie particulière d’éclairer la conscience de la personne.

La personne qui s’élève à ce quatrième niveau peut recevoir plus facilement une énergie de nature plus subtile qui facilite son évolution.

Au septième niveau de conscience, la personne fusionne ave le grand Tout, l’égo séparatif se dissout pour laisser briller la conscience du Soi universel. C’est à ce stade que la conscience mystique affirme « Nous sommes un » non seulement la personne traite l’autre comme elle-même, mais elle sent que l’autre est elle-même.

La vision énergétique de la croissance se veut également hiérarchique. Chaque centre énergétique influence d’une façon particulière la conscience de la personne et sa façon d’être en relation avec son environnement. On peut imaginer chaque centre énergétique comme un ascenseur qui élève le niveau de conscience. La personne voit et accepte de mieux en mieux la réalité telle qu’elle est, fait des liens, des « prises de conscience » augmentant son sentiment de maîtrise sur la vie. Ainsi, la personne passe progressivement d’une conscience d’égo séparé et souvent en compétition avec tout ce qui l’entoure à une conscience amour de soi où tout sentiment de séparation disparaît.

Dans ce long processus de l’évolution de la conscience, la personne franchit le stade transpersonnel de la croissance qui l’amène à dépasser l’individualité et à s’intégrer de plus en plus à tout ce qui l’entoure. A ce niveau, la personne se sent de plus en plus consciemment reliée à la vie elle-même, son évolution personnelle étant étroitement solidaire de l’évolution générale. Plus la conscience spirituelle s’accroît, mieux elle peut coordonner efficacement les niveaux psychique et physique, et favoriser l’harmonie de la personne. Pour ce qui est de la hiérarchie, c’est la dimension spirituelle qui prend le premier plan et qui est le mieux en mesure d’assurer le plein épanouissement de la personne.

Par contre, lorsqu’on redescend les niveaux de la hiérarchie, « les décisions reviennent à des mécanismes semi-automatiques, puis pleinement automatiques, et à chaque position de commandes à des niveaux inférieurs, l’expérience subjective de la liberté diminue en même temps que la lumière de la conscience (Sic Koesther, 1960)

Que l’on parle de supraconscience, de superconscience ou de surconscience, il s’agit bien d’une dimension spirituelle à l’œuvre qui pousse la personne à l’évolution et non seulement à la préservation de son existence. Plus la personne s’actualise, plus elle est susceptible d’entrer en contact avec cette énergie et d’accentuer sa croissance transpersonnelle.