dimanche 31 mai 2009

Moralité

La conscience morale

Quelle confiance pouvons-nous accorder au témoignage spontané de notre conscience morale?


C’est un fait d’expérience qu’il existe en chacun de nous une puissance judicielle qui entend statuer sur la valeur morale de nos actions et de celles de nos semblables. Elle peut s’exercer avant l’acte comme législateur et guide, et après l’acte comme juge, rémunérateur ou bourreau. Elle s’exerce aussi soit de façon réfléchie, après mûre délibération, soit le plus souvent avec spontanéité prime-sautière et vraiment impressionnante.

Ce dernier caractère nous amène tout naturellement à poser la question de valeur pour ce « dictamen » spontané et comme intuitif de notre conscience morale.

En face de ce témoignage jaillissant spontanément de notre sens moral, quelles peuvent être les attitudes diverses – et quel parti nous suggère un examen pondéré de la question?

Deux attitudes extrêmes

Il est facile de le soupçonner, l’existence de deux attitudes diamétralement opposées apparaissent aux extrêmes : l’une accordant, l’autre déniant toute confiance à cette voix intime, lorsqu’elle s’exerce sans recourir aux distinctions plus savantes de la science morale.

La première de ces tendances, attribuant toujours à la conscience une valeur absolue, est évidemment représentée par tous ceux qui, à un titre quelconque, font de cette conscience morale un organe spécial et inné : partisans d’un instinct moral, à la façon de REID; sentimentalistes comme Rousseau ou Jacobi; rationalistes exagérés à la façon de Kant et de sa Raison pure pratique; ou simples innéistes cartésiens.

a) Si l’on veut résumer l’essentiel de leur pensée, il suffit de rappeler la célèbre et pompeuse apostrophe de Rousseau : « Conscience! Conscience! Instinct divin, immortelle et céleste voix, guide assuré… juge infaillible du bien et du mal. »

b) Il va sans dire que logiquement, pour ces théoriciens, un tel instrument, infaillible en soi, n’a nul besoin d’être éclairé par l’éducation ni par une science morale.

mardi 12 mai 2009

Toxicomanie Conclusion

Conclusion

Henri Laborit, chirurgien et biologiste Français considère que la toxicomanie est d’abord une fuite devant une réalité insupportable. « Dans notre société de production de biens marchands, le travail est considéré comme le seul moyen d’être heureux. Les loisirs eux-mêmes sont des biens de consommation qu’on ne peut obtenir qu’en payant : télévision, cinéma, jeux, vidéos, internet, parcs d’attractions etc. C’est bien connu, nous avons tout pour être heureux, mais le bonheur proposé par la société ne rend pas heureux « il ne fait que cultiver l’insatisfaction, en lançant sans cesse de nouvelles modes ».

Selon Laborit, beaucoup de gens s’ennuient, car leur vie ne semble voir avoir aucun sens. Souvent, ils sont si spécialisés qu’ils n’ont plus de points communs entre eux, ils ne peuvent plus partager leur expérience avec les autres. Ils vivent dans l’insécurité et l’isolement.

D’aucuns disent que la valeur des êtres humains se mesure en nombre de diplômes et en salaire gagné, pas en capacité de faire des choix ou d’aimer son prochain. On parle beaucoup des effets des drogues mais pas assez de la détresse des gens. Si on leur enlève la drogue, que leur restera-t-il? À mon humble opinion, la drogue ne rend pas violent, contrairement à ce que l’on croit généralement. Au contraire, c’est souvent elle qui permet aux individus de continuer de fonctionner normalement. C’est le manque de drogue qui peut conduire à la violence, quand on n’a pas les moyens de s’en procurer.

Au plan individuel, les toxicomanes ont surtout besoin d’écoute, de respect et d’affection. Une thérapie est essentiellement une démarche spirituelle. Peut-on espérer changer radicalement la société? La menace de cette crise environnementale ou économique majeure finira peut-être par nous convaincre de revoir notre façon de vivre.

* à suivre *

lundi 11 mai 2009

Toxicomanie vs Psychotropes 35e partie

T

Toxicomanie (définition française) : En 1950, un comité d’experts de l’OMS a défini ce concept selon les termes suivants : « État d’intoxication périodique ou chronique engendré par la consommation répétée d’une drogue psychoactive (naturelle ou synthétique). Cette définition large sous-entend : un désir violent ou un besoin de continuer à consommer de la drogue et à se le procurer par tous les moyens; une tendance à augmenter les doses; une dépendance psychique et souvent physique à l’égard des effets de la drogue. »

Cependant, nombre de spécialistes devaient constater que ce concept, pour plusieurs raisons, s’avérait peu approprié à beaucoup de situations. Il ne peut s’appliquer au sens strict qu’à quelques opiacés et éventuellement à certains cas de dépendance vis-à-vis de l’alcool et vis-à-vis des sédatifs. D’autre part, il fut remarqué dans les milieux intéressés (juridique, médical) un recours constant et inapproprié au terme de toxicomanie.

En 1961, l’OMS réalisant l’inopportunité de l’emploi du concept de toxicomanie et de celui d’accoutumance décidait de les remplacer par un terme sans équivoque « qui correspond à une conception médicale et scientifique qui ne comporte aucune connotation sociale ou économique et qui n’évoque aucune idée de contrôle ». Le terme adopté fut celui de pharmacodépendance.


Toxicomanie (définition québécoise) : État général périodique ou chronique de dépendance à l’égard de la drogue, besoin irrésistible qu’éprouve une personne de consommer une drogue à doses et à fréquence croissantes, même si elle est consciente des risques ou dangers associés à sa consommation.

Les caractéristiques de la toxicomanie sont notamment :

· un irrésistible désir ou besoin de continuer à consommer la drogue et de s’en procurer par tous les moyens;
· une tendance à augmenter les doses;
· une dépendance psychologique et possiblement physique à l’égard des effets de la drogue;
· des effets nuisibles à l’individu, à son entourage et à la société.

dimanche 10 mai 2009

Toxicomanie vs Psychotropes 34e partie

T

Tolérance : Phénomène biologique par lequel des doses croissantes ou de plus en plus rapprochées d’un produit psychotrope sont nécessaires, dans une période de temps donnée, pour produire un même effet chez une personne, sans dommage apparent à court terme. L’organisme acquiert généralement cette tolérance progressivement.

La tolérance est observée dans le contexte de la consommation régulière des substances suivantes : alcool, amphétamines et leurs dérivés, barbituriques, benzodiazépines, cannabis, cocaïne, inhalants, opiacés, phencyclidine.

La tolérance à une substance donnée présuppose une consommation assidue de cette substance sur une période de temps qui est directement proportionnelle à l’importance du phénomène observé.

Tolérance croisée : Tolérance à une drogue résultant de l’utilisation d’une autre drogue possédant en général une structure chimique ou des propriétés pharmacologiques voisines. Ainsi, on remarque le phénomène entre les différentes substances d’une même classe, par exemple entre différentes sortes de benzodiazépines ou entre l’alcool et les opiacés.

Tolérance inversée : Réaction selon laquelle l’effet d’une certaine drogue augmente avec l’usage de cette drogue. La tolérance métabolique permet d’expliquer le phénomène de la tolérance inversée : l’usage régulier d’un produit pendant plusieurs années entraîne à long terme, dans certains cas, une toxicité pouvant affecter l’organe assurant le métabolisme de cette substance, par exemple le foie pour l’alcool. Ainsi, un alcoolique atteint d’hépatite chronique peut voir diminuer de façon très importante sa tolérance métabolique, d’où la tolérance inversée.

Toxicomane : Personne qui présente un problème de toxicomanie. Il faut faire une différence fondamentale entre les usagers de psychotropes : usagers à but récréatifs et ceux qui ont abusé au point d’être dépendants. Les personnes toxicomanes actuelles sont, le plus souvent, des polytoxicomanes qui se risquent à composer les mélanges les plus variés. Les personnes toxicomanes sont fréquemment identifiées selon le type de produit absorbé (ex. : cocaïnomane, héroïnomane).

Toxicomaniaque : Adjectif employé en relation avec le terme toxicomanie (ex. : comportement toxicomaniaque).

* à suivre *

samedi 9 mai 2009

Toxicomanie vs Psychotropes 33e partie

S


Speedball : Consommation simultanée de cocaïne et d’héroïne. Pour les amateurs de sensations fortes, l’effet est très attirant, brusque et très intense, un gros « rush » : la stimulation de la cocaïne sans la tension nerveuse qui l’accompagne.

Stéréo : Expression utilisée, entre autres, au centre-ville de Montréal par les jeunes UDI pour connaître si leur copain est atteint du VIH. Ils posent la question « Es-tu stéréo? » pour « Es-tu séropositif? »

Stimulant : Substance qui agit sur le système nerveux central en limitant momentanément le besoin de sommeil, la fatigue et la fatigabilité, souvent en réduisant l’appétit : tels sont les stimulants de la vigilance, les stimulants de l’humeur ou antidépresseurs.

Stone (être) : Argot, signifie planer à l’héroïne ou au haschich (dérivé du cannabis).

Straight : Argot, désigne une personne qui ne consomme pas de psychotropes tout particulièrement, les drogues illicites.

Sucre : Argot, réfère à une dose de LSD. Quelques gouttes sont déposées sur un sucre qui est ensuite absorbé.

* à suivre *

vendredi 8 mai 2009

Toxicomanie vs Psychotropes 32e partie

S

Sevrage : Action de priver une personne toxicomane de sa drogue habituelle lors d’une phase de désintoxication.

Le syndrome de sevrage décrit le fonctionnement anormal de l’organisme et l’ensemble des manifestations caractéristiques désagréables, d’ordre psychique ou physique (crampes, insomnies, vomissements, hallucinations, sueurs, perte d’appétit) survenant lors de la suppression de la drogue chez un sujet en état de dépedance à l’égard de celle-ci.

Certains sevrages doivent être surveillés ou supervisés médicalement.

Shooter : Argot, synonyme de faire une injection intraveineuse de drogue.

Shooting Gallery : Argot, désigne un lieu clandestin où les consommateurs achètent de petites quantités de drogues (surtout cocaïne et héroïne), souvent pour s’injecter ou consommer sur place. Le most piquerie est le terme français correspondant. Il s’agit parfois d’appartements où l’on retrouve des matelas sur le sol à l’usage de la clientèle.

Skin-popping : Argot, réfère à l’injection de cocaïne par voie sous-cutanée.

Smack : Argot, synonyme de héroïne.

Snif : Prise nasale de drogue.

Sniffer : Action de renifler, priser une substance, le plus souvent de la cocaïne, de l’héroïne ou de la phencyclidine (PCP). Les consommateurs de cocaïne ou d’héroïne « sniffent » se « fixent », ou se «shootent ».

Speed : Argot, synonyme d’exitants (amphétamines ou cocaïne).

* à suivre *

jeudi 7 mai 2009

Toxicomanie vs Psychotropes 31e partie

P

Pot, herbe, gazon, mari, Marie-Jeanne : Argot, désigne la marijuana l’un des dérivés du cannabis. Ce dérivé comme les deux autres dérivés du cannabis (haschich et huile de hasch) proviennent du chanvre indien, une plante qui pousse dans plusieurs régions du monde.

Poudre : Argot, désigne la cocaïne ou l’héroïne.

Pusher : Argot, synonyme de vendeur de drogues.


Q

Quart : Argot, désigne un quart de gramme. Ce terme est généralement applicable à la cocaïne, au cannabis et ses dérivés.
R

Rush : Expérience intense vécue dans les secondes suivant l’injection d’une drogue, au moment ou celle-ci a un effet immédiat et très prononcé, comme celui de la cocaïne ou des opiacés. Les personnes héroïnomanes comparent volontiers ce plaisir intense à un orgasme.

* à suivre *

mercredi 6 mai 2009

Toxicomanie vs Psychotropes 30e partie

N

Neige (snow) : Argot, synonyme de cocaïne.
O
O.D. : Argot, synonyme de overdose, surdosage.

Overdose : Absorption d’une trop grande quantité de drogue (en français, on emploie le terme surdosage).
P
PCP : De son vrai nom phencyclidine, le PCP fut initialement breveté comme anesthésique, en 1958, puis abandonné chez l’humain pour être confiné au domaine vétérinaire, à partir de 1967. Il se retrouve depuis comme produit de synthèse illicite de type hallucinogène, rarement identifié comme tel sur le marché noir où on le fait passer pour du LSD (acide) ou de la mescaline (mesc).

Placebo : Agent dépourvu d’efficacité thérapeutique objective mais pouvant agir par un mécanisme psychologique ou psychophysiologique si le sujet croit recevoir un traitement actif. Il s’agit donc d’une substance pharmacologiquement inerte.

Une réponse placebo est la capacité que possède une personne de répondre à un traitement placebo.

Point : Argot, désigne un dixième de gramme d’héroïne. Le terme « point » est donc réservé à l’héroïne.

Les consommateurs d’héroïne vont acheter la substance en se référant au mot « point » et vont calculer leur dose quotidienne également en terme de « point ». Les consommateurs de cocaïne, de cannabis et ses dérivés utilisent le terme « gramme ».

Polytoxicomanie : Dépendance à plus d’un produit psychotrope ou consommation concomittante de plusieurs psychotropes.

Poppers : Nom populaire donné pour les ampoules de nitrates d’amyle ou de butyle. Ce nom est employé puisque un bruit de bouchon qui saute (« pop ») se fait entendre lorsque l’ampoule est brisée.

Ces produits sont inhalés. Ils sont surtout consommés dans les bars, discothèques, ou lors d’activités sexuelles. Ils produisent un « rush » instantané en raison de leurs effets vasodilatateurs importants.
* à suivre *

mardi 5 mai 2009

Toxicomanie vs Psychotropes 29e partie

L

Lactose : Sucre utilisé pour couper l’héroïne.

Ligne : Argot, réfère à la consommation de la cocaïne sous forme de poudre. La poudre est disposée comme un trait (ligne) et inhalée au moyen d’un tube ou d’une paille (« tirer une ligne »).

M

Mesc : Argot, synonyme de mescaline, ingrédient actif du cactus peyotl que l’on ne retrouve pour ainsi dire jamais sur le marché noir qui lui substitue le PCP.

Méthadone : Narcotique synthétique (opiacé de synthèse) utilisé pour le traitement des surconsommateurs d’opiacés, principalement l’héroïne.

La méthadone supprime les symptômes de sevrage. L’injection d’héroïne est remplacée par une dose équivalente de méthadone prise par voie buccale. Cette dose est ensuite réduite pendant une période de dix à quatorze jours, puis les toxicomanes sont stabilisés avec une dose d’entretien. Cette stabilisation a une durée variable de six mois à deux ans. Il a été démontré que les programmes de méthadone sont inefficaces s’ils ne sont pas accompagnés d’un suivi thérapeutique.

Mush, mushrooms : Argot, synonyme de champignons magiques, psilocybine.
* à suivre *

lundi 4 mai 2009

Toxicomanie vs Psychotropes 28e partie

I

Ice : Argot, désigne un mélange de cocaïne et de phencyclidine (PCP). Le « Ice » pourrait devenir une drogue populaire sur le marché montréalais selon certaines sources policières.

Le terme « Ice » est employé en raison de la ressemblance de la substance à un bonbon clair, de la glace ou un morceau de verre.

J

Joints : Argot, réfère à une grosse cigarette faite de deux ou quatre feuilles de papier à cigarette collées. Elle est bourrée de tabac mélangé à de la marijuana ou du haschich (dérivés du cannabis). Les fumeurs assis se passent cette cigarette et chacun, à son tour, inhale quelques bouffées de fumée qu’il avale.

Junkie : Argot, désigne une personne qui consomme une drogue par injection. Plus particulièrement, une personne consommatrice d’héroïne.

* à suivre *

dimanche 3 mai 2009

Toxicomanie vs Psychotropes 27e partie

H

Hallucination : Perception imaginaire en l’absence d’un stimulus extérieur (perception sans objet ).

Hallucinose : Pseudo-hallucination, perception sans objet et sans croyance délirante, au cours de laquelle le sujet a conscience du caractère pathologique de cette perception.

Hasch, H, cube, dime : Argot, synonyme de haschich, l’un des dérivés du cannabis. On appelle haschich la résine de la plante cannabis sativa ou chanvre indien, elle exsude des feuilles de la plante au moment de la floraison. On la racle, puis on la presse en blocs. C’est surtout dans cette résine qu’est présent le tétrahydrocannabinol ou THC, principal agent chimique responsable de l’action psychotrope du cannabis. Habituellement, le haschich se fume, souvent mêlé à tu tabac ou dans des pipes à eau particulières (narghilé).

L’usage occasionnel du haschich ne conduit pas nécessairement à la dépendance. Cependant, la situation, si elle doit être dédramatisée, ne doit pas non plus, et loin de là, être banalisée. Il semble que bon nombre d’adolescents qui commencent à fumer du cannabis entrent dans un contexte de vie à haut risque.

Héro, horse : Argot, désigne l’héroïne.

High : Argot, désigne l’état euphorique atteint sous l’influence des drogues.

Hit total : Argot, désigne l’administration intraveineuse d’un mélange de sang, contaminé par le VIH, dilué la plupart du temps avec de la cocaïne. Les seringues ainsi contaminées sont vendues à prix élevé. Les acheteurs aux prises avec un « mal de vivre » accourent vers ces seringues s’avérant une forme de garantie de les délivrer de leur souffrance.

* à suivre *

samedi 2 mai 2009

Toxicomanie vs Psychotropes 26e partie

E

Ecstasy, Adam, pilule d’amour ou XTC : Argot, désigne la substance chimique MDMA (dérivé d’amphétamines). Le MDMA a été utilisé pendant plusieurs années pour le traitement de la dépression. Cette poudre procurerait les bienfaits du LSD sans ses inconvénients. Elle apporte une vive sensation d’euphorie de même qu’une forte augmentation de la libido. Cette substance a récemment fait son apparition à Montréal et s’avère très populaire chez les jeunes.

F


Fix, Hit, Shoot : Injection d’héroïne (blanche le plus souvent) ou d’autres drogues telles la cocaïne, l’alcool ou les stéroïdes mélangée à de l’eau ou du jus de citron. Le terme hit désigne en général une injection plus violente dont l’effet est plus intense.

Flash : Argot, signifie subir le premier effet après l’ingestion de drogue.

Flashback ou récurrence : Argot, désigne la répétition ou le brusque retour des effets d’une drogue sans nouvelle administration du produit. Ce phénomène se retrouve surtout chez les personnes qui ont longtemps consommé du LSD.

Flûte : Argot, désigne une seringue hypodermique (type de seringue distribuée dans les centres d’accès aux seringues).

Freebase : Argot, désigne le procédé d’extraction de la cocaïne pure du produit dilué acheté chez le pusher. La poudre blanche ainsi obtenue est ensuite fumée dans une pipe à eau. Les vapeurs respirées provoquent en quelques secondes une secousse quasi-orgasmique (rush) de très courte durée.

La « Freebase » s’avère un mélange de cocaïne, d’ammoniaque et d’eau chauffée.

* à suivre *

vendredi 1 mai 2009

Toxicomanie vs Psychotropes 25e partie

D

Dope : Argot, désigne les drogues en général.

Dose : Quantité de drogue administrée en une fois.

Down : Argot, désigne le sentiment de dépression consécutif à l’usage de la drogue. Cet état dépressif suit celui d’euphorie ou d’excitation engendré par certaines substances.

Drogue : Toute substance naturelle ou synthétique qui, de par sa composition chimique, peut modifier la structure ou le fonctionnement d’un être vivant, en altérant ses réactions physiologiques et psychologiques.

Drogue illicite : Substance vendue ou procurée illégalement en vertu des lois nationales (ex. : cannabis et dérivés, cocaïne, héroïne).

Drogue illicite : Substance vendue ou procurée illégalement en vertu des lois nationales (ex. : cannabis et dérivés, cocaïne, héroïne).

Drogue licite : Substance dont la vente est permise selon la loi (ex. : alcool, tabac).

* à suivre *