mardi 30 juin 2009

La Mort - 13e partie

Nos vies coulent de formes sans existence. Des existences sans les forgés des formes de nos traits personnels. Des existences aux formes de la religieuse des idées de nos soi mais, rarement selon nos propres forgés spirituels ou temporels. La vie coule difficilement. Nos vies passent en saccades, selon une volonté rare, issue, émise de soi. Aux rythmes des systèmes politiques et économiques, des ambivalences religieuses, des oui-dire envahissants.

Oh! La chrétienne
Souvent morte de honte

Aux rythmes des coutumes, déjà perdues, dans les mythes récents venus d’hier. Nous perdons souvent l’essence de nos vies, de nos existences, parce que nous n’avons jamais acquis la notion principale de nos fins : la mort. La mort, là, dans notre première urine. La mort, là, dans notre première tétée. On manque la vie à étouffer les réalités mortelles de nos existences. On passe à côté de nos nous-mêmes choses : se voir en décès. Nos vies, nos existences, doivent servir de liens entre nos naissances et nos mortalités. Sinon!

Désunie de ta naissance

Nous poursuivons les rituels de nos adolescences en adultes. Aux rêves, nous ajoutons les caresses des corps, voluptés souvent en de ces volutes sans pareils d’oublis. Je t’aime, dit-on, sans penser que l’amour meurt aussi. Un verre à la main, une Mercedes au bout des doigts, une piscine noie la présence de nos morts. La vie coule luxueuse sans se rendre compte de la mort parce que la vie n’existe, - souvent, que parce que camoufflée par l’enseignement-, que pour la voiler. L’érotisme de la vie n’est pas, n’a rarement été, n’est plus. Absence, par refus de ce contenu, qu’en est la mort, en nous inscrit

Jusqu’à surprise de ma fosse
Par vécu d’une tristesse morte


La misère, les souffrances, les labeurs qui cachent l’existence

Souvent une tâche

qu’en mourir il faut

* à suivre *

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