mercredi 4 août 2010

AGRESSIVITÉ - 10e partie

Du point de vue social dans le traitement accordé à l'Agressivité.

Nous avons évoqué en début d’article les grandes campagnes de lutte contre certains types de violence ou certains agents identifiés de la violence : violence conjugale, enfants battus, drogues, délinquance, jouets violents…Ce type d’actions sociales contribue-t-il à nous rendre plus sensibles ou plus défensifs face à nos propres tendances, aux aspects cachés de nous-mêmes?

J. Bergeret regrette que l’on parte trop facilement en guerre contre des symptômes; il se méfie de la dimension spectaculaire de ce type d’interventions, que sous-tendent souvent des enjeux politiques et qui tendent à conforter l’opinion publique dans une forme de contre-violence répressive. IL propose plutôt de diriger les crédits disponibles vers des interventions moins spectaculaires et moins visibles mais plus payantes à long terme : c’est-à-dire des interventions s’adressant directement aux familles et visant des modifications du fonctionnement de l’entourage de l’enfant.

Nous avons saisi par les auteurs cités dans cet article à quel point l’environnement affectif et relationnel précoce de l’enfant était une condition déterminante de l’intégration de sa vie pulsionnelle.

Il faudrait encourager un retour vers des pratiques cliniques privilégiant l’aide à l’enfant au sein de sa famille et les traitements portant sur les relations parents-enfant. C’est encore à ce niveau que l’on obtient les résultats cliniques les plus probants et les plus durables.



* à suivre *

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