samedi 21 août 2010

VIOLENCE vs RÉFUGIÉS - 2e partie

…ET LES RÉFUGIÉS

« Réfugiés », voilà un autre mot qui est devenu familier à la plupart des Québécois, grâce surtout aux médias tant électroniques qu’écrits. Mais il s’agit d’une autre réalité qui ne se laisse pas facilement déchiffrer par le commun des mortels. On entend souvent parler de vrais et de faux réfugiés…

Tantôt on nous présente les réfugiés comme des victimes innocentes, tantôt comme des abuseurs de notre grande générosité…tantôt comme des personnes valeureuses et héroïques, tantôt comme des êtres dépendants, gâtés, et fraudeurs. Il y a quelques années, le sort des « réfugiés de la mer » du sud-est asiatique avait suscité au Québec un mouvement massif de sympathie et de solidarité; aujourd’hui se dessine de plus en plus un certain courant d’opinion publique qui assimile allègrement la venue des réfugiés chez nous à une espèce de fléau dont il faudrait se protéger à tout prix.

Pour nous y retrouver, contentons-nous pour l’instant du sens général du mot « réfugié ».

« Réfugié : se dit d’une personne qui a dû fuir le lieu qu’elle habitait afin
d’échapper à un danger (guerre, persécution politique ou religieuse, etc.). »


Il y a donc deux sortes de réfugiés : ceux qui sont victimes de désastres naturels ou de guerres généralisées et ceux qui sont victimes de persécution personnelle. La Convention des Nations Unies sur les réfugiés vise ces derniers, mais dans les faits le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés aide aussi les autres groupes de réfugiés. Le Canada a pris des engagements légaux envers les réfugiés qui répondent à la définition de la Convention de Genève, laquelle statue que le réfugié est

« (une personne) qui craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race,
de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe
social ou de ses opinions politiques (…) ne peut ou, du fait de cette crainte,
ne veut se réclamer de la protection de ce pays ».
* à suivre *

Aucun commentaire: