Résumons le fait Vodou,
1) Vodou = ‘introspection dans l’inconnu’ religion secrète importée par les esclaves de Guinée et du Dahomey en Haïti et au Brésil. Les mystères (les ‘monté’) comportent deux rites principaux :
Le rada ou ‘rite royal du soleil’ (en couleuvre) et le petro qui donne les vertus magiques. Les crises frénétiques s’appellent loa : on danse de nuit au son des tambours, avec sacrifices de volailles. Pour atteindre le paradis d’Ifé’ ou ‘la ville aux camps’, l’initié doit ‘traverser la mer’, avec sacrifices d’animaux blancs (mouton, pigeon, poules). Il existe aussi des rites funèbres : maître des cimetières, le baron samedi peut ressuciter des zombis.
2) Le temps, l’espace et la mort représentés par
- Papa Legba
- Guédé Nibo
- Damballah
- Ogou
- Erzulie
- Marassa
3) La représentation du surnaturel dans le Vodou :
- Le « Nam….m »
- Le « Dan »
- Le Kanzo
- Le grand mèt ou « Bon Dié »
Le Houmfort
Renferme les « cayes-mystères » là, en ces chambres attenantes au bâtiment principal sont logés les autels des loas qui protègent le sanctuaire, se trouvent vestiaires, accessoires des dieux, et toute une prolifération de ces objets sacrés à l’intérieur même du péristyle. À l’intérieur, un mélange de formes éclairées par des coquilles emplies d’huile sur lesquelles danse une mèche allumée. Calebasses en rang d’oignon emplies de graines variées, fioles et drapeaux brodés, « pots-de-tête » contenant d’une certaine façon l’âme des hounsis enfermée après l’initiation, sabre le fer d’Ogoun, colliers, fleurs artificielles, images pieuses de Saint-Sulpice…..tout cela voisine avec des bouteilles de liqueurs ou vins divers agréables aux divinités et une crois noire sur laquelle est juché un drapeau haut-de-forme et une redingote. Il s’agit là d’un des plus importants membres de la famille des guédés. BARON, Samedi, personnalité de l’empire des morts, mélange de Mercure et de Pluton. Sur des récipients appropriés s’allongent des pierres noires ou gris foncé, douces et lisses au toucher, ces « pierres-tonnerre » ou « pierre-de-lune » trouvées dans le sol, peuvent servir à des fins médicinales.
La danse est si étroitement associée au culte du vodou, la religion populaire haïtienne, qu’un ethnologue comme Alfred Métraux a pu classer celle-ci parmi les « religions dansées ». Les hounsis (mot d’origine Fon qui signifie « Épouse du Dieux ») sont des initiées qui participent de façon active et continue aux cérémonies du vodou (ci-dessus).
Elles forment autour des prêtres ou des prêtresses (houngan ou mambo) une confrérie vouée au culte des loas ou esprits. Chaque loa a ses batteries de tambour et ses danses propres, d’origine africaine, comme le boumba, la gabienne, la calenda, le nago-grand coupo, etc. Un geste familier des femmes pendant la danse est de saisir bas de leur robe avec les deux mains et de l’élever et le baisser légèrement en mesure. Tracé sur le sol à la main avec de la farine, de la cendre, du marc de café ou de la brique pilée, le vèvè est un dessin symbolique qui représente les attributs d’un loa. Trois de ces vèvès, sculptés dans le métal, figurent ci-dessous. Le cœur sans poignard (à gauche) est l’attribut magique de la déesse Erzulie Dantor, reine de la beauté et de l’amour, protectrice des foyers et des eaux douces. La déesse Ayizan-la-Brande (au centre) doit être invoquée au début de toute cérémonie du vodou. Comme son mari, Atibon-legba, le maître haïtien des carrefours et des croisées des chemins, Ayizan veille sur les portes, les maisons, les places publiques et les marchés. Le dernier vèvè (à droite) est celui des marassa ou jumeaux, auxquels une place privilégiée est réservée dans le vodou, à côté des « mystères » les plus importants. Il existe un lien entre les marassa et la pluie. Comme les autres loas, ils appartiennent à diverses « nations » africaines : Nago Ibo, Congo, Dahomey, etc.
* à suivre *
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