lundi 28 juin 2010

VIOLENCE DES JEUNES À L'ÉCOLE PRIMAIRE - 4e partie

Le projet

Le projet proposait « d’élaborer, d’implanter et d’évaluer trois activités qui ont le potentiel d’avoir un impact sur le climat d’une école, en diminuant les incidents d’intimidation. Il s’agit de mesurer les bénéfices engendrés par chacune des trois activités suivantes : - une période les bénéfices engendrés par chacune des trois activités suivantes : - une période de loisirs structurée à l’heure du dîner, - la sensibilisation de tous les élèves de l’école au phénomène de l’intimidation et – l’intervention de groupe pour les élèves victimes et les élèves qui intimident (Décoste). Quatre étapes ont été suivies. La première fut de sélectionner des écoles où implanter le projet. Trois écoles primaires furent retenues pour leurs caractéristiques de relative homogénéité : elles offraient des classes de la maternelle à la huitième année, présentaient des effectifs étudiants entre 140 et 170 élèves, étaient situées à quelques kilomètres à l’est de la ville d’Ottawa; leurs milieux socio-économiques étaient caractérisés par la vie de banlieue, semi-urbaine, pour une population à majorité de race blanche et de revenus moyens. Dans les trois écoles, le personnel enseignant se disait prêt à accueillir le projet dans sa forme prévue. Les parents en ont été informés.

Puis vint la formation de comités de soutien : un comité consultatif qui chapeaute le projet et trois comités locaux école-communauté, permettant ainsi d’assurer le respect de la spécificité de chaque communauté scolaire. Des parents ont aussi accepté de siéger à ces comités; ils ont contribué à mieux faire connaître la culture de leur milieu et les modalités les plus propices à susciter la collaboration des parents. Ensuite, des organismes communautaires du milieu furent invités à apporter leur contribution au projet. Le Centre psychosocial pour enfants et familles ainsi que le Bureau des services à la jeunesse ont accepté de dispenser les activités de groupes-classes, pour les habiletés sociales et d’animer les groupes pour victimes et pour agresseurs.

Les activités offertes dans les écoles ont pris des formes diverses.

Deux sondages ont été menés : un premier en début d’exercice et un second, après les activités. Ces sondages, sous forme de courts questionnaires, s’enquéraient du climat de l’école, de la perception de l’intimidation et des réactions à celle-ci. Tous, directions, enseignantes, parents et enfants ont participé à des ateliers des sensibilisations aux incidents d’intimidation. Ces ateliers avaient pour but de les renseigner sur l’intimidation, sur ses formes et sur ses conséquences, et de développer certaines compétences afin de la prévenir et de mieux la gérer. En outre, des activités de loisirs à l’heure du midi ont été organisées dans chacune des écoles. Dans deux des trois écoles, des sessions de socialisation aux habiletés sociales de base ont été dispensées. Enfin, dans une école, des sessions de groupe d’entraide ont été organisées à l’intention d’enfants identifiés par le personnel de l’école comme, d’une part, des victimes d’intimidation et, d’autre part, des enfants agresseurs.


* à suivre *

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