mercredi 6 juillet 2011

VIOLENCE FAMILIALE 11e partie

La discrimination sexiste
Comme on l’a souligné précédemment, l’inégalité sociale entre les hommes et les femmes est la pierre d’assise de l’expression de la violence conjugale. La dépendance économique de l’épouse face à son conjoint rend possible le contrôle de celui-ci sur sa femme. Celle-ci étant démunie financièrement, il lui est très difficile de briser le cercle de la violence.

Mais l’inégalité n’est pas seulement économique : elle concerne tous les aspects de la vie sociale, du travail aux loisirs, de la justice aux services publics. La discrimination à l’égard des femmes est encore bien réelle, inscrite dans les codes culturels et dans les structures sociales.

La tolérance sociale
Il peut paraître paradoxal de prétendre extraire la violence des relations conjugales (Gouvernement du Québec, 1996) alors que notre société tolère différents niveaux d’expression de la violence. Même si les opinions des experts sont divisées en ce qui concerne l’effet des images de violence à la télévision et au cinéma, toutes les personnes concernées conviennent que les enfants sont très tôt exposés à des scènes de violence. Ces scènes sont chose normale dans les films d’action, elles sont abondantes et de plus en plus réalistes. Les films qui s’adressent aux jeunes garçons montrent l’agressivité et la violence, ainsi que l’utilisation de la force, comme constituant des réponses adéquates aux différentes situations de la vie. Dans ces mêmes films d’action, les valeurs dites féminines ne sont pas très prisées.

Les facteurs sociaux expliquent pourquoi la violence devient un mode de communication dans le couple et pourquoi les femmes en sont les principales victimes. Les facteurs individuels, eux, permettent de comprendre pourquoi, dans une situation semblable, un individu s’exprimera par la violence et un autre, par le calme.

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