lundi 23 novembre 2009

LA PERSONNALITÉ - 12e partie

MORPHOLOGIE GÉNITALE
Elle résulte de l’aspect chromosomique, des gonades fœtales et des hormones fœtales. Les parents répondent à cette morphologie par l’assignation du sexe, amplifié par l’attente de neuf mois de grossesses.

Ils ajusteront par la suite leur propre comportement : choix des couleurs, habillement, décor de la chambre, jouets….premiers jalons d’une communication interpersonnelle, premier investissement d’une réponse, selon qu’il s’agit d’un bébé garçon ou fille. Cette image que lui offre les autres, lui renverra par la suite, sa propre image.

Mais en général, aucun parent ne s’interroge sur le dimorphisme possible de leurs enfants. Sont-ils le dimorphisme possible de leurs enfants. Sont-ils véritablement garçons ou filles? Il serait hautement souhaitable qu’un examen génétique s’effectue à la naissance pour éviter les problèmes multiples qu’occasionne une réassignation de sexe ultérieurement :

-langage, timbre, de voix,
-comportement avec le sexe complémentaire
-habillement, cosmétique
-participation aux sports
-réaction face à la nudité
-etc….

Cette ambiguïté involontaire rendra surtout dramatique le passage au stade adulte.

LE COMPORTEMENT DES AUTRES face à l’enfant
Les parents donnent un « sexe assigné ».
En général, ceux-ci répondent à la morphologie génitale de l’enfant en disant :
« J’ai un garçon…j’ai une fille… » Ils ajustent donc leur propre comportement qui différera selon qu’il s’agira d’un garçon ou d’une fille.

Comme nous avons vu antérieurement que le sexe génétique ne correspond pas toujours aux apparences génitales extérieures, il est donc difficile dans certains cas, de déterminer à la naissance le sexe précis de l’enfant.

Par conséquent, l’enfant restera très marqué par le « sexe » qui lui aura été assigné, c’est-à-dire, celui que les parents lui ont donné.

Pour Money, le sexe « assigné » est celui qui influencera le plus l’identité, parce que l’enfant conceptualisera : « je suis un garçon…. Je suis une fille »…..
Cet étiquetage restera la pierre angulaire de l’identité.

Le désir qu’ont les parents d’avoir une fille ou un garçon, est fondamental selon Money. Il croit que les parents retardent ou accélère, inhibe ou favorise l’identité sexuelle de l’enfant.

Ex. : un père désire à tout prix un garçon. Il élèvera sa fille comme tel. L’enfant aura tendance à répondre au désir parental.

Résultat : L’enfant saisira difficilement qui il est, puisque être fidèle à lui-même serait décevoir ses parents. Adulte, il ressentira beaucoup d’angoisse à accepter son identité et son comportement hétérosexuel.

L’IMAGE DU SCHÉMA CORPOREL

Il est très important qu’un individu puisse se reconnaître dans son corps, à travers la perception des autres.

Exemple :
Si à chaque fois qu’une fille répond au téléphone on lui dit « Bonjour Monsieur » à cause de sa voix grave, à l’âge adulte, cette femme affirmera plus difficilement son identité sexuelle. Elle jouera un rôle féminin, parce que les autres lui renvoient une image qui ne correspond pas à celle qu’elle se fait d’elle-même.



* à suivre *

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