vendredi 13 novembre 2009

LA PERSONNALITÉ - 3e partie

Voyons tout d’abord quelques aspects du jugement de réalité et ensuite du jugement de valeur pour entreprendre l’étude de la personnalité.

Le jugement de réalité ne signifie pas la fonction essentielle de l’intelligence : la faculté; mais il s’agit plutôt du résultat, du produit de cette faculté au sens concret.

Les sciences exactes (physique-chimie-biologie-mathématiques) se réclament d’une certaine objectivité dans leur méthode. Ivan Pétrovitch Pavlov nous apparaît comme le vrai prophète de toute psychologie scientifique.
Mais l’innovateur de ce désir d’objectivité appliquée à la psychologie pour découvrir la personnalité, serait le psychologue américain Watson. Par ses travaux il est arrivé à l’hypothèse suivante : l’homme est une mécanique extrêmement compliquée certes, mais parfaitement connaissable par le moyen exclusif des méthodes objectives. Cette machine organisée (sujet) placée en face du monde extérieur est obligée de réagir pour survivre, c’est-à-dire, que la stimulation entraîne inévitablement une réaction d’où le schéma S.R. Watsonnien. L’école behavioriste américaine (1930) est même allée jusqu’à proscrire tout recours à l’observation intérieure et toute prise en considération des états de conscience.

Donc sa théorie, quoique formidablement novatrice manque de nuances, de concessions. Elle s’avère un peu élémentaire car il est illusoire de prétendre analyser la personnalité en se limitant à l’observation du comportement surtout quand il ne laisse à l’individu aucune liberté (déterminisme absolu de Watson).

On lui a vite reproché de traiter l’homme comme un objet, de nier l’instinct et l’hérédité, la conscience etc….Quoique dépassées, ce sont ses méthodes et ses recherches qui aujourd’hui autorisent la psychologie à porter le nom de science.

* à suivre *

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