samedi 24 mars 2012

LA DÉTRESSE DES HOMMES - 58e partie

MISÈRE DU DÉSIR

L'alcool est le dépresseur le plus commun.  À petites doses, provoque une réduction des tensions et un sentiment de joie.  Alors, qu'à fortes doses, il occasionne une instabilité émotionnelle et physique, perturbe la mémoire et entraîne la torpeur.

Alcoolisme problème lié à la consommation d'alcool, qui fait en sorte que l'individu qui en souffre éprouve un besoin impérieux de poursuivre sa consommation d'alcool.  Malgré les répercussions négatives de celle-ci sur les plans physique, psychologique et social de sa vie.

L'alcool est la dépression le plus courant et la drogue la plus consommée.

Même si l'alcool est un dépresseur, la plupart des gens affirment qu'il augmente leur sociabilité et leur bien-être.  Cette différence entre les effets réels et les effets perçus de l'alcool est liée à ses effets initiaux: une baisse de tension, une gaieté accrue et une absence d'inhibition.  À mesure que la quantité d'alcool augmente, toutefois, les effets dépresseurs deviennent plus apparents.  Les personnes se sentiront alors plus instables physiquement et démontreront un jugement médiocre, leur mémoire sera perturbée et elles auront de la difficulté à articuler les mots, elles deviendront incohérentes et, éventuellement, tomberont dans un état de stupeur et s'évanouiront.  Si elles boivent une quantité importante d'abord durant une courte période, elles peuvent même mourir empoisonnées.

Dans certains cas, les personnes souffrant d'alcoolisme doivent boire constamment afin de se sentir suffisamment bien pour fonctionner dans la vie de tous le jours.  Dans d'autres cas, elles ne boivent que sporadiquement, mais elles ont alors tendance à boire des quantités importantes d'alcool.

Il n'a pas été établi clairement pourquoi certaines personnes deviennent alcooliques et développent une tolérance à l'alcool alors que d'autres personnes n'éprouveront jamais ce problème. Certaines recherches tendent à indiquer une cause biologique à ce phénomène.  Toutefois, la question de savoir s'il y a un gène spécifique qui produirait l'alcoolisme suscite une grande controverse.  Il est évident que les chances de souffrir d'alcoolisme sont considérablement plus élevées s'il y a ou s'il y avait d'autres personnes souffrant d'alcoolisme dans une famille.  D'un autre côté, toutes les personnes souffrant d'alcoolisme n'ont pas nécessairement dans leur famille une personne souffrant d'alcoolique; dans ces cas, on croit que des facteurs environnementaux joueraient un plus grand rôle.

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